Comme chaque année, c’est le grand
n’importe quoi de l’Aïd. Malgré toutes les facilités accordées et les
contorsions, les remontées du terrain démontrent que les pratiques
culturelles et culturelles de l’islam ne peuvent pas s’insérer dans
notre vie quotidienne.
Ce n’est pourtant pas faute d’un matraquage médiatique du type « tout va très bien Madame la marquise »
ou du type village Potemkine. La littérature administrative abondante,
ainsi que les déclarations des autorités montrent une maîtrise sans
faille de la « chose ». Il ne « manque pas un bouton de guêtre »
Un des principaux problème est la
multiplication des abattoirs temporaires ( et non mobiles comme énoncé
souvent de façon erronée). Ils ne peuvent pas assurer des conditions
sanitaires correctes, sachant qu’un abattoir est une installation
classée, donc dangereuse selon le classement Seveso. Les abattoirs
perennes seraient parfaitement en mesure d’assumer cet abattage si les 3
jours effectifs négociés avec les « autorités » musulmanes étaient
effectifs, mais tous les musulmans veulent abattre le premier jour, d’où
un relatif encombrement. Une fois de plus cette population dicte « sa »
loi, c’est à dire la charia.Un arrêt du 29 Mai 2018 de la Cour de
Justice de l’Union Européenne sur une question préjudicielle émanant
d’associations musulmanes de Flandres où les abattoirs temporaires sont
maintenant interdits a donné raison aux autorités, et confirmé les
dangers sanitaires des abattoirs temporaires. Cet arrêt devient donc
ipso facto un règlement applicable dans toute l’Europe, et donc…en
France. Nous n’avons pas pu actionner la justice suffisamment rapidement
avant les vacances pour agir sur l’Aïd du 21 Août, à l’exception de
Montpellier où nous avions une décision à attaquer au Tribunal
administratif. Si notre recours en référé suspension a été rejeté au
motif que toutes les autorisations sont à jour, l’examen au fond sera
fait et d’ici l’an prochain. Et surtout, nous allons attaquer les
organisateurs privés devant les tribunaux de grande instance.
La multiplication, cette année encore,
des cas de trafic d’animaux détenus de façon irrégulière et rapportés
par la presse démontre, s’il en etait besoin que ces pratiques déjà
dérogatoires, sont in-encadrables par des services débordés et ne
désirant pas se mêler d’affaires concernant une communauté
« ombrageuse »
Une vidéo de l’association Stephane
Lamart qui effectue le sauvetage d’un mouton dans un local poubelle
après avoir alerté sans résultat le procureur et la DDPP ( services
vétérinaires) ainsi que des retours de nos délégués notamment en Corse
où les gendarmes leur ont dit qu’ils avaient des ordres de la Préfecture
de ne pas intervenir, démontrent bien qu’il y a un abîme entre les
intentions affichées dans les textes et les actes. Dans son mémoire en
réponse pour un référé suspension plaidé devant le conseil d’État, en
2016, le ministre de l’Agriculture avait bien noté à 2 reprise que les
mesures que nous préconisions entraîneraient des troubles à l’ordre
public ! Tout est dit…
Nous glissons donc de la dérogation
initiale à l’application progressive de la charia, le halal étant une
manière de jihad soft accoutumant la société d’accueil à la charia.
Nous sommes par ailleurs sur un gros dossier dans le Var de trafic de moutons importés, nous vous tiendrons au courant.
Autre problématique : la protection de
l’enfance. Les abattoirs temporaires acceptent, contrairement aux
abattoirs pérennes, la présence des familles avec les enfants, pour
souscrire à l’usage du mouton sacrifié par le père de famille. Cette
accoutumance dès la tendre enfance à l’égorgement sanglant n’est pas
seulement culturel, mais aussi cultuel : Un hadith authentique relate
des paroles menaçantes de Mahomet et sans ambiguïté : « je suis venu à
vous par l’égorgement ». L’actualité montre la multiplication d’actes
criminels qui sont la signature de l’origine de leurs auteurs, même si
les médias cherchent à cacher ou à édulcorer la chose, et il est
difficile de ne pas faire une relation…
Heureusement, quelques voix bien faibles
dans l’islam appellent à une évolution des mentalités, et notamment à
transformer le sacrifice du mouton en un don en argent pour les plus
démunis.
Cette évolution ne pourra se faire que
si nous abandonnons l’attitude laxiste , voire même complice, vis à vis
des usages d’un islam bloqué au VIIe siècle.
Alain de Peretti.
Président de Vigilance Halal
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