Il est rapporté que le Président Truman, Grand Maître de la loge
maçonnique du Missouri, aurait d’abord refusé de lancer la bombe
atomique que les Américains, comme on veut nous en instruire, auraient
inventé, quand bien même le Projet Manhattan qui le finançait aurait,
par manque de résultats fructueux, été suspendu en 1944, ou, autre
sens du terme « latin » d’inventer, trouvé en Allemagne, exactement en
Thuringe au printemps 1945, selon une communication personnelle reçue d’
un membre du Chiffre militaire actif à cette date, nommé Prétieux. Son
service reçut en ce sens une information américaine, démentie par cette
même source le lendemain, dans l’incrédulité générale du bureau
parisien de déchiffrement qui pensait que les Américains avaient trouvé
quelque chose mais le cachait à leurs alliés. Mais Truman fut convaincu
par deux physiciens dont on aimerait connaître les raisons
politiques autant que scientifiques. Les deux bombes, l’avion qui les
transportait, faut-il le rappeler, ont par ailleurs été bénies,
tant « il est avec le ciel des accommodements ».
Militairement, après l’anéantissement de 68 villes japonaises, et après entente, bien sûr, à Postdam, avec Staline sur son intervention militaire imminente, ce largage sur une population civile en deux endroits dépourvus d’intérêt militaire, et explosant en vol, et non pas en touchant le sol, afin d’augmenter le nombre de victimes, était donc inutile, en plus d’être sadique. Humainement cependant si : car ces deux objectifs d’Hiroshima et de Nagasaki avaient une signification pour les connaisseurs du Japon : les deux villes choisies étaient chrétiennes, et l’une d’elle avait connu au XVIe siècle de notre chronologie, le martyre de plusieurs Chrétiens. A croire que les décideurs de ce carnage atomique avaient maille à partir avec les disciples de Jésus ou, peut-être, aimaient les symboles.
Le cinéaste nippon Kurosawa, dans sa « Rhapsodie en Août » projetée en automne 1991 sur un écran parisien, photographiait les dentelles de pierre de la cathédrale et ses anges sculptés sur les modèles des sujets impérieux japonais.
En 1927 fut consacré le premier évêque japonais, et en 1929 l’on comptait 90 000 catholiques soumis à un délégué apostolique, avec un archevêché à Tokyo, des suffragants à Osaka, Nagasaki et à Hakodate, des préfectures à Shikoku, Nijigata et Sapporo, et enfin le vicariat à Hiroshima.
Retournons au port de Nagasaki : elle était, à l’origine, un village de pécheurs, nommé Fukaetsu, connu ensuite par le nom d’une famille à laquelle il appartint du XIIIe au XVIe siècle. Un seigneur ou Daimyo, chrétien, Omura Sumitada, ouvrit en 1569 la ville aux commerçants étrangers. La ville florissante fut, pour cette raison même, d’abord en 1587, puis en 1603, soumise à l’administration impériale. Par ce seul endroit, de 1640 à 1854, se fit le commerce avec les Chinois et les Hollandais, les autres ayant été écartés par une ruse hollandaise, ou presque, de propagande inventant des blasphèmes éhontés à seule fin de scandaliser et d’écarter les concurrents espagnols et portugais catholiques.
Les missions japonaises des Pères jésuites, après celle des Franciscains, avaient connu un extraordinaire succès par la faveur d’un chef militaire et politique, le Daimyo Oda Nobunaga, assassiné à Kyoto en 1582. Son successeur, d’humble extraction, qui était à son service et qui recevra le nom de famille de Toyotomi, cet Hideyoshi Toyotomi, futur conquérant de la Corée (1592) et honoré par les Japonais du titre de Taiko, s’assura de la soumission de la ville portuaire de Nagasaki et mourut un an après le martyre de ses 26 compatriotes.
L’influence chrétienne rayonnait dans les plus hautes sphères : le chef d’État-major de l’armée japonaise en 1587, Ucondono, subit l’exil avec sa famille, à cause de sa fidélité chrétienne. Au moment de son départ, écrit-on, les officiers presque tous chrétiens, témoignèrent de la plus vive douleur et il eut même à calmer des mouvements qui se faisaient dans l’armée en sa faveur.
Les premiers Jésuites nippons furent martyrisés à Nagasaki : Paul Miki, de noble ascendance, Jean, de l’île de Goto, âgé de 19 ans et Jacques Kisaï, âgé de 64 ans, avec leurs 23 compatriotes franciscains, près des murs de Nagasaki, le 5 février 1597.
Leur canonisation fut demandée, comme le mentionne le « bref » ou lettre de béatification du Pape Urbain VIII, le 14 septembre 1627, non seulement par le procureur de l’Ordre des Frères mineurs ou Carmes déchaussés de la province des Philippines et du Japon, mais aussi par Philippe, roi, et Isabelle, reine des Espagnes, par la ville tout entière de Manille, Macao etc…
Les souffrances de ces martyrs peuvent être comparées avec celles supportées par ceux du Royaume d’Angleterre et celui d’Ecosse, comme à York, par le Père Henri Walpole, d’une ancienne noble famille, ou par le Père Robert Southwell à Tybum, le 21 février de la même année : tous ont été suppliciés par l’ordre de la reine Elizabeth I, affreusement torturés.
Cette torture infligée à Nagasaki, tout comme à Hiroshima, ressort d’une même intention du Mauvais Esprit, de ruiner tout ce qui élève, et de cultiver ce qu’il y a de plus bas, sans omettre le goût de mentir. Contre cela, Arriba ! Debout!
Militairement, après l’anéantissement de 68 villes japonaises, et après entente, bien sûr, à Postdam, avec Staline sur son intervention militaire imminente, ce largage sur une population civile en deux endroits dépourvus d’intérêt militaire, et explosant en vol, et non pas en touchant le sol, afin d’augmenter le nombre de victimes, était donc inutile, en plus d’être sadique. Humainement cependant si : car ces deux objectifs d’Hiroshima et de Nagasaki avaient une signification pour les connaisseurs du Japon : les deux villes choisies étaient chrétiennes, et l’une d’elle avait connu au XVIe siècle de notre chronologie, le martyre de plusieurs Chrétiens. A croire que les décideurs de ce carnage atomique avaient maille à partir avec les disciples de Jésus ou, peut-être, aimaient les symboles.
Le cinéaste nippon Kurosawa, dans sa « Rhapsodie en Août » projetée en automne 1991 sur un écran parisien, photographiait les dentelles de pierre de la cathédrale et ses anges sculptés sur les modèles des sujets impérieux japonais.
En 1927 fut consacré le premier évêque japonais, et en 1929 l’on comptait 90 000 catholiques soumis à un délégué apostolique, avec un archevêché à Tokyo, des suffragants à Osaka, Nagasaki et à Hakodate, des préfectures à Shikoku, Nijigata et Sapporo, et enfin le vicariat à Hiroshima.
Retournons au port de Nagasaki : elle était, à l’origine, un village de pécheurs, nommé Fukaetsu, connu ensuite par le nom d’une famille à laquelle il appartint du XIIIe au XVIe siècle. Un seigneur ou Daimyo, chrétien, Omura Sumitada, ouvrit en 1569 la ville aux commerçants étrangers. La ville florissante fut, pour cette raison même, d’abord en 1587, puis en 1603, soumise à l’administration impériale. Par ce seul endroit, de 1640 à 1854, se fit le commerce avec les Chinois et les Hollandais, les autres ayant été écartés par une ruse hollandaise, ou presque, de propagande inventant des blasphèmes éhontés à seule fin de scandaliser et d’écarter les concurrents espagnols et portugais catholiques.
Les missions japonaises des Pères jésuites, après celle des Franciscains, avaient connu un extraordinaire succès par la faveur d’un chef militaire et politique, le Daimyo Oda Nobunaga, assassiné à Kyoto en 1582. Son successeur, d’humble extraction, qui était à son service et qui recevra le nom de famille de Toyotomi, cet Hideyoshi Toyotomi, futur conquérant de la Corée (1592) et honoré par les Japonais du titre de Taiko, s’assura de la soumission de la ville portuaire de Nagasaki et mourut un an après le martyre de ses 26 compatriotes.
L’influence chrétienne rayonnait dans les plus hautes sphères : le chef d’État-major de l’armée japonaise en 1587, Ucondono, subit l’exil avec sa famille, à cause de sa fidélité chrétienne. Au moment de son départ, écrit-on, les officiers presque tous chrétiens, témoignèrent de la plus vive douleur et il eut même à calmer des mouvements qui se faisaient dans l’armée en sa faveur.
Les premiers Jésuites nippons furent martyrisés à Nagasaki : Paul Miki, de noble ascendance, Jean, de l’île de Goto, âgé de 19 ans et Jacques Kisaï, âgé de 64 ans, avec leurs 23 compatriotes franciscains, près des murs de Nagasaki, le 5 février 1597.
Leur canonisation fut demandée, comme le mentionne le « bref » ou lettre de béatification du Pape Urbain VIII, le 14 septembre 1627, non seulement par le procureur de l’Ordre des Frères mineurs ou Carmes déchaussés de la province des Philippines et du Japon, mais aussi par Philippe, roi, et Isabelle, reine des Espagnes, par la ville tout entière de Manille, Macao etc…
Les souffrances de ces martyrs peuvent être comparées avec celles supportées par ceux du Royaume d’Angleterre et celui d’Ecosse, comme à York, par le Père Henri Walpole, d’une ancienne noble famille, ou par le Père Robert Southwell à Tybum, le 21 février de la même année : tous ont été suppliciés par l’ordre de la reine Elizabeth I, affreusement torturés.
Cette torture infligée à Nagasaki, tout comme à Hiroshima, ressort d’une même intention du Mauvais Esprit, de ruiner tout ce qui élève, et de cultiver ce qu’il y a de plus bas, sans omettre le goût de mentir. Contre cela, Arriba ! Debout!
Pierre Dortiguier