La violence monte d’un cran et la police s’alarme car, depuis le
début de l’été, ces violences sont commises par des « mineurs non
accompagnés » qui occupent les rues et les places les plus peuplées du
centre-ville.
J’écrivais la semaine dernière : « Après Créteil, dans le Val-de-Marne,
après Grenoble, en Isère, c’est Villeneuve-sur-Lot qui se mobilise à son
tour contre l’insécurité grandissante… et demain ? »
Demain, c’est aujourd’hui la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) qui vient s’ajouter à cette liste déjà bien longue.
La violence monte d’un cran et la police s’alarme car, depuis le début
de l’été, ces violences sont commises par des « mineurs non accompagnés »
qui occupent les rues et les places les plus peuplées du centre-ville.
Ils forment des bandes importantes qui sillonnent la rue Leperdit, par
exemple, près de la place Saint-Michel, et stationnent place de la
République.
Les commerçants sont excédés :
« Ils bloquent les passages, nous insultent et sont menaçants. C’est dur à vivre ».
Le commandant Yannick Trotoux, de la Direction départementale de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine, explique :
« Déclarant être mineurs et originaires du Maroc, d’Algérie ou de Tunisie (bien qu’aucun document officiel ne vienne le prouver), ces voyous mobilisent énormément les effectifs de la police. L’arsenal juridique est impuissant dès qu’il s’agit de mineurs. Ils sont relâchés quelques heures après leur interpellation et on les retrouve aussitôt sur d’autres vols et agressions. Ils n’ont pas peur de nous et se montrent souvent très violents lors des interpellations ».
Il ne fait plus très bon vivre à Rennes, jusqu’au jour où un drame se produira !
Manuel Gomez