Un déploiement faramineux de moyens policiers pour alimenter la « société du spectacle »
Une opération de grande ampleur, préparée dans le plus grand secret depuis quatre mois par les enquêteurs de l’antiterrorisme : aux environs de six heures ce matin, un vaste dispositif composé de policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT), de la DGSI et du RAID a opéré une série d’interpellations dans le sud de la France ainsi qu’en région parisienne.Pendant ces quatre mois d’enquête, les enquêteurs antiterroristes ont tenté de mettre à jour les ramifications présumées entre les différents suspects, tous présentés par les médiats menteurs comme « proches de l’idéologie d’extrême droite », c’est-à-dire en réalité la cause nationale et identitaire de la France et de l’Europe blanche et chrétienne.
Leurs « projets » présumés auraient été imaginés par un homme d’une vingtaine d’années arrêté fin juin dans les environs de Vitrolles. Et c’est cet homme qui aurait été la clé de voûte du projet criminel des 10 interpellés.
Les médiats et milieux policiers lui prêtent des projets d’actions violentes – de type paramilitaire – sur le territoire national. Mais lors des perquisitions menées à son domicile seuls deux revolvers et fusil sont découverts. Mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », les éléments et indices à son encontre paraissent particulièrement flous et minces : d’après l’enquête, plusieurs cibles auraient tour à tour été évoquées : des migrants, des mosquées, une gendarmerie ou un commissariat, des trafiquants de drogue ou d’armes, une armurerie voire des meetings politiques…
Des dates ? Des lieux ? Des moyens ? Des modes opératoires ? A ce stade, pas de projet entré, ne serait-ce qu’un temps soit peu, en face de réalisation, rien de vraiment concret…
C’est pourquoi les arrestations et perquisitions de mardi tombent peut-être à point nommé pour tenter d’alourdir la barque contre le premier interpellé et tenter d’accréditer l’existence d’un réseau ?
Dans les plus hautes sphères policières, judiciaires et politiques françaises, on n’en a semble-t-il toujours pas fini avec le fantasme du « terrorisme d’extrême-droite ».
Pourtant l’affaire Mérah est passée par là. Mais ils n’en ont probablement rien retenu tant il leur est impossible de s’extirper du crane leur idéologie suicidaire du vivre-ensemble avec les envahisseurs et de la diversité multiculturelle et multiraciale pourvoyeuse d’un avenir radieux : le cosmopolitisme instillé depuis des décennies dans les esprits de la caste dirigeante par le travail minutieux et acharné du judaïsme politique.
Pendant que la DCRI investiguait « l’extrême-droite », Merah repassait à l’acte
En effet le procès du frère de Mohamed Merah qui se déroule depuis quelques jours devant une Cour d’Assises spécialement composée, est l’occasion d’affiner ce que l’on soupçonnait déjà. Pendant que les services centraux du renseignement français à Paris privilégiaient arbitrairement et stupidement la piste de l’extrême-droite après les premiers assassinats, Mohamed Merah, lui, l’islamo-terroriste, repassait à l’acte dans l’école juive de Toulouse.Devant la cour d’assises spéciale de Paris, Christian Balle-Andui, directeur régional de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en 2012, a livré des éléments troublants sur l’enquête menée à l’époque de la course meurtrière du terroriste.
Car Mohamed Merah est passé à l’acte à plusieurs reprises. D’abord le 11 mars 2012 à Toulouse où il a abattu un militaire. Puis quatre jours plus tard, le 15, où le jihadiste s’en est pris à trois soldats à Montauban. Deux d’entre eux sont morts. Enfin le 19 mars, quand le terroriste s’est rendu à l’école juive Ozar Hatorah où il tué quatre personnes, dont trois enfants. Or, entre le 15 et le 19 mars, le renseignement avait alerté les policiers en charge de l’enquête sur les deux premières tueries sur la dangerosité de Mohamed Merah.
Le fantasme de « l’extrême-droite terroriste »
Le nom du jeune Toulousain, âgé de 23 ans à l’époque des faits, figurait en effet sur une liste qui en comportait 13, a révélé l’ancien patron de la DCRI toulousaine. Devant la cour d’assises spéciale, l’ex-directeur explique que les frères Merah, Abdelkader, jugé actuellement, et Mohamed étaient dans le collimateur des services de renseignement depuis quelque temps, en raison de leurs liens avec un groupe très dur d’islamistes radicaux, la filière Artigat. Basée en Ariège, elle a notamment compté parmi ses rangs les frères Clain, ceux qui ont revendiqué les attentats du 13-Novembre au nom de Daesh.Le 11 mars, quelques heures après l’assassinat d’un premier militaire à Toulouse, Christian Balle-Andui émet l’hypothèse que ce groupe pourrait être responsable, explique-t-il aux magistrats. Un élément l’intrigue alors : le fait que le tireur soit reparti à scooter, alors que les membres du groupe étaient connus pour être des as du volant. Après Montauban, l’ex-patron du renseignement demande à visionner les images de vidéosurveillance. Les hommes de la police judiciaire, alors en charge du dossier, vont refuser sa requête…
Et lorsque le 15 mars, la fameuse liste est transmise à ces enquêteurs, ils n’y prêteront que peu d’attention, selon Christian Balle-Andui, alors qu’à ce moment-là, la piste de l’ultra-droite est privilégiée et reste une priorité !
Errare humanum est, perseverare…
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