Il aura été jusqu’à choisir la date de sa mort, à quelques jours du
lancement officiel de la campagne pour les législatives. Renonçant au
traitement devenu illusoire de son glioblastome, donc provoquant son
décès immédiat, le sénateur John McCain a fait de ses obsèques le point
de ralliement du marécage washingtonien, excluant Trump de la liste des
invités.
Un outil anti-Trump ayant trois objectifs : faire oublier à un moment clé du cycle électoral les spectaculaires résultats de l’économie américaine enregistrés depuis l’élection du président ; rappeler clairement au monde entier que ce dernier ne fait pas partie du club distingué de l’establishment ; et intimider les brebis égarées du parti séduites par Trump afin d’en reprendre le contrôle.
Ou, à défaut, leur faire perdre leur poste, quitte à laisser les démocrates gagner les élections au Sénat et à la Chambre afin que survive le « Parti Unique Américain » au service de la superclasse mondiale. Et que ne restent au Congrès que des gens « sûrs », qui pourront se coordonner autour du rapport à venir du procureur spécial Mueller, avant-garde du lobby des agences de renseignement qui ont monté le coup contre Trump le naïf en instrumentant l’appareil d’État contre lui comme dans n’importe quel État voyou de la planète. Fillon et Le Pen en savent quelque chose…
Donc, ces obsèques, vaste machine à manipuler les idiots utiles patriotiques, ont permis de rappeler que les États-Unis sont un pays exceptionnel, parce que multiethnique et universel, guidé par des principes moraux fondamentaux qui lui garantissent sa prééminence mondiale, tels qu’incarnés par John McCain. Beaucoup d’hypocrisie sirupeuse de la part de ceux qui, il y a peu (à l’occasion de ses campagnes présidentielles), présentaient McCain comme tantôt fasciste, tantôt démolisseur du parti républicain. Un proto-Trump, en quelque sorte, qui avait par exemple exigé de Bush la démission de Donald Rumsfeld.
La raison d’être de la présentation du cadavre était bien de rappeler à tous la venimeuse opposition de McCain à Trump, ce novice fait de mesquinerie ou de bassesse qui avait pourtant réussi à se faire élire en dépit d’un budget électoral ridicule face à ceux des autres candidats républicains, comme à celui, pharaonique, de Hillary Clinton. Parce qu’il avait été le seul à comprendre le système électoral (gagner un maximum d’États plutôt qu’un maximum de voix).
Une opposition si venimeuse que les historiens découvriront, un jour, que ce fut grâce à ses manœuvres avec ses réseaux américains, australiens, britanniques, ukrainiens et russes de l’opposition, sans oublier son compère le milliardaire Browder – auteur de la nouvelle guerre froide avec la Russie parce que Poutine l’empêchait de faire main basse sur les industries de l’énergie et voulait le mettre en prison –, que l’infamant « dossier russe » anti-Trump a pu prospérer au sein de l’appareil d’État comme dans les médias, avec pour résultat de nommer le procureur spécial Mueller, chef des pompiers pyromanes dans l’affaire russe.
Du fond de son tombeau drapé d’union nationale, McCain aura, de plus, réussi à empêcher Trump de donner un grand coup de balai au sein du ministère de la Justice, en dépit de récentes révélations qui valident la théorie du complot anti-Trump visant un changement de régime. Autant d’informations inutilisables maintenant. Trump aura eu tort de sous-estimer le crocodile en chef du marécage américain…
Un outil anti-Trump ayant trois objectifs : faire oublier à un moment clé du cycle électoral les spectaculaires résultats de l’économie américaine enregistrés depuis l’élection du président ; rappeler clairement au monde entier que ce dernier ne fait pas partie du club distingué de l’establishment ; et intimider les brebis égarées du parti séduites par Trump afin d’en reprendre le contrôle.
Ou, à défaut, leur faire perdre leur poste, quitte à laisser les démocrates gagner les élections au Sénat et à la Chambre afin que survive le « Parti Unique Américain » au service de la superclasse mondiale. Et que ne restent au Congrès que des gens « sûrs », qui pourront se coordonner autour du rapport à venir du procureur spécial Mueller, avant-garde du lobby des agences de renseignement qui ont monté le coup contre Trump le naïf en instrumentant l’appareil d’État contre lui comme dans n’importe quel État voyou de la planète. Fillon et Le Pen en savent quelque chose…
Donc, ces obsèques, vaste machine à manipuler les idiots utiles patriotiques, ont permis de rappeler que les États-Unis sont un pays exceptionnel, parce que multiethnique et universel, guidé par des principes moraux fondamentaux qui lui garantissent sa prééminence mondiale, tels qu’incarnés par John McCain. Beaucoup d’hypocrisie sirupeuse de la part de ceux qui, il y a peu (à l’occasion de ses campagnes présidentielles), présentaient McCain comme tantôt fasciste, tantôt démolisseur du parti républicain. Un proto-Trump, en quelque sorte, qui avait par exemple exigé de Bush la démission de Donald Rumsfeld.
La raison d’être de la présentation du cadavre était bien de rappeler à tous la venimeuse opposition de McCain à Trump, ce novice fait de mesquinerie ou de bassesse qui avait pourtant réussi à se faire élire en dépit d’un budget électoral ridicule face à ceux des autres candidats républicains, comme à celui, pharaonique, de Hillary Clinton. Parce qu’il avait été le seul à comprendre le système électoral (gagner un maximum d’États plutôt qu’un maximum de voix).
Une opposition si venimeuse que les historiens découvriront, un jour, que ce fut grâce à ses manœuvres avec ses réseaux américains, australiens, britanniques, ukrainiens et russes de l’opposition, sans oublier son compère le milliardaire Browder – auteur de la nouvelle guerre froide avec la Russie parce que Poutine l’empêchait de faire main basse sur les industries de l’énergie et voulait le mettre en prison –, que l’infamant « dossier russe » anti-Trump a pu prospérer au sein de l’appareil d’État comme dans les médias, avec pour résultat de nommer le procureur spécial Mueller, chef des pompiers pyromanes dans l’affaire russe.
Du fond de son tombeau drapé d’union nationale, McCain aura, de plus, réussi à empêcher Trump de donner un grand coup de balai au sein du ministère de la Justice, en dépit de récentes révélations qui valident la théorie du complot anti-Trump visant un changement de régime. Autant d’informations inutilisables maintenant. Trump aura eu tort de sous-estimer le crocodile en chef du marécage américain…