L’illusion de l’électricité verte est toujours forte dans l’Union
européenne, alors qu’elle a régressé ailleurs dans le monde. Les
Chinois, par exemple, ont limité l’installation de nouveaux panneaux
chez eux car cette électricité, dont le prix certes diminue, est
incertaine. Elle est maximale en cas de grand soleil, faible si le temps
est couvert et nulle la nuit. Or, il n’existe pas, jusqu’à présent, de
moyen de stocker cette énergie de façon à réguler sa production et la
rendre constante. On y arrivera sans doute dans un futur proche : Tesla
propose des accumulateurs relativement bon marché, mais qui n’agissent
qu’au niveau d’une maison. La solution viendra sans doute de la
production d’hydrogène pour stocker l’excès d’ensoleillement.
L’hydrogène remplacera avantageusement l’essence comme combustible des
véhicules et a, sans doute, un plus grand avenir que les voitures
électriques. En tout cas, pour l’instant, nombre de pays régulent et
limitent l’électricité d’origine solaire, car son afflux et son reflux
sont ingérables si la quantité produite est trop importante.
La décision chinoise de limiter l’installation des panneaux chez eux a entraîné une surproduction estimée à 30 gigawatts et l’empire du Milieu cherche donc, de toute urgence, des pays étrangers où écouler son surplus. L’Union européenne encore sous-équipée, et dont le marché est estimé à sept gigawatts, vient en quelque sorte de voler au secours des Chinois, au détriment de ses producteurs, en supprimant la taxe européenne en vigueur depuis cinq ans. Pour protéger les producteurs européens, un prix minimal d’abord élevé avait été instauré en 2012, suite à une réclamation du lobby des producteurs de panneaux. Les pays extérieurs à l’Union européenne devaient vendre au-dessus de ce prix ou subir une surtaxe douanière de 67 %. Le prix minimal a été progressivement abaissé et il vient d’être aboli. Nous allons donc être inondés de panneaux chinois, vendus peut-être en dessous de leur prix de revient et qui sont, de toute façon, bien moins chers que les produits locaux. Notre industrie de fabrication de panneaux solaires risque donc de faire faillite et disparaître. Elle va essayer de faire pression, voire de demander l’intervention de la Cour de justice européenne, mais ses efforts seront sans doute vains. L’Europe n’a rien obtenu (ni même demandé !) en échange. Son seul but est d’abaisser au plus bas le prix des panneaux solaires. Elle a cédé, pour cela, aux appels des installateurs qui réclamaient la fin de la taxation à cor et à cri. Cela deviendra intéressant d’équiper toutes les maisons, les usines, voire les voitures.
Est-ce bien, d’un point de vue écologique ? La production de ces panneaux a un bilan CO2 (gaz carbonique) négatif et, pour finir, si on fait l’addition totale, le bilan vert est plus que médiocre, mais cela fait bien dans les statistiques et c’est la mode de lutter contre les énergies fossiles. Dans cinquante ou cent ans, quand on s’apercevra que le réchauffement climatique a été largement surestimé, que la planète ne s’est pas embrasée, les historiens du futur riront de notre naïveté et de nos craintes. Au fond, nous sommes comme les Gaulois, nous ne craignons qu’une chose : que le ciel nous tombe sur la tête.
La décision chinoise de limiter l’installation des panneaux chez eux a entraîné une surproduction estimée à 30 gigawatts et l’empire du Milieu cherche donc, de toute urgence, des pays étrangers où écouler son surplus. L’Union européenne encore sous-équipée, et dont le marché est estimé à sept gigawatts, vient en quelque sorte de voler au secours des Chinois, au détriment de ses producteurs, en supprimant la taxe européenne en vigueur depuis cinq ans. Pour protéger les producteurs européens, un prix minimal d’abord élevé avait été instauré en 2012, suite à une réclamation du lobby des producteurs de panneaux. Les pays extérieurs à l’Union européenne devaient vendre au-dessus de ce prix ou subir une surtaxe douanière de 67 %. Le prix minimal a été progressivement abaissé et il vient d’être aboli. Nous allons donc être inondés de panneaux chinois, vendus peut-être en dessous de leur prix de revient et qui sont, de toute façon, bien moins chers que les produits locaux. Notre industrie de fabrication de panneaux solaires risque donc de faire faillite et disparaître. Elle va essayer de faire pression, voire de demander l’intervention de la Cour de justice européenne, mais ses efforts seront sans doute vains. L’Europe n’a rien obtenu (ni même demandé !) en échange. Son seul but est d’abaisser au plus bas le prix des panneaux solaires. Elle a cédé, pour cela, aux appels des installateurs qui réclamaient la fin de la taxation à cor et à cri. Cela deviendra intéressant d’équiper toutes les maisons, les usines, voire les voitures.
Est-ce bien, d’un point de vue écologique ? La production de ces panneaux a un bilan CO2 (gaz carbonique) négatif et, pour finir, si on fait l’addition totale, le bilan vert est plus que médiocre, mais cela fait bien dans les statistiques et c’est la mode de lutter contre les énergies fossiles. Dans cinquante ou cent ans, quand on s’apercevra que le réchauffement climatique a été largement surestimé, que la planète ne s’est pas embrasée, les historiens du futur riront de notre naïveté et de nos craintes. Au fond, nous sommes comme les Gaulois, nous ne craignons qu’une chose : que le ciel nous tombe sur la tête.