La restauration manque de bras. Il y aurait de 100.000 à 130.000
places non pourvues à tous les niveaux, de la plonge au service en
salle.
Les raisons de ce désintérêt sont simples : des salaires peu stimulants qui stagnent au niveau du SMIC et des horaires difficiles, qui sont souvent incompatibles avec une vie de famille normale. Pour remédier à cette pénurie de main-d’œuvre, les syndicats de la restauration et un député LREM, Aurélien Taché, proposent de faire appel aux migrants. Ceux qui sont réfugiés politiques peuvent travailler immédiatement sans aucune formalité. Ceux qui sont demandeurs d’asile et qui n’ont pas encore reçu de réponse à leur demande de régularisation ont le droit, en principe, de travailler après neuf mois de présence sur le sol français, mais uniquement dans un secteur manquant de main-d’œuvre, ce qui est le cas de la restauration. Enfin, la catégorie la plus nombreuse, les déboutés du droit d’asile qui devraient avoir quitté la France, n’ont en principe pas le droit d’être embauchés. Cependant, certains le sont quand même et obtiennent des papiers dans la foulée.
Les raisons de ce désintérêt sont simples : des salaires peu stimulants qui stagnent au niveau du SMIC et des horaires difficiles, qui sont souvent incompatibles avec une vie de famille normale. Pour remédier à cette pénurie de main-d’œuvre, les syndicats de la restauration et un député LREM, Aurélien Taché, proposent de faire appel aux migrants. Ceux qui sont réfugiés politiques peuvent travailler immédiatement sans aucune formalité. Ceux qui sont demandeurs d’asile et qui n’ont pas encore reçu de réponse à leur demande de régularisation ont le droit, en principe, de travailler après neuf mois de présence sur le sol français, mais uniquement dans un secteur manquant de main-d’œuvre, ce qui est le cas de la restauration. Enfin, la catégorie la plus nombreuse, les déboutés du droit d’asile qui devraient avoir quitté la France, n’ont en principe pas le droit d’être embauchés. Cependant, certains le sont quand même et obtiennent des papiers dans la foulée.
Le deal paraît donc simple et la solution miraculeuse, mais tout cela
n’est, en fait, que de la propagande pro-migrant de la part de M. Taché.
Ce député se rend bien compte que l’hostilité, en France, envers les
réfugiés n’est pas motivée par le racisme mais par le fait que nous
introduisons, chaque année, 200.000 personnes qui vivent de charité
publique. Les vraies victimes de l’immigration sauvage sont les pauvres
de notre pays à qui on demande de se priver pour subvenir aux besoins
d’autres personnes qui ne sont pas nées en France. M. Murray, dans son
livre sur le suicide de l’Europe, estime à 184 milliards d’euros en dix
ans le prix de l’immigration en Grande-Bretagne. Le montant doit être
comparable de ce côté de la Manche. Au minimum, il est de 16 milliards
chaque année. Si nous n’avions admis sur notre sol que les seuls
réfugiés politiques et renvoyé chez eux les réfugiés économiques, nous
aurions pu, en 2018, augmenter le RSA de 130 € par mois, en sachant que
son montant ne dépasse pas 660 € pour un couple ! Aussi les
bien-pensants essayent-ils de faire croire que les immigrés sont
indispensables à l’économie française, ce qui est une fumisterie.
En Allemagne, aux Pays Bas, où les statistiques ethniques existent et où
on ne censure aucune étude sous prétexte qu’elle va à l’encontre de la
doxa « progressiste », des enquêtes estiment que 90 % des immigrés sont
encore au chômage au bout d’un an de présence, et que ce pourcentage
décroît en moyenne de 15 % par an jusqu’à atteindre un minimum
incompressible de 33 %. Un immigré sur trois sera éternellement au
chômage et vivra de l’aide sociale ! Cela tient au manque de maîtrise de
la langue du pays d’accueil, à l’absence de formation initiale et de
diplômes. Le mythe de médecins et d’ingénieurs se ruant vers l’Occident
s’est effondré depuis longtemps. Pour revenir à la restauration, ces
postes n’intéressant pas les Français n’auront pas plus de succès chez
les immigrés. Croire le contraire reviendrait à mépriser les réfugiés et
les prendre pour une main-d’œuvre taillable et corvéable à merci, à les
prendre en quelque sorte pour des « sous-Français », ce qui est
inadmissible. Mais quoi qu’il en soit, le salut économique ne viendra
pas des immigrés.
Christian de Moliner pour bvoltaire.fr