En publiant un tweet aussi vulgaire qu’intellectuellement indigent en
réaction à un dossier de l’Afrique réelle
consacré à l’économie africaine, Sonia Le Gouriellec, « chercheuse »
à l’IRSEM (Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire) semble avoir
subi l’un de ces coups de chaleur dont le mois d’août est coutumier.
Je ne peux évidemment que me
réjouir de ce que Sonia Le Gouriellec - qui ne publie à peu près rien -, lise
aussi assidûment l’Afrique Réelle.
Néanmoins, comme elle appartient à
l’IRSEM, tout ce qu’elle écrit engage cet organisme rattaché à la Direction
générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS) du Ministère
de la Défense dont les deux principales fonctions sont d’apporter un concours à
l’enseignement militaire supérieur et de soutenir le rayonnement de la pensée
stratégique française.
A ce double titre, l’excellence est attendue de cette
« chercheuse » car, au bout du compte, c’est la vie de nos soldats et
le prestige de nos Armées qui sont en jeu.
Si son tweet fait litière du prestige, pour ce qui est de l’excellence,
Sonia Le Gouriellec s’était déjà
distinguée au mois d’octobre 2017, en signant ès-qualités, une tribune
caricaturant la réalité ethnique que nos unités engagées au Mali, notamment
dans la région dite des « Trois frontières », vivent au quotidien (voir
mon étude sur la région dans le numéro
104 de l’Afrique Réelle).
Or, nos Armées attendent de l’IRSEM autre chose que les hallucinations et
les spasmes de « chercheurs » qui, à défaut d’avoir pu être recrutés
dans les Universités, se sont insolitement enkystés au sein de la nébuleuse de
la Défense.
Incapables de contre-argumentation scientifique respectueuse et
mesurée, ils n’ont, pour tenter d’exister, d’autre alternative que l’invective primaire
sur les réseaux sociaux.
Primaire en effet car, dans la
« discussion » qui suit son « tweet », Sonia Le Gouriellec,
telle une mauvaise élève de CM2, écrit « ça va de paire », commettant
ainsi une double faute majeure, ce qui, au temps des « Hussards noirs de
la République», lui aurait valu une… « paire de claques ».