La vérité sortirait du puits, mais l’eau du puits est parfois trouble
comme celle d’un marigot. Il est vrai que, pour ceux qui ont l’immense
privilège d’incarner le camp du bien, il est des accommodements avec la
vérité qui ne méritent même pas d’être évoqués ou mis en évidence ! Tous
les impudents qui s’y risqueraient seront livrés à une vindicte
organisée avec les anathèmes d’usage.
Dernier épisode en date, une sombre histoire avec Cyril Hanouna, qui aurait commis une émission « homophobe », ayant par conséquent l’heur de déplaire au lobby LGBT. La voix d’un des intervenants, jeune homosexuel, aurait été reconnue par son entourage, ce qui lui causerait un grave problème. L’association largement subventionnée « Le Refuge », qui vient en aide aux jeunes homosexuels chassés par leurs familles, aurait été contactée par ce jeune en détresse. Sauf que des recoupements faits par des journalistes de BuzzFeed et du Parisien mettent en évidence des contradictions et des invraisemblances dans l’histoire racontée par l’association. Et de conclure à un faux.
L’association Le Refuge a une visibilité certaine et peut se prévaloir du soutien de personnes éminentes comme Christiane Taubira, (ex-garde des Sceaux), Jean-Pierre Michel (ex-sénateur et rapporteur de la loi Taubira) ou Marlène Schiappa (actuellement au gouvernement). Mais elle n’est pas partout en odeur de sainteté : en novembre 2014, Rue89/L’Obs publiait le résultat des investigations de David Perrotin : expulsions plus ou moins arbitraires en pleine trêve hivernale, alimentation avec des produits périmés, insalubrité des logements, en plus de tolérer qu’un pédophile condamné y intervienne.
Le Refuge est une vitrine, un fer de lance de la lutte contre l’homophobie, alors il ne faut pas critiquer. D’autres associations LGBT dénoncent le manque de professionnalisme du Refuge, pensent qu’il est nuisible ou gaspille des ressources qui seraient mieux employées ailleurs. Mais pas question d’être cité : ils ont trop d’influence, surtout au sein des médias. Sans doute le milieu associatif LGBT fonctionne-t-il avec des caïds ?
La vérité n’encombre pas vraiment ceux qui servent cette idéologie et qui font feu de tout bois : si maquiller en suicide un accident dont a été victime un jeune homosexuel sert la cause, pourquoi s’en priver, et Le Refuge ne s’en prive pas ! L’agression homophobe de Wilfred de Bruijn, en 2013, et sa surexploitation médiatique avec la complicité d’un État dévoyé qui se serait permis de retarder l’élucidation à des fins politique reste un cas d’école.
Rien ne justifie une agression, qu’elle soit physique ou verbale. Pas plus la convoitise, l’altérité des sexes, le racisme, l’homophobie, la divergence des opinions ou des croyances ou le simple hooliganisme, et cette liste n’est pas exhaustive. Mais peut-être serait-il bon de faire comprendre au Refuge que la surenchère victimaire peut devenir contre-productive, passé un certain seuil, et surtout si elle se fait au prix du sacrifice de la vérité ?
Rémy Mahoudeaux
Source
Dernier épisode en date, une sombre histoire avec Cyril Hanouna, qui aurait commis une émission « homophobe », ayant par conséquent l’heur de déplaire au lobby LGBT. La voix d’un des intervenants, jeune homosexuel, aurait été reconnue par son entourage, ce qui lui causerait un grave problème. L’association largement subventionnée « Le Refuge », qui vient en aide aux jeunes homosexuels chassés par leurs familles, aurait été contactée par ce jeune en détresse. Sauf que des recoupements faits par des journalistes de BuzzFeed et du Parisien mettent en évidence des contradictions et des invraisemblances dans l’histoire racontée par l’association. Et de conclure à un faux.
L’association Le Refuge a une visibilité certaine et peut se prévaloir du soutien de personnes éminentes comme Christiane Taubira, (ex-garde des Sceaux), Jean-Pierre Michel (ex-sénateur et rapporteur de la loi Taubira) ou Marlène Schiappa (actuellement au gouvernement). Mais elle n’est pas partout en odeur de sainteté : en novembre 2014, Rue89/L’Obs publiait le résultat des investigations de David Perrotin : expulsions plus ou moins arbitraires en pleine trêve hivernale, alimentation avec des produits périmés, insalubrité des logements, en plus de tolérer qu’un pédophile condamné y intervienne.
Le Refuge est une vitrine, un fer de lance de la lutte contre l’homophobie, alors il ne faut pas critiquer. D’autres associations LGBT dénoncent le manque de professionnalisme du Refuge, pensent qu’il est nuisible ou gaspille des ressources qui seraient mieux employées ailleurs. Mais pas question d’être cité : ils ont trop d’influence, surtout au sein des médias. Sans doute le milieu associatif LGBT fonctionne-t-il avec des caïds ?
La vérité n’encombre pas vraiment ceux qui servent cette idéologie et qui font feu de tout bois : si maquiller en suicide un accident dont a été victime un jeune homosexuel sert la cause, pourquoi s’en priver, et Le Refuge ne s’en prive pas ! L’agression homophobe de Wilfred de Bruijn, en 2013, et sa surexploitation médiatique avec la complicité d’un État dévoyé qui se serait permis de retarder l’élucidation à des fins politique reste un cas d’école.
Rien ne justifie une agression, qu’elle soit physique ou verbale. Pas plus la convoitise, l’altérité des sexes, le racisme, l’homophobie, la divergence des opinions ou des croyances ou le simple hooliganisme, et cette liste n’est pas exhaustive. Mais peut-être serait-il bon de faire comprendre au Refuge que la surenchère victimaire peut devenir contre-productive, passé un certain seuil, et surtout si elle se fait au prix du sacrifice de la vérité ?
Rémy Mahoudeaux
Source