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mardi 28 août 2018

Échappons au « politiquement correct » !

Le « politiquement correct », c’est penser, et surtout dire, que tout va bien – et notamment subir sans soupir le racket fiscal.
Le « politiquement correct », c’est penser, et surtout dire, que tout va bien – et notamment subir sans soupir le racket fiscal. Pour ma part, aujourd’hui encore, je serai politiquement incorrect, c’est-à-dire (je crois pouvoir l’écrire) intellectuellement honnête.

En premier lieu, je mentionnerai quelques pays modèles qui viennent d’être cités. Selon les statistiques mondiales et officielles récemment publiées, Singapour se place au 1er rang pour la sécurité qui y règne et pour sa propreté. Aussitôt après, on trouve le Japon et la Corée du Sud et, en Europe, un tout petit pays, le Luxembourg. La France, elle, se situe au 25e rang !


Il est vrai, hélas, que l’insécurité y est générale et la saleté sur la voie publique, évidente. Partout, on peut recevoir un mauvais coup, pas seulement autour des campements d’immigrés arabo-africains qui, à Paris, ne désemplissent pas. Chaque jour ou presque, la presse nous apprend qu’un Français a poignardé un autre Français, sans que jamais ce « Français » ne soit décrit. C’est que la nationalité française est devenue universelle, si bien que le Français poignardeur et celui qui est poignardé peuvent être, en réalité, des Maghrébins, des Congolais ou des Chinois !

Il est tout aussi vrai que, dans une rue déserte, vous pouvez être dévalisé sans recours possible, à moins d’utiliser rapidement un 6.35 soigneusement chargé dans votre poche, mais, alors, c’est vous le coupable avec des mois, voire des années, de procédure. C’est la menace judiciaire et l’obligation de faire appel à un avocat qui tentera d’expliquer que la légitime défense n’est ni un délit ni un crime.

Il convient aussi de faire attention au harcèlement sexuel et au viol par le regard (parce que, paraît-il, il y a des regards violeurs, donc soyez prudents). À la belle saison, sortez avec d’épaisses lunettes de soleil.

Plus courante est la menace fiscale. Chaque matin, le courrier peut vous apporter un « redressement fiscal », sauf s’il y a grève de la Poste. Vous passez alors des journées entières à dialoguer avec l’administration fiscale mais, en fin de compte, vous serez perdants. Vous devrez payer et peut-être avec des pénalités.

À ce propos, je dirai un mot de la « croissance ». « Elle est là, la croissance », nous racontait François Hollande. Elle court, elle court la croissance, la croissance du bois-joli, comme le furet, mais on n’arrive pas à l’attraper, d’où des recettes fiscales inférieures à celles qui étaient attendues et une seule solution : augmenter les prélèvements obligatoires. La chanson est bien connue !

Quant à la saleté sur la voie publique, on ose à peine en parler. Sur tous les trottoirs, on se heurte aux « encombrants » avec souvent vue imprenable sur la cuvette cassée des toilettes du voisin et le contenu des poubelles renversées par de pauvres gens qui fouillent les poubelles dans l’espoir de trouver quelque chose d’intéressant.

Nulle part au monde, je n’ai vu un pareil spectacle désolant. On a honte. Il ne faut donc pas s’étonner du classement de la France, pays jugé mal gouverné et mal entretenu. Dans plusieurs pays, d’Extrême-Orient notamment, j’ai constaté que celui qui laissait tomber un mégot sur la chaussée était aussitôt verbalisé par la police. Imposer une telle rigueur en France, ce serait instaurer le fascisme.

Mais l’on m’assure que la police, en fait, commence à verbaliser. Rien que d’y penser, on en meurt d’effroi !

Ce laisser-aller, cette négligence en toutes choses sont-ils dus à la gauche ? Ce n’est pas si simple. Cela est dû à la mentalité française ; la gauche au pouvoir est une conséquence et non une cause. Or nul n’ignore que la mentalité est un phénomène psychologique de masse qui est durable. On ne change pas la mentalité d’un peuple du jour au lendemain ni même de « siècle en siècle ». On en voit les effets en France depuis 229 ans. Vous voyez ce que je veux dire.

Autre constatation : les abus de la presse renforcés par les petites boîtes magiques que tout le monde a dans sa poche, des petites boîtes qui peuvent prendre des photos rétribuées et ainsi vous faire devenir « partenaires de grands événements ». Les paparazzis, eux, sont à l’affût jour et nuit avec leurs téléobjectifs surpuissants dans l’espoir de photographier le chef de l’État en pyjama, ou mieux encore en slip et en couleur, ce qui a évidemment le plus grand intérêt !

LAMBERT CHRISTIAN pour les4verites.com