Un lynchage impressionnant vise
actuellement Jean-Yves Rineau, directeur des ventes de Lactalis et
ancien candidat divers droite aux élections législatives. Son crime ? Avoir rappelé laconiquement les directives de Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce dans un tweet
répondant à Mgr Ginoux, courageux évêque de Montauban, sur les
nouvelles révélations relatives aux prédateurs sexuels cléricaux. On
sait qu’avec l’affaire McCarrick (du nom de cet ancien cardinal
archevêque de Washington qui semble bien avoir été lui-même un prédateur
sexuel, friand de jeunes hommes) et l’énorme dossier de Pennsylvanie,
l’Eglise des Etats-Unis se trouve à nouveau dans la tourmente.
La principale différence avec la crise
de 2002 tient au fait que l’on cerne mieux le problème en évitant de
parler de « pédophilie dans l’Eglise » et que beaucoup d’observateurs
situent enfin le problème où il se trouve en réalité : il s’agit
bel et bien, très majoritairement, d’une attirance de certains clercs
pour les jeunes gens, c’est-à-dire de l’éphébophilie ou de
l’homosexualité et non de la pédophilie. C’est de cela que
parlait Mgr Ginoux, déclarant : « Mgr Morerod a raison. Les victimes
d’abord, la justice tjrs et notre repentance devant tant d’horreur. »
Jean-Yves Rineau ajouta : « D’accord avec une plus une “politique”
renforcée de détéction de l’homosexualité. » Il n’y avait certes pas de
quoi fouetter un chat. C’était ni plus ni moins que les directives de
Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce.
Je n’ai aucune compétence en matière de
discernement de vocation sacerdotale, mais il me semble assez logique,
quand l’Eglise traverse une crise comme celle de 202 ou la crise
actuelle, qu’elle édicte des normes sévères pour restaurer la confiance.
Au passage, je note que bon nombre d’observateurs qui n’avaient pas de
mots assez durs contre Benoît XVI, soupçonné de ne pas réagir assez
fermement contre les prédateurs sexuels, ne disent aujourd’hui plus rien
de ce genre, car il est clair que Benoît XVI a, au contraire, bataillé
ferme, y compris contre de puissants protecteurs du lobby gay au sein de
l’Eglise. Car l’un des problèmes majeurs que révèle l’affaire
McCarrick est que le lobby gay dans l’Eglise fonctionne comme une mafia,
c’est-à-dire qu’il protège les siens, aide à leur promotion jusqu’aux
postes les plus élevés, et impose le silence aux autres clercs.
Comme pour illustrer cette réalité
mafieuse, le lobby LGBT s’est rué sur Jean-Yves Rineau, et harcèle son
entreprise, Lactalis, pour obtenir sa mise à pied. Est-il besoin de
signaler que Jean-Yves Rineau s’est exprimé à titre personnel, sur son
compte personnel, et que c’est un prodigieux abus que de le menacer pour
cela dans sa vie professionnelle ? Mais la « gaystapo » ne s’embarrasse
pas de distinctions aussi primitives que celle qui sépare la vie
publique de la vie privée. Pour la secte homosexualiste, tout doit être public.
Ce totalitarisme menace d’abord les
homosexuels eux-mêmes, dont l’immense majorité préférerait vivre
discrètement, et qui sont en permanence soumis à un chantage au « coming
out ». Et désormais, comme la terreur règne dans la prétendue
communauté gay (qui n’existe pas et qui est le fruit de l’imagination
terroriste des homosexualistes), on s’attaque aux « hétéros ». J’ignore
si Lactalis va céder. Mais je puis d’ores et déjà dire ceci. Ce
lynchage est la preuve éclatante que, contrairement au baratin de
propagande que nous avions entendu lors des débats sur la loi Taubira,
les homosexualistes ne veulent absolument pas l’égalité des droits (qui
était déjà acquise aux homosexuels depuis fort longtemps), mais veulent
imposer à tous leur idéologie. Il ne s’agissait pas, comme le
disaient les discours lyriques de ce temps de « donner de nouveaux
droits à certains, sans en retirer à quiconque » ; il s’agissait
bel et bien de supprimer les libertés de tous les citoyens qui auraient
le mauvais goût de ne pas applaudir au coup de force.
En particulier, il s’agissait de faire
taire la principale puissance de résistance spirituelle en Europe,
l’Eglise catholique. Car, aussi affaiblie qu’elle soit dans notre pauvre
Europe occidentale, l’Eglise catholique, ayant reçu de son divin
Fondateur une anthropologie et une morale sûres, continue à être
l’empêcheuse de tourner en rond pour les puissants du moment, les
nationaux-socialistes ou les marxistes-léninistes jadis, les
relativistes fanatiques aujourd’hui.
Il est remarquable d’ailleurs que Jean-Yves Rineau soit attaqué sur un sujet concernant l’organisation de l’Eglise catholique.
On voit mal en quoi les sectaires, qui détestent cette dernière,
seraient concernés. Je doute que les dirigeants d’Act up ou les amis de
Pierre Bergé, laïcistes exaltés, rêvent du sacerdoce ! Seulement voilà,
si les directives de Benoît XVI sont appliquées, l’Eglise sera, demain
plus encore qu’aujourd’hui, la citadelle d’où viendront les déclarations
les plus nettes sur la nature humaine. Et cela est d’autant plus
insupportable que nos adversaires savent bien, eux, que l’Eglise a
raison. Il faut donc d’urgence la faire taire.
Il faut s’attendre à un difficile affrontement avec cette « gaystapo » dans les années qui viennent. Mais nous ne sommes tout de même pas tout à fait dépourvus de moyens. Je peux clairement annoncer que, si Lactalis cède aux pressions, cela lui coûtera très cher.
Nous serons des milliers à cesser d’acheter leurs produits. Et nous
sommes un tantinet plus nombreux que les homosexualistes : les
puissances économiques les ont jusqu’à présent caressés et flattés parce
que leur poids dans les médias en faisait des « leaders d’opinion » et
que les braves gens ne résistaient point. Mais ce temps-là s’éloigne.
Plus personne ne lit les journaux et le poids du lobby gay dépasse
dorénavant difficilement le périphérique. Quant à l’inertie des braves
gens, ne comptez plus trop sur nous. Vous vouliez du « nouveau monde » ?
Eh bien, soit, allons-y, mais je doute qu’il ressemble à vos fantasmes !
Guillaume de Thieulloy
Directeur du Salon beige