Rédigé par Blandine Fabre
Béatifié en 2016, le Père Marie-Eugène, carme, est connu pour la fondation de l’Institut Notre-Dame de Vie et son maître ouvrage Je veux voir Dieu. Les deux inspirations doivent beaucoup à sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qui eut une grande influence dans sa vie. Familier lui-même du carmel de Lisieux où il rencontra plusieurs fois les sœurs de la carmélite, il sut s’approprier la doctrine de la plus grande sainte des temps modernes et participa à la répandre. Au sein de ses retraites, comme ici en août 1957, il revient sur cette enfance spirituelle qui loin d’être du quiétisme, demande à l’âme d’exercer les vertus et de savoir s’appuyer sur la force de Dieu. Par la lumière qu’il projette sur cette doctrine, la replaçant dans l’ensemble de l’enseignement de l’Église et la spiritualité vécue à l’époque de sainte Thérèse (qui lui valut bien des incompréhensions et explique la difficulté à diffuser l’intégralité de son message après sa mort), le Père Marie-Eugène conduit sur les voies de la sainteté et surtout de la confiance et du véritable amour de Dieu.
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, Pour la joie de Dieu, Éd. du Carmel, 336 p., 13 €.