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samedi 1 septembre 2018

Quand Alain Escada (Civitas) répond aux journalistes, politiquement incorrect garanti


L’université d’été de Civitas fut l’occasion pour son président Alain Escada de répondre aux questions de divers journalistes. Parmi tout ce qui a été publié, un entretien paru dans La Nouvelle République vaut le détour. Extraits :

LNR – Civitas se présente comme le parti du « pays réel » par opposition au « pays légal »… Vous reprenez là une expression fétiche de la droite nationaliste française.
AE – « L’opposition entre “ pays réel ” et “ pays légal ”, c’est l’opposition entre la France des clochers et celle des cercles du pouvoir, de cette collusion qui existe entre une finance, une hyperclasse mondialiste et des journalistes aux ordres. »
(…)
Vous voulez fonder des « îlots de chrétienté aux municipales ». C’est la raison pour laquelle Civitas est passé d’association à parti politique ?
« Nous voulons qu’il y ait, parmi nos membres et sympathisants (NDLR : 1.250 adhérents et 170.000 sympathisants revendiqués), un maximum d’entre eux qui se présentent aux élections municipales, pas nécessairement sous l’étiquette Civitas. »
Ce rassemblement marque le lancement de votre parti en vue des municipales ?
« L’université d’été a pour ambition de former des cadres, intellectuellement, moralement, spirituellement. C’est la première étape. »
Vous représentez un parti controversé…
« Dans notre démarche, il n’y a rien d’occulte, de dissimulé. C’est un engagement à livre ouvert. »
Vous vous inscrivez dans la République ?
« Nous n’avons aucun attachement à la République. La philosophie de Civitas, c’est celle d’une France catholique, une France des terroirs et des clochers. »
On vous qualifie de « catholiques intégristes », « d’inquisiteurs des temps modernes », d’extrême droite…
« Ce sont des qualifications que je réfute même si je sais que cela fait partie de la sémantique journalistique. C’est extrêmement réducteur. Nous sommes des catholiques traditionalistes. Nous nous fichons de ce que les médias disent de nous. »
En 2012, vous êtes partis en croisade contre le mariage homosexuel…
« On défend cette position à 100 %. Nous avons toujours à notre programme l’abrogation de la loi Taubira. »
Vous avez dit : “ Nous refusons de mettre 700 ans, comme les Espagnols, pour retrouver nos terres et nos églises ”. Vous maintenez cette déclaration ?
« C’est une petite phrase qui a été extraite. Mais j’assume. Notre adversaire, c’est le système et les mondialistes. Pour nous, la présence de l’islam en France et de l’immigration en France est la conséquence directe du mondialisme. »

Que voulez-vous ?
 
« Rechristianiser les lois françaises et l’État français. Il faut retourner au “ réel ”, à la terre, à la vérité, aux principes essentiels à la famille traditionnelle, à la patrie. »

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