Raoul Fougax
Le second tour des législatives prouve que la Macromania médiatique s’est enlisée dans une grande fatigue démocratique et une crainte d’une suprématie totale des incompétences. C’est ce qui explique le seul vrai triomphe du vote, celui de l’abstention.
Elle bat un nouveau record pour des législatives, avec près de 57%. Un record aggravé par rapport au premier tour (51,3%). Cette abstention s’explique par une grande lassitude des électeurs. Les partisans de LREM sûrs de la victoire annoncée par les sondages ont évité la canicule des bureaux de vote. Mais parmi ceux qui se sont déplacés les vaincus du premier tour se sont mieux mobilisés.
Il y a une correction et un ressac d’autant plus puissant que le raz de marée annoncé avait la puissance d’une vaguelette. La majorité de 350 sièges va se heurter à une opposition multiple. Celle bien sûr des Républicains autour de 130 sièges, le double de ce qui avait été annoncé, avec une prime pour ceux qui sont restés sur une ligne audible et claire anti-Macron. Celle de Mélenchon qui place ses députés dans une chambre d’échos des manifs de rue. Le Ps lui va dans un premier temps s’opposer à lui – même ou à ce qu’il en reste. Le Fn fait élire 8 députés et montre que la déception n’est pas un renoncement.
Sur les 350 sièges de la majorité présidentielle, le MoDem de François Bayrou en obtient 42 (6,06% des exprimés) et devrait donc former un groupe indépendant. La République en marche (LREM), le parti du président Emmanuel Macron, a obtenu 308 sièges à l’Assemblée nationale et 43,06% des suffrages exprimés à l’issue du second tour des élections législative dimanche 18 juin, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur.
A droite, Les Républicains (LR) obtiennent 113 sièges (22,23% des suffrages exprimés au second tour), l’UDI 18 (3,04%) et les divers droite 6. Le Parti socialiste obtient 29 députés (5,68%). Une “déroute incontestable“, a toutefois admis son Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avant d’annoncer son retrait de la direction du parti.
Le Parti radical de gauche décroche 3 (0,36%). La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, élu à Marseille, aura 17 députés (4,86% des suffrages au second tour). Le leader de LFI annoncé dimanche un “groupe parlementaire” LFI, sans évoquer les communistes qui ont eux obtenu 10 élus (1,20%). Le Front national obtient huit députés (8,75%), dont Marine Le Pen élue pour la première fois au Palais Bourbon et son compagnon Louis Aliot. S’il quadruple le nombre de ses députés, le FN échoue cependant à constituer un groupe parlementaire de 15 députés. L’extrême-droite obtient un élu tout comme Débout la France.
Ce scrutin est également marqué par une première en Corse: l’élection de trois députés nationalistes, Michel Catellani, Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani. C’est bien entendu un tournant, peut-être plus important que la vague des inconnus macroniens nommés députés par un clic.
Enfin il y a l’augmentation du nombre de femmes dont tout le monde bien sur se réjouit. Un commentaire résume bien la stupidité des idéologues médiatiques. Ils sont contents mais regrettent qu’il n’y ait pas de parité absolue. Oserait-on faire remarquer que la parité imposée par la loi, c’est sur le nombre de candidats et candidates et pas sur le nombre d’élus. Incroyable non !
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Macron a les mains libres, mais ce sont des mains de beurre
Le président Macron dispose donc d’une majorité absolue même si François Bayrou fait une nouvelle crise. Il a donc gagné son pari électoral. C’est indiscutable et pourtant relatif. La force n’est pas totalement avec lui.Le second tour des législatives prouve que la Macromania médiatique s’est enlisée dans une grande fatigue démocratique et une crainte d’une suprématie totale des incompétences. C’est ce qui explique le seul vrai triomphe du vote, celui de l’abstention.
Elle bat un nouveau record pour des législatives, avec près de 57%. Un record aggravé par rapport au premier tour (51,3%). Cette abstention s’explique par une grande lassitude des électeurs. Les partisans de LREM sûrs de la victoire annoncée par les sondages ont évité la canicule des bureaux de vote. Mais parmi ceux qui se sont déplacés les vaincus du premier tour se sont mieux mobilisés.
Il y a une correction et un ressac d’autant plus puissant que le raz de marée annoncé avait la puissance d’une vaguelette. La majorité de 350 sièges va se heurter à une opposition multiple. Celle bien sûr des Républicains autour de 130 sièges, le double de ce qui avait été annoncé, avec une prime pour ceux qui sont restés sur une ligne audible et claire anti-Macron. Celle de Mélenchon qui place ses députés dans une chambre d’échos des manifs de rue. Le Ps lui va dans un premier temps s’opposer à lui – même ou à ce qu’il en reste. Le Fn fait élire 8 députés et montre que la déception n’est pas un renoncement.
Sur les 350 sièges de la majorité présidentielle, le MoDem de François Bayrou en obtient 42 (6,06% des exprimés) et devrait donc former un groupe indépendant. La République en marche (LREM), le parti du président Emmanuel Macron, a obtenu 308 sièges à l’Assemblée nationale et 43,06% des suffrages exprimés à l’issue du second tour des élections législative dimanche 18 juin, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur.
A droite, Les Républicains (LR) obtiennent 113 sièges (22,23% des suffrages exprimés au second tour), l’UDI 18 (3,04%) et les divers droite 6. Le Parti socialiste obtient 29 députés (5,68%). Une “déroute incontestable“, a toutefois admis son Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avant d’annoncer son retrait de la direction du parti.
Le Parti radical de gauche décroche 3 (0,36%). La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, élu à Marseille, aura 17 députés (4,86% des suffrages au second tour). Le leader de LFI annoncé dimanche un “groupe parlementaire” LFI, sans évoquer les communistes qui ont eux obtenu 10 élus (1,20%). Le Front national obtient huit députés (8,75%), dont Marine Le Pen élue pour la première fois au Palais Bourbon et son compagnon Louis Aliot. S’il quadruple le nombre de ses députés, le FN échoue cependant à constituer un groupe parlementaire de 15 députés. L’extrême-droite obtient un élu tout comme Débout la France.
Ce scrutin est également marqué par une première en Corse: l’élection de trois députés nationalistes, Michel Catellani, Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani. C’est bien entendu un tournant, peut-être plus important que la vague des inconnus macroniens nommés députés par un clic.
Enfin il y a l’augmentation du nombre de femmes dont tout le monde bien sur se réjouit. Un commentaire résume bien la stupidité des idéologues médiatiques. Ils sont contents mais regrettent qu’il n’y ait pas de parité absolue. Oserait-on faire remarquer que la parité imposée par la loi, c’est sur le nombre de candidats et candidates et pas sur le nombre d’élus. Incroyable non !
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