Toujours
plus totalitaire dans ses pratiques, la Commission Européenne ne tolère pas que
des Etats membres de l’Union osent défendre leurs frontières et leurs
populations contre la déferlante migratoire sans précédent en provenance
d’Afrique, du Proche et du Moyen Orient. Bien au contraire, elle et les autres
institutions de cette « Union contre les peuples d’Europe »
collaborent activement à cette tsunamigration : Bernard Antony, Yves
Daoudal et les autres contributeurs de ce blog et de la revue Reconquête l’on
dit et redit, ces afflux de migrants, clandestins et « réfugiés »
(très souvent musulmans et presque jamais pris en charge par leurs
coreligionnaires des pays voisins…) sont un désastre, gros de menaces pires
encore, tant pour l’Europe que pour les patries de ces hommes.
Il y a
moralement un lien évident entre la politique d’appel d’air pratiquée par
l’Union Européenne et par les gouvernements de certains pays, la mort de
milliers de personnes noyées en Méditerranées, qu’on laisse partir des côtes africaines,
aveuglées par un illusoire rêve d’Europe, enfin les conséquences en terme des
violences et de criminalité, de contribution à l’islamisation et de poids
démographique que les pays récepteurs subissent. Quiconque, parmi les
dirigeants européens, refuse de porter cette responsabilité, à la fois
criminelle et suicidaire, se voit sanctionné par la Commission : c’est ce
que cette dernière vient d’annoncer pour la Hongrie de Victor Orban, la
République tchèque et la Pologne qui ne veulent pas appliquer la politique de
répartition des migrants par quotas, « obligation
juridique », martèlent les commissaires. Une « procédure d’infraction » est donc
en cours contre eux, ce qui pourrait se traduire par des sanctions financières
et réductions de dotations, pouvant aller jusqu’à plusieurs centaines de
millions d’euros au total, tout cela pour être « juste », dit encore la Commission, par rapport aux
autres pays qui, comme la Grèce et l’Italie, sont saturés de réfugiés et
clandestins.
Pas
d’échappatoire à la tsunamigration,
submersion pour tous ! Les instances de l’Union, caparaçonnées dans leurs
certitudes et leur idéologie, y veillent scrupuleusement, en dehors de toute
légitimité démocratique, mais c’est malheureusement une évidence bien connue.
Il faut donc, plus que jamais, pour la survie de nos peuples autant d’ailleurs
que pour l’avenir des peuples africains et orientaux concernés, « sortir
de cette Europe-là », comme Bernard Antony en avait lancé le
slogan dans les années 1980, alors que la situation était loin d’être aussi
critique qu’aujourd’hui.
Mais
les exemples de réaction forte venus des pays d’Europe centrale, ayant déjà
survécu à 50 ans de totalitarisme communiste, peuvent nous donner courage et
motivation : tenter de persévérer dans son être est une volonté éminemment
légitime, et le rôle des pouvoirs politiques est, par la protection et la
sauvegarde des cadres et des structures sociales, de garantir cette pérennité.
Rien en cela n’est incompatible avec les exigences de la charité chrétienne,
comme le journaliste et essayiste Laurent Dandrieu l’a fort bien rappelé dans Eglise et immigration : le grand
malaise (La Table ronde). C’est donc du courage, là encore, qu’il faut
souhaiter à ces pays et à leurs dirigeants pour résister aux invraisemblables
diktats de la Commission de Bruxelles.
Pierre
Henri
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