La
Fête du Pays Réel fut une véritable réussite. Comme l’a dit Alain
Escada, président de Civitas, dans son discours final, voilà qui devrait
en faire réfléchir plus d’un, tant dans le domaine politique que
religieux, car cette réussite a été obtenue sans rien renier des
convictions tranchées de ce mouvement catholique qui affiche fièrement
sa devise « DIEU PATRIE FAMILLE » au-dessus de la tribune de ses
intervenants.
A
9h45, ce samedi 24 mars, devant la porte de l’Espace Jean Monnet à
Rungis, la file des visiteurs s’allonge, tandis qu’à l’intérieur ce sont
des dizaines de bénévoles qui s’affairent aux derniers détails et que
plus de 125 exposants terminent leurs installations. Depuis 7h du matin,
des messes se suivent dans une petite salle transformée en chapelle,
auxquelles peuvent assister bénévoles et exposants qui le souhaitent.
A
10h, les portes s’ouvrent au public qui doit d’abord passer entre un
portique de sécurité avant de faire la file à la billetterie. Au même
moment, dans la grande salle des exposants, un moine capucin entame la
bénédiction des stands.
Un
quart d’heure plus tard, dans la salle des conférences, l’abbé Xavier
Beauvais monte à la tribune. Il ouvre la journée par une prière.
Ensuite, brièvement, Alain Escada signale le message reçu de Mgr
Tissier de Mallerais qui regrette de ne pouvoir être présent mais
accorde sa bénédiction à cette Fête du Pays Réel et à ses participants. L’abbé Beauvais prononce alors le premier discours de la journée et fustige vigoureusement la laïcité.
Le
public déambule à sa guise, les uns assistent attentivement à cette
première intervention, les autres découvrent avec surprise l’ampleur des
lieux. La surface dévolue aux exposants a déjà doublé pour cette
deuxième édition de la Fête du Pays Réel.
Lorsque le visiteur entre dans cet espace dédié aux exposants, il voit rapidement une Vierge pèlerine trônant sur un socle.
A sa gauche, est installé le stand de Civitas où des militantes
proposent de prendre la carte d’adhésion ou d’acheter différents
produits marqués du logo au sacré-cœur.
A droite, le stand des Capucins de Morgon répond aux nombreuses
questions que pose un public qui, parfois, vient ici découvrir le
véritable catholicisme. Cette Fête du Pays Réel est aussi un véritable lieu d’apostolat. A deux pas, on trouve les revues Vu de Haut et Marchons Droit.
Très
variées, les conférences sont de grande qualité. A 11h, ce sont trois
femmes qu’Alain Escada fait monter à la tribune. L’historienne Marion
Sigaut démontre avec brio comment la Révolution de 1789 s’est faite
contre la France et les Français. Elle est suivie par la jeune et jolie
Virginie Vota qui démonte en un quart d’heure le féminisme. Ensuite,
c’est Valérie Bugault qui vient expliquer comment les banques
internationales agissent contre les Etats. Voilà un fameux trio de
femmes qui retient l’attention de tout le public.
Dans
la salle des exposants aussi, le visiteur est frappé par la variété de
ce qui est proposé. Il y a là beaucoup de livres, bien sûr, et des
bandes dessinées historiques de qualité. Les éditeurs et les auteurs
voient avec joie un public avide de bonnes lectures. Il y a là aussi des
illustrateurs, des caricaturistes, des peintres. L’accent est également
mis sur les artisans. Le visiteur est ébloui par tant de savoir-faire.
Un relieur expose des ouvrages dignes des musées. Des sculpteurs, les
uns sur pierre, les autres sur bois, exposent un aperçu de leurs œuvres.
Restauration de mobilier, bijoux, jouets en bois, porcelaines et
faïences, blasons, drapeaux, tapisseries, on ne sait plus où donner de
la tête. Il y en a pour toutes les bourses. De même au niveau
alimentaire. Un artisan chocolatier propose ses œufs de Pâque. Les vins
et spiritueux s’alignent à différents endroits. Des monticules de miels
bios, foies gras, pâtés, biscuits, confiseries, thés naturels, viennent
tenter les amateurs de bonnes choses.
Un peu avant midi, l’espace restaurant est à son tour l’objet de convoitise.
La
pause déjeuner permet de se retrouver à table dans la bonne humeur et
de retrouver des amis ou de s’en faire de nouveaux. A la guitare, le
chanteur Christoff entonne La Blanche Hermine…
Tous louent la gentillesse et la disponibilité des bénévoles, l’esprit familial, presque bon enfant, la bienveillance et la courtoisie, qui président à cette journée.
Une
dame nous dit avec une joie non dissimulée que passer une journée
entourée de personnes de qualité, bien élevées et capables de
discernement, est un plaisir devenu si rare qu’on le savoure avec
gourmandise. Cette harmonie est un petit miracle qui redonne du bonheur
et de l’énergie. Et la présence des abbés, des moines et religieux
renforce une atmosphère exceptionnelle.
A
14h, c’est la reprise des interventions dans la salle des conférences.
Pierre Studer, nouveau « patron » de France Jeunesse Civitas lit le
manifeste de cette antenne de Civitas qui vise à élever les âmes de nos
jeunes, les former et les conduire à l’action juste.
Puis Johan Livernette met en évidence les nuisances des forces occultes
qui opèrent contre la France catholique. Il est suivi par Pierre
Hillard qui, avec la précision qu’on lui connaît, décortique l’actualité
du mondialisme.
Il est 15h, le public nombreux est dispersé un peu partout, dans les salles, les couloirs. Les discussions vont bon train. Les auteurs dédicacent à tour de bras.
A
17h, Maître Olivier Wyssa, chargé des relations internationales pour
Civitas, reprend le micro pour décrire comment son expérience politique
assez longue au conseil régional le conforte dans sa critique acerbe de
la démocratie, ce qui pour autant ne justifie pas de déserter le terrain
politique. Carl Lang, président du Parti de la France, poursuit en
revenant sur l’actualité politique.
Vers
17h30, c’est le moment du mot de conclusion. Alain Escada se lance,
comme à son habitude, dans un discours catholique et nationaliste dont
la grande fermeté doctrinale obtient des applaudissements nourris et
répétés. Ici, le public ne veut plus de langue de bois. Le discours
terminé, le chœur Montjoie Saint Denis entonne le chant Claquez bannières de Chrétienté repris par le public.
Cette belle fête n’a pris que deux ans pour devenir indispensable. Tous y retrouvent un oxygène qui renouvelle l’Espérance.
Il faut encore noter que pas un seul journaliste des médias mainstream n’est venu couvrir l’événement.
Pourtant,
avec ses 1.400 participants, cette Fête du Pays Réel dépasse largement
en affluence les 400 personnes présentes au congrès du parti de Florian
Philippot suivi par toutes les télévisions, radios et journaux français.
Cette deuxième Fête du Pays Réel rivalise même en affluence avec le
nombre de présents au congrès de refondation du FN.
Avis à ceux qui veulent agir utilement et concrètement, sans
rien concéder au modernisme, au libéralisme, à la bien-pensance, au
politiquement correct et aux soi-disant valeurs républicaines.