En plein cœur d’une Belgique qui aime se passionner pour des débats
futiles, le courriel envoyé aux étudiants par la faculté de médecine de
l’Université libre de Bruxelles (ULB), dans le cadre de l’organisation
de la remise des diplômes, suscite des discussions animées depuis une
semaine dans le plat pays.
L’e-mail invitant les futurs diplômés à la cérémonie ne manque pas d’adresser des consignes vestimentaires, notamment à la gent féminine : « D’un point de vue esthétique, il est préférable que les femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu’un joli décolleté et les hommes, un costume. »
Le message précise que la consigne « n’est pas obligatoire ». Il n’en fallait pourtant guère plus pour créer un scandale d’État.
Si le courriel envoyé est évidemment maladroit, voire déplacé, car on ne pourrait, au XXIe siècle, forcer les femmes à porter un décolleté, il témoigne une nouvelle fois des priorités en décalage avec les urgences du féminisme moderne.
À l’ULB, université où l’on « bouffait » autrefois du curé, au nom du libre examen, on ne s’indigne guère de la multiplication des voiles sur le campus, toujours au nom d’une prétendue liberté de choix.
Au contraire, on préfère vilipender un prétendu « sexisme ordinaire » qui, pour le Bureau des étudiants (toujours très marqué à gauche), « prend des formes très diverses mais toutes violentes : propos sexistes tenus par des étudiant(e)s ou professeur(e)s, des syllabi qui entretiennent des stéréotypes genrés, harcèlement moral, affiches à caractère dégradant, harcèlement sexuel, agressions ».
Pour avoir fréquenté assidûment les bancs de l’ULB durant plusieurs années, l’auteur de ces lignes confirmera que le sexisme a pourtant très peu cours au sein de l’alma mater de la capitale belge qui s’est toujours positionnée très clairement sur l’égalité entre les sexes, jusqu’à nommer un vice-recteur… à la politique des genres. À la rentrée, les transgenres pourront même choisir le prénom qui figurera sur leur carte d’étudiant, ce qui n’est pas possible sur la carte d’identité.
Le doyen de la faculté de médecine a présenté ses excuses suite au courriel contenant les consignes vestimentaires pour la remise des diplômes. Détail qui ne manque pas de piquant : c’est une femme qui serait à l’origine du mail controversé.
Gregory Vanden Bruel
Source
L’e-mail invitant les futurs diplômés à la cérémonie ne manque pas d’adresser des consignes vestimentaires, notamment à la gent féminine : « D’un point de vue esthétique, il est préférable que les femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu’un joli décolleté et les hommes, un costume. »
Le message précise que la consigne « n’est pas obligatoire ». Il n’en fallait pourtant guère plus pour créer un scandale d’État.
Si le courriel envoyé est évidemment maladroit, voire déplacé, car on ne pourrait, au XXIe siècle, forcer les femmes à porter un décolleté, il témoigne une nouvelle fois des priorités en décalage avec les urgences du féminisme moderne.
À l’ULB, université où l’on « bouffait » autrefois du curé, au nom du libre examen, on ne s’indigne guère de la multiplication des voiles sur le campus, toujours au nom d’une prétendue liberté de choix.
Au contraire, on préfère vilipender un prétendu « sexisme ordinaire » qui, pour le Bureau des étudiants (toujours très marqué à gauche), « prend des formes très diverses mais toutes violentes : propos sexistes tenus par des étudiant(e)s ou professeur(e)s, des syllabi qui entretiennent des stéréotypes genrés, harcèlement moral, affiches à caractère dégradant, harcèlement sexuel, agressions ».
Pour avoir fréquenté assidûment les bancs de l’ULB durant plusieurs années, l’auteur de ces lignes confirmera que le sexisme a pourtant très peu cours au sein de l’alma mater de la capitale belge qui s’est toujours positionnée très clairement sur l’égalité entre les sexes, jusqu’à nommer un vice-recteur… à la politique des genres. À la rentrée, les transgenres pourront même choisir le prénom qui figurera sur leur carte d’étudiant, ce qui n’est pas possible sur la carte d’identité.
Le doyen de la faculté de médecine a présenté ses excuses suite au courriel contenant les consignes vestimentaires pour la remise des diplômes. Détail qui ne manque pas de piquant : c’est une femme qui serait à l’origine du mail controversé.
Gregory Vanden Bruel
Source