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vendredi 30 mars 2018

Le succès de la Fête du Pays Réel est un signal politique et religieux


La Fête du Pays Réel fut une véritable réussite. Comme l’a dit Alain Escada, président de Civitas, dans son discours final, voilà qui devrait en faire réfléchir plus d’un, tant dans le domaine politique que religieux, car cette réussite a été obtenue sans rien renier des convictions tranchées de ce mouvement catholique qui affiche fièrement sa devise « DIEU PATRIE FAMILLE » au-dessus de la tribune de ses intervenants.

A 9h45, ce samedi 24 mars, devant la porte de l’Espace Jean Monnet à Rungis, la file des visiteurs s’allonge, tandis qu’à l’intérieur ce sont des dizaines de bénévoles qui s’affairent aux derniers détails et que plus de 125 exposants terminent leurs installations. Depuis 7h du matin, des messes se suivent dans une petite salle transformée en chapelle, auxquelles peuvent assister bénévoles et exposants qui le souhaitent.

A 10h, les portes s’ouvrent au public qui doit d’abord passer entre un portique de sécurité avant de faire la file à la billetterie. Au même moment, dans la grande salle des exposants, un moine capucin entame la bénédiction des stands.

 
Un quart d’heure plus tard, dans la salle des conférences, l’abbé Xavier Beauvais monte à la tribune. Il ouvre la journée par une prière. Ensuite, brièvement, Alain Escada signale le message reçu de Mgr Tissier de Mallerais qui regrette de ne pouvoir être présent mais accorde sa bénédiction à cette Fête du Pays Réel et à ses participants. L’abbé Beauvais prononce alors le premier discours de la journée et fustige vigoureusement la laïcité.
Le public déambule à sa guise, les uns assistent attentivement à cette première intervention, les autres découvrent avec surprise l’ampleur des lieux. La surface dévolue aux exposants a déjà doublé pour cette deuxième édition de la Fête du Pays Réel.


Lorsque le visiteur entre dans cet espace dédié aux exposants, il voit rapidement une Vierge pèlerine trônant sur un socle. A sa gauche, est installé le stand de Civitas où des militantes proposent de prendre la carte d’adhésion ou d’acheter différents produits marqués du logo au sacré-cœur.


A droite, le stand des Capucins de Morgon répond aux nombreuses questions que pose un public qui, parfois, vient ici découvrir le véritable catholicisme. Cette Fête du Pays Réel est aussi un véritable lieu d’apostolat. A deux pas, on trouve les revues Vu de Haut et Marchons Droit


Très variées, les conférences sont de grande qualité. A 11h, ce sont trois femmes qu’Alain Escada fait monter à la tribune. L’historienne Marion Sigaut démontre avec brio comment la Révolution de 1789 s’est faite contre la France et les Français. Elle est suivie par la jeune et jolie Virginie Vota qui démonte en un quart d’heure le féminisme. Ensuite, c’est Valérie Bugault qui vient expliquer comment les banques internationales agissent contre les Etats. Voilà un fameux trio de femmes qui retient l’attention de tout le public.


Dans la salle des exposants aussi, le visiteur est frappé par la variété de ce qui est proposé. Il y a là beaucoup de livres, bien sûr, et des bandes dessinées historiques de qualité. Les éditeurs et les auteurs voient avec joie un public avide de bonnes lectures. Il y a là aussi des illustrateurs, des caricaturistes, des peintres. L’accent est également mis sur les artisans. Le visiteur est ébloui par tant de savoir-faire. Un relieur expose des ouvrages dignes des musées. Des sculpteurs, les uns sur pierre, les autres sur bois, exposent un aperçu de leurs œuvres. Restauration de mobilier, bijoux, jouets en bois, porcelaines et faïences, blasons, drapeaux, tapisseries, on ne sait plus où donner de la tête. Il y en a pour toutes les bourses. De même au niveau alimentaire. Un artisan chocolatier propose ses œufs de Pâque. Les vins et spiritueux s’alignent à différents endroits. Des monticules de miels bios, foies gras, pâtés, biscuits, confiseries, thés naturels, viennent tenter les amateurs de bonnes choses.


Un peu avant midi, l’espace restaurant est à son tour l’objet de convoitise.


La pause déjeuner permet de se retrouver à table dans la bonne humeur et de retrouver des amis ou de s’en faire de nouveaux. A la guitare, le chanteur Christoff entonne La Blanche Hermine

Tous louent la gentillesse et la disponibilité des bénévoles, l’esprit familial, presque bon enfant, la bienveillance et la courtoisie, qui président à cette journée. 

Une dame nous dit avec une joie non dissimulée que passer une journée entourée de personnes de qualité, bien élevées et capables de discernement, est un plaisir devenu si rare qu’on le savoure avec gourmandise. Cette harmonie est un petit miracle qui redonne du bonheur et de l’énergie. Et la présence des abbés, des moines et religieux renforce une atmosphère exceptionnelle.


A 14h, c’est la reprise des interventions dans la salle des conférences. Pierre Studer, nouveau « patron » de France Jeunesse Civitas lit le manifeste de cette antenne de Civitas qui vise à élever les âmes de nos jeunes, les former et les conduire à l’action juste.


Puis Johan Livernette met en évidence les nuisances des forces occultes qui opèrent contre la France catholique. Il est suivi par Pierre Hillard qui, avec la précision qu’on lui connaît, décortique l’actualité du mondialisme. 


Il est 15h, le public nombreux est dispersé un peu partout, dans les salles, les couloirs. Les discussions vont bon train. Les auteurs dédicacent à tour de bras.


A 17h, Maître Olivier Wyssa, chargé des relations internationales pour Civitas, reprend le micro pour décrire comment son expérience politique assez longue au conseil régional le conforte dans sa critique acerbe de la démocratie, ce qui pour autant ne justifie pas de déserter le terrain politique. Carl Lang, président du Parti de la France, poursuit en revenant sur l’actualité politique. 


Vers 17h30, c’est le moment du mot de conclusion. Alain Escada se lance, comme à son habitude, dans un discours catholique et nationaliste dont la grande fermeté doctrinale obtient des applaudissements nourris et répétés. Ici, le public ne veut plus de langue de bois. Le discours terminé, le chœur Montjoie Saint Denis entonne le chant Claquez bannières de Chrétienté repris par le public. 

Cette belle fête n’a pris que deux ans pour devenir indispensable. Tous y retrouvent un oxygène qui renouvelle l’Espérance. 

Il faut encore noter que pas un seul journaliste des médias mainstream n’est venu couvrir l’événement. 

Pourtant, avec ses 1.400 participants, cette Fête du Pays Réel dépasse largement en affluence les 400 personnes présentes au congrès du parti de Florian Philippot suivi par toutes les télévisions, radios et journaux français. Cette deuxième Fête du Pays Réel rivalise même en affluence avec le nombre de présents au congrès de refondation du FN. 

Avis à ceux qui veulent agir utilement et concrètement, sans rien concéder au modernisme, au libéralisme, à la bien-pensance, au politiquement correct et aux soi-disant valeurs républicaines