.

.

samedi 8 septembre 2018

Témoignage d’un journaliste allemand sur ce qui se passe réellement à Chemnitz

Témoignage d’un journaliste allemand  sur ce qui se passe réellement à Chemnitz

Un Journaliste allemand raconte ce qui se passe vraiment à Chemnitz

La grande manifestation de Chemnitz et les mensonges: Ce qui s’est vraiment passé.

Un policier se fraye un chemin vers l’échelle de la tribune de la manifestation de l’AfD et déclare que l’opération doit malheureusement arrêter. Il n’y peut rien ajoute-t-il, les ordres viennent de « très haut ». Ensuite, l’agent exige que l’on arrête de filmer.  Sauf que tout est en livestream et que des milliers de personnes assistent à la scène. La raison officielle : « dépassement d’horaire ». C’est bien la première fois que la police met fin à un cortège de protestation pour raison de « dépassement d’horaire ». Il est peu après 19 heures.

Précédemment, les contremanifestants de gauche avaient bloqué le trajet, sans que la police n’intervienne. Le cortège fut contraint à un arrêt assez long. Lorsqu’une déviation fut enfin trouvée, tout en amont de la manifestation, à laquelle participaient plus de 10.000 personnes, celle ci prit fin.
Ce soir là, c’est la ville de Chemnitz qui décide du nombre de participants. Dans un premier temps, elle évoque le chiffre de 6000, alors qu’un observateur averti comprendra de suite que le nombre est minimisé. Plus tard, la ville annonce la participation de 4500 personnes, chiffre sagement relayé par tous les médias dominants.
Alors que la manifestation de la AfD prend fin de manière contrainte, pour les raisons évoquées plus haut, ceux de gauche peuvent se défouler librement dans Chemnitz. Pour eux, pas « d’ordres qui viennent de très haut » et ils ont le droit de manifester aussi longtemps qu’il leur plaît. Du beau linge parmi eux.
L’ex ministre de l’intégration, Aydan Özuguz, le secrétaire général de la SPD, Lars Klingbeil, la ministre-présidente du Land Mecklenburg-Vorpommern, Manuela Schwesig et le vice ministre-président de la Saxe, Martin Dulig, qui sourient joyeusement à la caméra de Özuguz tout en faisant des selfies. Sans oublier la chef des verts, Annalena Baerbock et le chef de la fraction de gauche Dietmar Bartsch.
C’est à 20h30 qu’ils déclarent leur manifestation terminée. Pour ce qui concerne le nombre de participants de gauche, Barbara Ludwig, la maire SPD de la ville, estime le nombre à 3500. Un chiffre surévalué. Pour mémoire, c’est cette même Barbara Ludwig, qui a écrasé à mort un homme dans un fauteuil roulant dans la zone piétonnière, sans que la presse n’en fasse jamais les gros titres. Les manifestants de la maire qui s’étaient réunis sous le mot d’ordre : « du cœur, pas de haine », s’étaient préalablement armés de pierres et ont constamment essayé d’agresser les manifestants AfD jusqu’à ce qu’ils se heurtent à la police.
Le Black Block était venu en grand nombre pour faire honneur à sa réputation. Cette fois il y eut réellement des chasses à l’homme, mais contre les manifestants de l’AfD.
La police twittait à 16h28 : « Des participants de la mouvance « préserver la paix » viennent d’excaver des pierres de la chaussée. Arrêtez ça et montrez « du cœur, pas de haine ».
Il y a toujours des escarmouches entre la gauche et la police, mais surtout des agressions contre les manifestants de l’AfD. Même le chef de parti du Land de Thuringe, Björn Höcke, est attaqué. Tout cela est bien entendu passé sous silence. Il n’est question que de « la haine d’extrême droite ». Entre temps, les journaleux ont trouvé un nouveau sujet favori qui les scandalise dans l’immédiat : « Une équipe de cameramen de la MDR est agressée. » Avec de telles soi-disant attaques contre la liberté de la presse, l’honneur d’une profession déjà bien décriée est sauvé.
Mais que s’est-il réellement passé ? Une équipe de tournage a occupé l’appartement d’un citoyen de Chemnitz, afin de pouvoir filmer à l’aise ces méchants d’extrême droite. Ils ont dû sonner à un grand nombre de logements sans succès. Jusqu’à ce qu’un enfant ouvre la porte d’un appartement. Intimidé, l’enfant a laissé entrer l’équipe. Lorsque le père est rentré, il leur a ordonné de quitter immédiatement son logement. Ce qui est son droit absolu. Il semblerait que l’un des membres de l’équipe soit tombé de l’escalier. La station de télévision a de suite engagé des poursuites. Bien sûr il n’est jamais question de violation de domicile, mais de violence à l’encontre de journalistes.

La soirée fut ainsi sauvée et l’on pouvait à peu près supporter que des dizaines de milliers de personnes aient battu le pavé de Chemnitz.

Cependant, que les manifestants portaient de grands panneaux montrant les victimes des réfugiés de Merkel leur était insupportable. On ne pouvait pas montrer ces images. Ceux qui les publièrent tout de même, comme la Bild Zeitung, soulignait avec ce commentaire: « Panneaux des soi-disant victimes de réfugiés. »
L’état a montré à Chemnitz a qui appartient la rue et les sympathies : à la racaille armée de gauche. Une manifestation pacifique de plus de 10.000 personnes, bloquée par de « courageux activistes » a été prématurément arrêtée pour cause de « dépassement horaire ». C’est l’Allemagne en l’année Merkel 2018. Adieu démocratie, c’était si bien avec toi.

Article de JOUWATCH traduit par Collonia Agripinensis