Angleterre. Au moins vingt-deux personnes, dont de nombreux jeunes et enfants, ont été tuées dans un attentat suicide à la sortie d’un concert lundi soir 22 mai à Manchester lorsqu’un homme a déclenché un engin explosif visant à causer un maximum de victimes.
La puissante explosion, qui a également fait 59 blessées, a eu lieu dans le foyer de la Manchester Arena, une salle d’une capacité de 21 000 personnes, à la fin du concert de la pop-star américaine Ariana Grande vers 22 h 30.
« Je peux confirmer que l’assaillant est mort » dans l’attaque. « Il portait un engin explosif improvisé qu’il a détoné pour causer cette atrocité », a déclaré Ian Hopkins, commissaire de police de Manchester à la presse. « La police et les services de renseignement pensent connaître l’identité mais ne peuvent confirmer son nom à ce stade », a précisé Theresa May.
La sœur de Kate Middleton, 33 ans, Pipa, s’est trouvé un mari à sa mesure (anglaise), James Matthews, riche gestionnaire en fonds d’investissement et héritier du titre écossais de Laird of Glen Affric et non Glen Finish (célèbre marque de whisky). Elle s’est mariée en blanc, damned !
Bosnie Herzegovine. Selon les services serbes, ce pays serait après le Kosovo, l’un des grands contributeurs de « foreign fighters » partis combattre aux côtés de Daech et autres djihadistes en Irak et en Syrie. Ceux-ci seraient environ 350, dont beaucoup seraient originaires de Zenica ou du canton de Zenica-Doboj.
Allemagne. L’institut allemand Heildelberg, qui vient de publier son dernier baromètre des conflits, rappelait il y a quelques jours que l’on dénombre en Europe centrale et balkanique près de dix-huit foyers de tensions qui se structurent tous autour de revendications identitaires, pour la plupart sécessionnistes.
La dégradation continue des relations entre la Turquie et l’Allemagne a des répercussions en matière de défense. Les autorités d’Ankara ont interdit à des députés allemands d’effectuer une visite sur la base aérienne turque d’Incirlik, où sont stationnés des éléments de la Bundeswehr, dans le cadre de la coalition contre l’État islamique.
La marine allemande a annoncé qu’elle avait intercepté, le 3 mai, au large de la ville de Misrata (Tripolitaine), un navire battant pavillon libyen chargé d’une cargaison d’armes.
La cargaison interceptée contenait des fusils d’assaut, des mortiers, des armes antichars, des munitions, ainsi qu’une grande quantité de grenades à main. Le navire, qui aurait été affrété pour le compte d’un homme d’affaires de Misrata, provenait du port d’Istanbul.
Italie. Depuis le début de l’année, 50 041 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes, soit une hausse de plus de 45 % par rapport à la même période l’an passé, selon le bilan diffusé par le ministère de l’Intérieur.
Réunis à Rome, les ministres de l’Intérieur des quatre pays ont convenu de mettre en place des centres au Tchad et au Niger, par lesquels les migrants d’Afrique de l’Ouest transitent pour gagner la Libye et, pour certains, l’Europe.
Estonie. Deux chasseurs bombardiers furtifs F-35A Lightning II de l’US Air Force sont venus se familiariser avec le vol au contact de l’espace aérien russe et démontrer le « soutien militaire » de Washington aux pays baltes, maillons faibles de l’Otan.
Pologne. Le groupe israélien Rafael est optimiste sur ses chances de prendre part au contrat de bouclier antimissile polonais Polish Shield, à hauteur d’un milliard de dollars.
Varsovie a ouvert des négociations exclusives avec l’américain Raytheon pour l’acquisition du système Patriot. Si ce contrat aboutit, Rafael serait associé à ce succès en fournissant les missiles d’interception Stunner, qui équipent les lanceurs américains.
Suisse. Les Suisses ont décidé, dimanche par référendum, à 58,2 % de tourner progressivement le dos au nucléaire et de favoriser les énergies renouvelables. Tous les partis avaient apporté leur soutien à la nouvelle loi, à l’exception de la première formation de la Confédération, l’UDC (Union démocratique du centre), populiste, anti-européenne et anti-immigration. La Suisse compte 5 réacteurs nucléaires qui produisent 1/3 de l’électricité du pays.
Espagne. Pedro Sanchez a été réélu à la tête du Parti socialiste espagnol (PSOE) lors d’une primaire interne (50,02 %). Cet économiste, candidat malheureux aux dernières élections, promet un virage à gauche, une opposition ferme au gouvernement conservateur de Mariano Rajoy et un rapprochement avec le parti de gauche radicale Podemos.
Une forte majorité de Catalans (61 %) sont opposés à une déclaration unilatérale d’indépendance de la Catalogne, selon le sondage Metroscopia publié par le quotidien El Pais, mercredi 24 mai. Si les indépendantistes n’arrivent pas à organiser un référendum sur l’autodétermination, ils seraient prêts à lancer la sécession de la région.
Grèce. Lundi 22 mai, à Bruxelles, les créanciers de la Grèce, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI), ne sont pas parvenus à s’entendre sur un allégement de sa dette et le déblocage de nouveaux prêts.
En fait, le pays est au cœur de dissensions qui le dépassent fondamentalement. Si les 19 ministres des Finances de la zone euro et le FMI ne sont pas parvenus à s’entendre, c’est parce que l’Allemagne et le Fonds sont divisés. Pour le FMI, la dette est insoutenable.
Hongrie. Aux abords et dans la capitale, d’immenses affiches représentent le philanthrope juif américain d’origine hongroise George Soros, grimaçant, tirer les ficelles d’une marionnette à l’effigie de Laszlo Botka, un leader de la gauche. Viktor Orban est en campagne et son concurrent est le parti nationaliste Jobbik.
Sur fond de musique angoissante, des spots publicitaires invitent les Hongrois à soutenir le pouvoir en place à Budapest contre « les bureaucrates de Bruxelles », qui défendent George Soros et veulent forcer ce petit pays d’Europe centrale à « accueillir des immigrés ». Dans le même temps, Viktor Orban subit la pression de Bruxelles à cause de la fermeture prévue de l’université financée par Soros.
Russie. La Russie et la Turquie ont signé lundi un accord prévoyant la levée des dernières sanctions russes toujours en vigueur prises contre Ankara depuis une grave crise diplomatique entre ces deux pays. Les détails de l’accord n’ont pas été rendus publics dans l’immédiat.