2017 avait déjà été l’année d’un terrible record, plus de 100 000
demandes d’asile déposées en France. 2018 n’est pas encore achevé que ce
chiffre annonciateur d’une crise migratoire sans précédent, sera
largement dépassé au 31 décembre prochain.
En effet, à l’issue du premier semestre, la France a déjà enregistré
plus de 60 000 demandes d’asile, une hausse de 16% par rapport à la même
période de 2017 selon les chiffres publiés par l’OFPRA.
C’est là la conséquence dramatique de la loi Asile-immigration voulue
par Emmanuel Macon, qui sous couvert d’accélérer les procédures
concernant le traitement d’asile, est fondée avant tout sur une approche
exclusivement immigrationniste, devant permettre d’accueillir en France
tous ceux qui ont décidé d’y entrer par tous les moyens.
Une politique incompréhensible alors que les Français ont réitéré à une
très large majorité dans diverses enquêtes d’opinion leur refus
d’accueillir des migrants supplémentaires.
Une politique irresponsable alors que ces derniers jours, les violences
commises par des migrants se sont multipliées (Paris, Périgueux…) et que
chacun a pu voir avec effroi les attaques perpétrées à l’acide et à la
chaux vive par des centaines de clandestins à Ceuta pour passer de force
la frontière espagnole.
Alors que l’arrivée de migrants s’accélère notamment avec la complicité
d’ONG immigrationnistes soutenues par l’Union européenne et que le
gouvernement va, en catimini, les récupérer dans les ports maltais et
espagnols, il est désormais indispensable de suivre l’exemple de
l’Italie et de couper immédiatement les vannes de cette immigration de
masse qui ne fera qu’accroître les tensions économiques, sociales,
sécuritaires et culturelles qu’elle suscite déjà.
Le Rassemblement National réitère ses propositions qu’il avait exposées
lors de la discussion parlementaire sur la loi Asile-Immigration
concernant le premier volet :
- Retrouver la maîtrise de nos frontières et sortir de Schengen
- Limiter l’utilisation de l’asile comme filière d’immigration
- Réduire la durée d’octroi du droit d’asile et mettre en place une révision périodique.
- Créer une liste de pays sûrs.
- Raccourcir les délais de délivrance de l’ADA
Communiqué de presse du Rassemblement National