Dans Les Nuées de l’antique Aristophane, l’on trouve ce vers cynique : « La Justice, je l’affirme, ça n’a même pas une ombre d’existence ». Désabusée ou pas, l’affirmation du poète comique, ancêtre spirituel (avec moins de grossièreté et davantage de subtilité) de Louis-Ferdinand Destouches, dit « Céline », illustre parfaitement la comédie judiciaire de la Ve République, entrée dans sa phase d’agonie et de pourriture terminale.
Deux affaires judiciaires tombent de façon quasi-simultanée, diffusées sur le Net, car il ne faut pas attendre grand-chose des media collaborateurs du globalo-mondialisme et de l’immigration-invasion. Dans les deux cas, la « Justice » déraille, comme le font d’ailleurs une partie des commentateurs débiles qui s’expriment sur le Net.
Un tribunal du Sud-Est condamne une victime d’agression ! Un homme, Philippe Vardon, attaqué en même temps que sa femme et sa fille, par trois lascars issus de l’immigration maghrébine (dont deux repris de justice), a osé se défendre et protéger sa famille. Au fait, avec quoi s’est-il défendu ? Avec ses clés de voiture (une arme de première catégorie, c’est bien connu) et une bombe lacrymogène, tandis que ses honorables agresseurs l’ont blessé d’un coup de couteau (d’où une incapacité de travail de plusieurs jours pour l’agressé).
Oui, mais voilà : les honorables agresseurs l’accusent d’avoir proféré des « mots racistes » (dire « rouaacistes », par respect pour le défaut de prononciation d’une langue étrangère par d’honnêtes maghrébins) et, circonstance éminemment aggravante, ce citoyen européen de souche est un élu local du Front National, de la tendance identitaire, pas la version centre-droit de l’actuelle direction invertie.
Agressé – donc couvert par le principe d’antique jurisprudence de la légitime défense -, blessé par arme blanche, l’élu est condamné à six mois de prison FERME !!! Aurait-il mieux valu qu’il se laisse tabasser et larder de coups de couteaux par ses estimables agresseurs maghrébins, sans préjudice des sévices sexuels infligés à son épouse et à sa fille ? Au vu de la décision de première instance judiciaire, c’est probable. L’affaire sera rejugée en appel… et l’on se demande où passe l’argent du contribuable !
La leçon à tirer de cette première histoire, c’est que les honnêtes citoyens n’ont rien à attendre de juges carriéristes, perturbés soit par leurs idées politiques, soit par des suggestions « venues d’en-haut ».
Plutôt que de se faire massacrer, violenter, blesser sans réagir, il peut paraître préférable, aux Français de souche européenne, d’organiser ces milices citoyennes. Il est illusoire de faire confiance aux « forces de l’ordre » et bien plus encore à une « Justice » de plus en plus bizarre dans ses jugements. Si l’on ne s’organise pas, l’on risque un jour ou l’autre de voir des « vengeurs » s’arroger le droit de nettoyer nos cités des racailles qui les polluent.
La seconde histoire est pire encore, car elle touche à la vie de famille et à l’éducation qui est un Droit absolu des parents, sauf s’ils sont indignes ou imbéciles. Une mère de famille de la Réunion bat son délinquant de fils à coups de ceinture en filmant la chose puis en diffusant la correction sur le Net. Plus intelligente que nombre de magistrats et d’agents d’encadrement de la jeunesse, elle croit au caractère dissuasif du châtiment : de fait, durant des siècles, ce fut l’un des fondements tant de l’organisation judiciaire que de la théologie morale.
Cette mère aurait dû être blâmée pour avoir mal éduqué son rejeton qui est entré, encore mineur d’âge, dans la délinquance, et félicitée pour avoir – peut-être un peu tard – tenté d’inculquer de sains principes à son fils. C’est bien sûr l’inverse que l’on observe. La mère est déférée à la « Justice » et le petit chéri plaint par des centaines de crétins de blogueurs… ce qui réalise les conditions expérimentales pour transformer ce délinquant en psychopathe assoiffé de publicité.
Notre France va mal. Plus exactement, elle marche sur la tête depuis que des gosses de riches ont, en 1968 et ensuite, déversé des tombereaux d’âneries freudiennes et marxistes à propos d’une société dont ils ne connaissaient rien que les voitures de sport, le haschich et le LSD, les amants de maman et les poules de luxe de papa.
Il est temps de réaliser une authentique révolution culturelle. En l’occurrence d’en revenir aux fondamentaux : le Code Napoléon, dans toute sa rigueur ; l’adéquation entre race et continent ; une instruction dépolitisée, technique et humaniste, dépourvue de toute référence religieuse, mais insistant sur les notions d’honneur, de travail, de famille et d’appartenance au continent européen et à sa race.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Bernard Plouvier
Synthese Nationale