"Je me dois de répondre à ce qui vient
d’être écrit au sujet de Mgr le prince Louis (Alphonse) duc d’Anjou en
tant qu’ancien légitimiste (1953). Certes ce qui devait arriver est
arrivé. Lors de l’annonce du mariage du prince Alphonse (futur duc
d’Anjou et père de Monseigneur) ma personne et celle du cher Guy Augé
avaient averti ce prince des difficultés qui allaient exister
avec l’arrivée d’une petite-fille de Franco. Mais enfin n’oublions pas
que Franco sauva l’Espagne des abominations d’une gauche épouvantable et
qu’il empêcha Hitler de traverser l’Espagne avec son armée pour
atteindre l'Afrique française.
Le prince Alphonse attaqué par un
Orléans en en 1988 pour qu’il ne se dise plus prince, etc., gagna contre
son lointain cousin, et l’année d’après, Alphonse étant décédé en
Amérique du nord en faisant du ski, on vit le jeune prince Louis attaqué
par le même Orléans qui perdit encore. En 1989 ce jeune prince avait le
droit de se dire prince etc, car toutes les prétentions de l’Orléans
croulaient, il pouvait porter les armes d’azur à trois fleurs de lis
d’or, deux et une (donc armoiries du roi), etc. C’était un triomphe
pleinement français. Ancien ministre de la justice Jean Foyer que
j’avais prié de venir à l’aide d’Alphonse avait gagné les deux fois !
Pour l’Etat français tout était clair sans qu’on ait parle de politique.
Certes les clameurs franquistes peuvent
troubler les Légitimistes français, cela va de soi, mais rien ne peut
changer notre ordre de primogéniture pour notre royauté et je pense à
mon Prince qui le 14 juillet dernier a longuement honoré Henri IV dans
Paris, mais sans son épouse et leurs enfants… Tout est difficile.
Le 26 mars 2018 j’ai publié « Quelques considérations sur la mort du comte de Chambord et la Légitimité » (Les Rois souterrains, illustré) et je pense que certains lecteurs de ce jour seront intéressés par ces pages.
Hervé Pinoteau au service depuis le prince Jacques-Henri, grand père du prince Louis, chef de maison."