Tous nos jouranalystes subventionnés, éditorialistes,
« politologues » à la petite semaine et autres commentateurs de
l’actualité politique y vont de leur interrogation, avec des trémolos
dans la voix, avec surtout un unisson qui laisse presque aussi pantois,
presque aussi rêveur qu’ils le sont eux-mêmes au pied du nouvel objet de
leur adoration : « Et si Macron réussissait ? »
La question court dans les rédactions, dans les studios de radio, sur les plateaux de télévision, reprise en écho dans l’opinion, jusque dans la gorge étranglée par l’émotion de certains des plus virulents contempteurs d’hier de la personne et de la pensée de celui qui est aujourd’hui devenu président de la République française.
Mais « si Macron réussissait » quoi ? Voilà ce que ni les uns ni les autres ne précisent. La désindustrialisation et le dépouillement du pays ? L’union-européisme forcené et ses abandons de souveraineté, autrement dit la dissolution d’un petit chez-soi dans un grand chez-les-autres ? L’entière sujétion au seigneur et maître américain ? L’extension, sur notre continent, de la conquête mahométane ? La substitution ethnique, enfin, ce chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre ! Ce remplacement à marche forcée des populations autochtones par d’autres populations venues d’outre-Méditerranée ? Tout cela à la fois, sans doute, saupoudré semble-t-il de quelques poignées de mains virilement échangées avec des chefs d’État étrangers ? Si c’est cela, comme tout nous incline à le penser, si c’est cela, comme tout ce qu’est le petit homme, tout ce qu’il dit, tout ce qu’il incarne, tout ce qui paraît ou transparaît de sa personnalité le laisse présager, je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années.
Je crois que Macron réussissait déjà, avant même que d’être né.
Maxime Sentence
Source
La question court dans les rédactions, dans les studios de radio, sur les plateaux de télévision, reprise en écho dans l’opinion, jusque dans la gorge étranglée par l’émotion de certains des plus virulents contempteurs d’hier de la personne et de la pensée de celui qui est aujourd’hui devenu président de la République française.
Mais « si Macron réussissait » quoi ? Voilà ce que ni les uns ni les autres ne précisent. La désindustrialisation et le dépouillement du pays ? L’union-européisme forcené et ses abandons de souveraineté, autrement dit la dissolution d’un petit chez-soi dans un grand chez-les-autres ? L’entière sujétion au seigneur et maître américain ? L’extension, sur notre continent, de la conquête mahométane ? La substitution ethnique, enfin, ce chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre ! Ce remplacement à marche forcée des populations autochtones par d’autres populations venues d’outre-Méditerranée ? Tout cela à la fois, sans doute, saupoudré semble-t-il de quelques poignées de mains virilement échangées avec des chefs d’État étrangers ? Si c’est cela, comme tout nous incline à le penser, si c’est cela, comme tout ce qu’est le petit homme, tout ce qu’il dit, tout ce qu’il incarne, tout ce qui paraît ou transparaît de sa personnalité le laisse présager, je crois que Macron réussit depuis de nombreuses années.
Je crois que Macron réussissait déjà, avant même que d’être né.
Maxime Sentence
Source