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mardi 21 août 2018

Médine pourra-t-il chanter tranquillement le djihad au Bataclan ? Attentisme ou mobilisation ?

Médine pourra-t-il chanter tranquillement le djihad au Bataclan ? Attentisme ou mobilisation ?

L’émotion suscitée en juin par l’annonce de l’ignoble profanation du Bataclan est retombée et les réseaux sociaux n’évoquent presque plus ce sujet comme si on s’était résigné à l’infamie. Dans ce contexte, une interdiction parait de plus en plus improbable et si nous ne parvenons pas à mobiliser nos compatriotes, l’honneur de la France et sa faculté de résistance seront définitivement ruinés.

           De son côté, Médine poursuit sa marche conquérante et ses spectacles font l’évènement dans les villes où il se produit devant des publics enthousiastes. Il arbore à présent une tunique avec une cible pour se présenter comme la victime  d’un fumeux projet d’attentat. Pour la collabosphère, la cause est entendue : “il faut sauver le soldat Médine menacé par les fachos” et les soirées des 19 et 20 octobre affichent déjà  complet au point qu’une troisième est envisagée pour répondre à la demande !
          On prévoit de saisir les corps constitués pour exiger une interdiction des concerts mais les chances de succès de cette démarche paraissent incertaines. Les autorités sont en effet tétanisées par le  risque d’une révolte des banlieues. Par exemple, les informations qui filtrent peu à peu révèlent que l’ahurissante visite de Hollande au chevet de Théo a eu pour motif  le souci d’apaiser les « jeunes » à un moment où les services jugeaient qu’une émeute était imminente. Le pouvoir sait qu’il faudrait recourir à l’armée pour rétablir l’ordre face à des insurgés fanatisés par la propagande islamiste et disposant d’armes en abondance. Pour Macron, cela reviendrait à renoncer à sa vision multiculturelle et à sa politique d’apaisement vis-à-vis de l’islam.

          Une interdiction étant désormais improbable, la société civile doit se mobiliser et si un conflit en résulte, ce sera l’occasion d’en finir avec la situation déplorable que nous subissons depuis plus de  quarante ans. Mais ici encore, ne nous berçons pas d’illusions. L’ampleur de la riposte dépendra de la position adoptée par les grands partis qui partagent notre émotion. Je pense donc  qu’il convient d’intervenir auprès des dirigeants du RN, de LR et de DLF pour qu’ils appellent leurs troupes à s’opposer à ce monstrueux sacrilège. Dans de telles circonstances, les tergiversations et les calculs politiciens ne sont pas concevables. Pour ces partis, ce sera leur heure de vérité face à l’opinion.

Pour le moment, un seul point est acquis. Nous serons un certain nombre devant le Bataclan les 19 et 20 octobre, face à la déferlante des banlieues. Nous prendrons le risque de nous faire égorger sur place mais on ne peut pas se résoudre à vivre sans honneur.

Note de Christine Tasin

Il est évident que nous ne resterons pas les mains dans les poches, nous sommes en train de travailler à une ou des actions les 19 et 20 octobre prochain, adhérents de RR, lecteurs de Résistance républicaine et de Riposte laïque, Résistants et patriotes, réservez vos deux soirées.