Jean Ansar ♦
Journaliste.
Charles Maurras a encore frappé.
Désavoués par la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, dans l’affaire Maurras, la quasi totalité des membres du Haut-Comité des commémorations nationales ont riposté mercredi en démissionnant en bloc, dénonçant “la menace de la censure ou de l’autocensure”.
«La décision que vous avez prise, de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l’année 2018 après l’avoir d’abord ratifiée par une préface élogieuse, et d’interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance», ont écrit dix des douze membres de cette instance dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture. «La polémique qui s’en est suivie et la réaction qu’elle a entraînée de votre part nous portent à croire qu’à l’avenir de tels incidents risquent de se reproduire», ont-ils mis en garde. «Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l’autocensure», écrivent-ils. Dans une tribune publiée par Le Monde fin janvier, Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory écrivaient déjà que “commémorer ce n’est pas célébrer”.
Et donc on a eu droit à la réponse du soumis aux migrants Eric Coquerel « Votre idée de la profanation de la nécropole de nos rois, c’est du pur Maurras. »
Circulez l’affaire est entendue, même si le précédent de 2002, où le prêtre de la basilique, le père Bernard Berger, avait autorisé des sans-papiers à s’y installer et d’y vivre dans des conditions de non hygiènes profanatoires cette fois pour nos rois était évidente.
Camille Galic la grande journaliste de l’opposition nationale fait une remarquable présentation de ce dossier qu’elle a travaillé avec Francis Bergeron et d’autres plumes d’un journalisme d’opinion injustement marginalisé.
Pourquoi le pilori permanent pour Maurras et Céline, les plus connus des écrivains certes maudits mais toujours lus comme Brasillach ou Rebatet ?
Pourquoi avoir peur de talents littéraires et de pensées libres même si déviantes par rapport aux normes actuelles, des témoins de leur temps ?
Tout est dit, expliqué dans ce supplément avec une belle lettre ouverte de Bergeron « à son premier ministre ».
C’est le courage politique qui manque, face aux interdits de ceux qui veulent être les seuls à pouvoir être édités car ils sont dans le camp des gentils, même sans talents.
La lettre du haut comité à la ministresse cultureuse de la pensée unique est peut être une hirondelle qui fait le printemps… on peut en douter, un signe en tout cas de la résistance à une censure politique passée au scalpel de l’intelligence journalistique et littéraire dans le supplément de « Présent ».
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Charles Maurras a encore frappé.
Désavoués par la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, dans l’affaire Maurras, la quasi totalité des membres du Haut-Comité des commémorations nationales ont riposté mercredi en démissionnant en bloc, dénonçant “la menace de la censure ou de l’autocensure”.
«La décision que vous avez prise, de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut-Comité au titre de l’année 2018 après l’avoir d’abord ratifiée par une préface élogieuse, et d’interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance», ont écrit dix des douze membres de cette instance dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture. «La polémique qui s’en est suivie et la réaction qu’elle a entraînée de votre part nous portent à croire qu’à l’avenir de tels incidents risquent de se reproduire», ont-ils mis en garde. «Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l’autocensure», écrivent-ils. Dans une tribune publiée par Le Monde fin janvier, Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory écrivaient déjà que “commémorer ce n’est pas célébrer”.
Sacré Maurras. Il n’a jamais autant été, depuis longtemps, dans l’actualité
« Folie immigrationniste », appel « à piétiner notre civilisation » et à « profaner » un « lieu de culte historique » : c’est ainsi que Marine Le Pen définit une manifestation du collectif Coordination des sans-papiers d’environ 80 personnes dans la basilique de Saint-Denis . L’ancienne candidate à la présidentielle n’a pas été la seule à réagir puisque Virginie Calmels, vice-présidente des Républicains, s’est érigée en défenseuse des « racines chrétiennes ». Lydia Guirous, porte-parole du même parti, a elle aussi utilisé le terme « profanation » à propos du « berceau de l’histoire de France »,Et donc on a eu droit à la réponse du soumis aux migrants Eric Coquerel « Votre idée de la profanation de la nécropole de nos rois, c’est du pur Maurras. »
Circulez l’affaire est entendue, même si le précédent de 2002, où le prêtre de la basilique, le père Bernard Berger, avait autorisé des sans-papiers à s’y installer et d’y vivre dans des conditions de non hygiènes profanatoires cette fois pour nos rois était évidente.
On peut discuter du terme de profanateur mais certes pas de celui d’épurateur
Pour s’en convaincre, on se reportera au supplément du journal Présent, quotidien national catholique: « Céline-Maurras – La nouvelle épuration littéraire ».Camille Galic la grande journaliste de l’opposition nationale fait une remarquable présentation de ce dossier qu’elle a travaillé avec Francis Bergeron et d’autres plumes d’un journalisme d’opinion injustement marginalisé.
Pourquoi le pilori permanent pour Maurras et Céline, les plus connus des écrivains certes maudits mais toujours lus comme Brasillach ou Rebatet ?
Pourquoi avoir peur de talents littéraires et de pensées libres même si déviantes par rapport aux normes actuelles, des témoins de leur temps ?
Tout est dit, expliqué dans ce supplément avec une belle lettre ouverte de Bergeron « à son premier ministre ».
C’est le courage politique qui manque, face aux interdits de ceux qui veulent être les seuls à pouvoir être édités car ils sont dans le camp des gentils, même sans talents.
La lettre du haut comité à la ministresse cultureuse de la pensée unique est peut être une hirondelle qui fait le printemps… on peut en douter, un signe en tout cas de la résistance à une censure politique passée au scalpel de l’intelligence journalistique et littéraire dans le supplément de « Présent ».
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