Ce que les médias feignent de ne pas voir et entendre, au sujet de la
rentrée politique de Laurent Wauquiez au mont Mézenc la semaine
dernière, n’a pour seul but que de réduire ce dernier à un personnage
qui chasse sur les terres du Rassemblement national, de mettre en doute
la sincérité de ses propos et de donner une importance, à Valérie
Pécresse, qui ne trouve pas un écho équivalent parmi les militants de
LR. Afin de faire la lumière sur ces oublis qui font le jeu de la classe
politique du politiquement correct, il n’est pas inutile de rappeler
l’introduction du discours que le président des Républicains a prononcé
devant ses nombreux sympathisants.
Aucun média n’a relevé la citation du philosophe Roger Scruton – « Tout, en politique est temporaire, sauf la sensibilité profonde d’un peuple » – qui dessine l’axe de la politique de LR. Enrayer le déclassement de notre pays, dont les classes moyennes payent le prix, et faire en sorte que les Français ne se retrouvent pas, un jour, étranger chez eux sont les deux défis à relever, nous dit-il. Et pour ceux qui se demandent comment un homme aussi intelligent et bardé de diplômes peut être aussi populiste, il répond : « C’est encore pire que ce que vous pensez. » Finalement, si être populiste revient à écouter la sensibilité profonde du peuple de France, alors il est noble de l’être.
Ses adversaires ont coutume de dire que la sincérité de ses paroles serait à mettre en doute, qu’il poursuit une stratégie pour récupérer une partie des électeurs du RN. Or, au travers de l’article de Christophe Barbier, dans L’Express, portant sur le livre Laurent Wauquiez, l’impétueux, de Fabrice Veysseyre, nous apprenons que, pendant ses années étudiantes, il appartenait au camp conservateur : « Ses positions droitières d’aujourd’hui sont des retrouvailles avec ses vingt ans. » Voilà une preuve que sa parole puise dans une intime conviction, et qui remonte loin. Dans le match auprès des sympathisants des LR, Brive contre Les Estables, que se sont livrés le patron d’Auvergne-Rhône-Alpes et la patronne d’Île-de-France, il n’y a pas eu photo à l’arrivée. Près de 2.000 personnes pour écouter le premier font des 300 en Corrèze une véritable claque pour Valérie Pécresse. Les médias ont, bien entendu, oublié d’appuyer là où cela fait mal.
Je dois avouer que l’ambiance sous le chapiteau, au mont Mézenc, était droitière. Je n’ai pas rencontré une seule personne dont les cheveux se sont dressés sur la tête en apprenant que j’étais un fidèle lecteur de Boulevard Voltaire. Et pour ceux qui sont effrayés à l’idée que Michel Barnier puisse conduire la liste des Républicains aux européennes, je les renvoie à l’interview de Laurent Wauquiez par Marion Mourgues dans Le Figaro du 24 août dernier : « Les européennes auront lieu en mai. Avez-vous trouvé la tête de liste de LR ? On doit définir notre programme, et ce sera tout notre travail à l’automne et à l’hiver. Et on choisira une tête de liste qui corresponde au programme qu’on souhaite porter. Pas en sens inverse. » Vu la tonalité du discours au mont Mézenc et la vision de Laurent Wauquiez pour l’Europe de demain, Michel Barnier, pour le moins, ne fait pas raccord.
Ne pas montrer les images prouvant la présence de nombreux militants au Mézenc, ne pas analyser sérieusement le discours de Laurent Wauquiez, ne pas souligner la faible capacité de mobilisation de Valérie Pécresse et feindre d’ignorer les convictions profondes du président des Républicains sont les oublis des médias qui font le jeu des adversaires du patron des LR. Les élections européennes devraient réparer cette injustice.
Aucun média n’a relevé la citation du philosophe Roger Scruton – « Tout, en politique est temporaire, sauf la sensibilité profonde d’un peuple » – qui dessine l’axe de la politique de LR. Enrayer le déclassement de notre pays, dont les classes moyennes payent le prix, et faire en sorte que les Français ne se retrouvent pas, un jour, étranger chez eux sont les deux défis à relever, nous dit-il. Et pour ceux qui se demandent comment un homme aussi intelligent et bardé de diplômes peut être aussi populiste, il répond : « C’est encore pire que ce que vous pensez. » Finalement, si être populiste revient à écouter la sensibilité profonde du peuple de France, alors il est noble de l’être.
Ses adversaires ont coutume de dire que la sincérité de ses paroles serait à mettre en doute, qu’il poursuit une stratégie pour récupérer une partie des électeurs du RN. Or, au travers de l’article de Christophe Barbier, dans L’Express, portant sur le livre Laurent Wauquiez, l’impétueux, de Fabrice Veysseyre, nous apprenons que, pendant ses années étudiantes, il appartenait au camp conservateur : « Ses positions droitières d’aujourd’hui sont des retrouvailles avec ses vingt ans. » Voilà une preuve que sa parole puise dans une intime conviction, et qui remonte loin. Dans le match auprès des sympathisants des LR, Brive contre Les Estables, que se sont livrés le patron d’Auvergne-Rhône-Alpes et la patronne d’Île-de-France, il n’y a pas eu photo à l’arrivée. Près de 2.000 personnes pour écouter le premier font des 300 en Corrèze une véritable claque pour Valérie Pécresse. Les médias ont, bien entendu, oublié d’appuyer là où cela fait mal.
Je dois avouer que l’ambiance sous le chapiteau, au mont Mézenc, était droitière. Je n’ai pas rencontré une seule personne dont les cheveux se sont dressés sur la tête en apprenant que j’étais un fidèle lecteur de Boulevard Voltaire. Et pour ceux qui sont effrayés à l’idée que Michel Barnier puisse conduire la liste des Républicains aux européennes, je les renvoie à l’interview de Laurent Wauquiez par Marion Mourgues dans Le Figaro du 24 août dernier : « Les européennes auront lieu en mai. Avez-vous trouvé la tête de liste de LR ? On doit définir notre programme, et ce sera tout notre travail à l’automne et à l’hiver. Et on choisira une tête de liste qui corresponde au programme qu’on souhaite porter. Pas en sens inverse. » Vu la tonalité du discours au mont Mézenc et la vision de Laurent Wauquiez pour l’Europe de demain, Michel Barnier, pour le moins, ne fait pas raccord.
Ne pas montrer les images prouvant la présence de nombreux militants au Mézenc, ne pas analyser sérieusement le discours de Laurent Wauquiez, ne pas souligner la faible capacité de mobilisation de Valérie Pécresse et feindre d’ignorer les convictions profondes du président des Républicains sont les oublis des médias qui font le jeu des adversaires du patron des LR. Les élections européennes devraient réparer cette injustice.