Je m'amuse de continuer à voir
qualifié l'actuel gouvernement de "gauche" de "socialiste" voire plus
grave de "gauchiste". Et les événements qui se succèdent lui donnent
raison.
Alors que les rumeurs de remaniement après les municipales semblent se préciser, Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie affirme, ce mercredi matin dans Le Figaro se sentir bien à sa place à Bercy et «avoir encore beaucoup à y apporter».
«Je crois avoir une personnalité rassurante pour les français et crédible pour les entreprises», explique-t-il en revenant sur les grands dossiers du moment : pacte de responsabilité, 50 milliards d'économies à trouver, baisse des charges, déficit... «Nous arrivons au moment fondamental du quinquennat», lance-t-il.
Le pacte de responsabilité
«Le pacte de responsabilité est décisif dans l'effort que nous faisons pour renforcer la compétitivité et l'attractivité de la France», explique-t-il. Selon lui, ce pacte, qui est loin de faire l'unanimité chez les syndicats après la manifestation de mardi, repose sur trois piliers: «Une réduction attendue depuis longtemps du coût du travail, une réduction de la fiscalité des entreprises pour nous rapprocher de la moyenne européenne et la simplification de la vie des entreprises», reprend-il. Pour le patron de Bercy, ce pacte est bientôt bouclé et le gouvernement engagera sa responsabilité sur ce texte.
La baisse des charges
Il faut trouver 30 milliards d'ici à 2017. Pierre Moscovici confirme que le crédit d'impôt compétitivité et emploi de 20 milliards d'euros sera «maintenu». Pour le reste, le ministre reste encore vague en affirmant qu'il faudra «trouver un équilibre entre des allègements sur les bas salaires et sur les salaires les plus élevés».
Où trouver 50 milliards d'économie de 2015 à 2017 ?
«Nous sortons de la logique du «rabot». Chaque réunion est consacrée à une famille de politiques publiques - prestations sociales, logement, emploi - évaluée au regard des gisements d'économies potentiels mais aussi les réformes de structures possibles», détaille-t-il pour la méthode. Sur le fond ? «La discrétion est pour moi une condition de réussite de l'exercice». Tout au plus, le ministre concède qu'il y faudra «sans doute des mesures symboliques» mais que «les choix seront ambitieux, courageux et très structurants».
La baisse de la fiscalité pour les ménages
Pierre Moscovici botte en touche sur cette question. Selon lui, le Pacte de responsabilité qui va profiter aux entreprises aura des conséquences bénéfiques pour les ménages sur l'emploi. S'il se dit «très attentif» à la situation des ménages qui situés vers le bas du barème de l'impôt sur le revenu, il faudra attendre les conclusions d'un groupe de travail.
Baisse du déficit à 3% du PIB
Le 15 avril, Bercy va devoir rendre sa copie à la Commission européenne. «Nous tenons notre trajectoire», reprend Pierre Moscovici en ajoutant que ce programme de stabilité fera l'objet d'engagements précis. «Ce gouvernement va mettre en place le plan d'économies le plus ambitieux qui ait jamais pensé et mis en oeuvre sous la Ve République», prévient-il.
Alors que les rumeurs de remaniement après les municipales semblent se préciser, Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie affirme, ce mercredi matin dans Le Figaro se sentir bien à sa place à Bercy et «avoir encore beaucoup à y apporter».
«Je crois avoir une personnalité rassurante pour les français et crédible pour les entreprises», explique-t-il en revenant sur les grands dossiers du moment : pacte de responsabilité, 50 milliards d'économies à trouver, baisse des charges, déficit... «Nous arrivons au moment fondamental du quinquennat», lance-t-il.
«Le pacte de responsabilité est décisif dans l'effort que nous faisons pour renforcer la compétitivité et l'attractivité de la France», explique-t-il. Selon lui, ce pacte, qui est loin de faire l'unanimité chez les syndicats après la manifestation de mardi, repose sur trois piliers: «Une réduction attendue depuis longtemps du coût du travail, une réduction de la fiscalité des entreprises pour nous rapprocher de la moyenne européenne et la simplification de la vie des entreprises», reprend-il. Pour le patron de Bercy, ce pacte est bientôt bouclé et le gouvernement engagera sa responsabilité sur ce texte.
Il faut trouver 30 milliards d'ici à 2017. Pierre Moscovici confirme que le crédit d'impôt compétitivité et emploi de 20 milliards d'euros sera «maintenu». Pour le reste, le ministre reste encore vague en affirmant qu'il faudra «trouver un équilibre entre des allègements sur les bas salaires et sur les salaires les plus élevés».
«Nous sortons de la logique du «rabot». Chaque réunion est consacrée à une famille de politiques publiques - prestations sociales, logement, emploi - évaluée au regard des gisements d'économies potentiels mais aussi les réformes de structures possibles», détaille-t-il pour la méthode. Sur le fond ? «La discrétion est pour moi une condition de réussite de l'exercice». Tout au plus, le ministre concède qu'il y faudra «sans doute des mesures symboliques» mais que «les choix seront ambitieux, courageux et très structurants».
Pierre Moscovici botte en touche sur cette question. Selon lui, le Pacte de responsabilité qui va profiter aux entreprises aura des conséquences bénéfiques pour les ménages sur l'emploi. S'il se dit «très attentif» à la situation des ménages qui situés vers le bas du barème de l'impôt sur le revenu, il faudra attendre les conclusions d'un groupe de travail.
Le 15 avril, Bercy va devoir rendre sa copie à la Commission européenne. «Nous tenons notre trajectoire», reprend Pierre Moscovici en ajoutant que ce programme de stabilité fera l'objet d'engagements précis. «Ce gouvernement va mettre en place le plan d'économies le plus ambitieux qui ait jamais pensé et mis en oeuvre sous la Ve République», prévient-il.
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