L’émotion
suscitée en juin par l’annonce de l’ignoble profanation du Bataclan est
retombée et les réseaux sociaux n’évoquent presque plus ce sujet comme
si on s’était résigné à l’infamie. Dans ce contexte, une interdiction
parait de plus en plus improbable et si nous ne parvenons pas à
mobiliser nos compatriotes, l’honneur de la France et sa faculté de
résistance seront définitivement ruinés.
De son côté, Médine poursuit
sa marche conquérante et ses spectacles font l’évènement dans les villes
où il se produit devant des publics enthousiastes. Il arbore à présent
une tunique avec une cible pour se présenter comme la victime d’un
fumeux projet d’attentat. Pour la collabosphère, la cause est entendue :
“il faut sauver le soldat Médine menacé par les fachos” et les
soirées des 19 et 20 octobre affichent déjà complet au point qu’une
troisième est envisagée pour répondre à la demande !
On prévoit de saisir les corps
constitués pour exiger une interdiction des concerts mais les chances
de succès de cette démarche paraissent incertaines. Les autorités sont
en effet tétanisées par le risque d’une révolte des banlieues. Par
exemple, les informations qui filtrent peu à peu révèlent que
l’ahurissante visite de Hollande au chevet de Théo a eu pour motif le
souci d’apaiser les « jeunes » à un moment où les services jugeaient
qu’une émeute était imminente. Le pouvoir sait qu’il faudrait recourir à
l’armée pour rétablir l’ordre face à des insurgés fanatisés par la
propagande islamiste et disposant d’armes en abondance. Pour Macron,
cela reviendrait à renoncer à sa vision multiculturelle et à sa
politique d’apaisement vis-à-vis de l’islam.
Une interdiction étant
désormais improbable, la société civile doit se mobiliser et si un
conflit en résulte, ce sera l’occasion d’en finir avec la situation
déplorable que nous subissons depuis plus de quarante ans. Mais ici
encore, ne nous berçons pas d’illusions. L’ampleur de la riposte
dépendra de la position adoptée par les grands partis qui partagent
notre émotion. Je pense donc qu’il convient d’intervenir auprès des
dirigeants du RN, de LR et de DLF pour qu’ils appellent leurs troupes à
s’opposer à ce monstrueux sacrilège. Dans de telles circonstances, les
tergiversations et les calculs politiciens ne sont pas concevables. Pour
ces partis, ce sera leur heure de vérité face à l’opinion.
Pour le moment, un seul point est
acquis. Nous serons un certain nombre devant le Bataclan les 19 et 20
octobre, face à la déferlante des banlieues. Nous prendrons le risque de
nous faire égorger sur place mais on ne peut pas se résoudre à vivre
sans honneur.
Note de Christine Tasin
Il est évident que nous ne resterons pas
les mains dans les poches, nous sommes en train de travailler à une ou
des actions les 19 et 20 octobre prochain, adhérents de RR, lecteurs de
Résistance républicaine et de Riposte laïque, Résistants et patriotes,
réservez vos deux soirées.