En
attendant la série d’un Arsène Lupin noir à la télévision avec Omar Sy,
c’est sous les traits d’Alexandre Benalla que de nombreux internautes
ont cru déceler le célèbre et facétieux gentleman cambrioleur qui joue
mille tours à la police. En effet le coffre-fort d’Alexandre
Benalla que la police devait perquisitionner au domicile du favori de
l’Elysée suite à sa garde-à-vue, a disparu mystérieusement dans la nuit
du 19 au 20 juillet 2018 en dépit des scellés apposés sur la porte du
domicile...
En effet
ce jour-là, suite à son interrogatoire, Alexandre Benalla, présent, a
refusé de remettre ses clefs à la police et il a refusé d’appeler sa
femme pour qu’elle les leur apporte. D’autre part aucun serrurier ce
jour-là n’était en mesure d’ouvrir le système sophistiqué de la serrure.
Tant et si bien qu’à 21 heures les policiers astreints aux heures
légales de perquisition ont été obligés d’abandonner la visite
domiciliaire non sans avoir apposé des scellés, assez succincts si on en
croit le Canard enchainé. De retour à 6 heures 35 le lendemain matin
avec l’équipement adéquat, le coffre-fort s’était volatilisé dans la
nuit. Mais où est donc votre coffre-fort ? se sont demandé les
enquêteurs:
Et cela nonobstant les scellés et nonobstant la perquisition en cours…Aucune trace, cependant, d’une armoire forte censée contenir des armes et évoquée par Alexandre Benalla au cours de sa garde à vue, selon une source proche du dossier, confirmant une information du Canard enchaîné. Celui-ci, filmé le 1er mai en train de molester des manifestants place de la Contrescarpe à Paris, a été mis en examen pour « violences en réunion » dans cette instruction confiée à trois juges. Au cours de sa garde à vue, l’ancien collaborateur de l’Élysée a affirmé que ses armes « sont déclarées » et que l’armoire en question « a dû être emmenée en lieu sûr par une personne ». Benalla a invoqué un « souci de sécurité », étant donné que son domicile « a été identifié par les journalistes ». « Mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela », a-t-il ajouté, selon la source proche du dossier. Face au magistrat, au cours de son interrogation de première comparution, il a précisé ensuite avoir demandé à « un ami » d’aller chercher sa femme et « de récupérer tout ce qui pouvait être volé […] et notamment les armes », a ajouté cette source. Source Le Point
Ben voyons!Alexandre Benalla se trouve dans l’impossibilité de dire où est passée l’armoire. « Aucune idée, répond le gardé à vue. Elle a dû être emmenée dans un lieu sûr par une personne, mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela. » Une version confirmée par L’Obs, qui va un peu plus loin. Selon l’hebdomadaire, le chargé de mission de l’Elysée aurait demandé à un ami de mettre en « lieu sûr » les armes qui se trouvaient chez lui. Devant les enquêteurs, Alexandre Benalla se défend de toute volonté de dissimulation. Il a simplement agi par « souci de sécurité et de responsabilité » après que son appartement a été « identifié par les journalistes ». Source challenges.fr
Le mystère reste entier. Un
mystère que les policiers approfondiront peut-être s’ils arrivent à
s’extirper des influences élyséennes et autres maçonniques, si
nombreuses dans cette affaire où Emmanuel Macron et sa femme Brigitte
semblent être, tout comme Vincent Crase et Benalla, eux aussi affiliés à
la Grande Loge Nationale de France (GLNF) .
Combien
d’armes contenait cette armoire forte en réalité, et que pouvait-elle
contenir d’autre encore ? En tout cas, fallait-il qu’elle contint des
choses compromettantes pour que le protégé de Macron ait fait
obstruction à sa perquisition avec le culot de celui qui sait qu’il est
protégé ! Comment en quelques heures ce coffre, qui comme tout
coffre-fort a été étudié pour ne pas être déplacé, a-t-il pu être emmené
sans que les voisins ne voient rien ou ne soient interrogés ? Pourquoi
ne s’être pas contenté de retirer les armes et autres éventuels objets,
documents (?) plutôt que d’enlever ce coffre désormais « perdu » comme
s’il était compromettant en lui-même?… Bien que… M. Benalla l’a
tout-de-même retrouvé pour retirer les quatre armes qu’il a fini par
remettre à la police, mais il ne lui a pas remis le coffre. Ainsi volent
les coffres-forts en Macronie au nez et à la barbe de la police et
autant en emporte le vent…
Mais
après tout qu’y a-t-il a redire aux joyeuses facéties de l’Arsène Lupin
élyséen ? Sinon que si les internautes s’en offusquent ce ne peut être
que de la faute des agents secrets de la Russie qui probablement ont
activé le Monde et l’ensemble des gros médias qui ont en
premier rapporté l’affaire. C’est en tout cas le point-de-vue que défend
sans plaisanter une ONG très sérieuse basée à Bruxelles, dénommée EU
DisinfoLab, bref un laboratoire chargé de traquer les fausses nouvelles.
Entendez les nouvelles qui n’arrangent pas l’Oligarchie et autres dieux
de l’Olympe.
Une ONG qui a déjà remporté quelques succès éclatants au profit de Jupiter lors de la «publication des MacronLeaks» le
5 mai 2017, deux jours avant le second tour de l’élection
présidentielle française, en retraçant la diffusion sur les réseaux
sociaux des e-mails de l’équipe de campagne du candidat Macron.
« Cette fois, l’ONG s’est penchée sur la diffusion de l’affaire Benalla sur Twitter, et sur son ampleur. «4 millions de tweets, c’est du jamais vu en France», note Alexandre Alaphilippe, directeur exécutif du EU Disinfo Lab, interrogé par BFM. «Pour #Balancetonporc, lancé à la suite du scandale Harvey Weinstein, nous étions autour de 780 000 tweets. Pourtant, environ 250 000 comptes se sont exprimés sur le sujet dans les deux cas», détaille-t-il.Une confirmation de la portée de l’affaire Benalla ? Pas vraiment pour EU Disinfo Lab, qui y voit l’empreinte de comptes «pro-russes». Usant d’un concept métaphorique, le fondateur de l’ONG, Nicolas Vanderbiest affirme reconnaître l’influence d’un «écosystème russophile». »«4 millions de tweets, mais 1% des utilisateurs ont publié 44% des contenus. 25% sont en corrélation avec des comptes russes», affirme l’ONG qui utilise un outil d’analyse, Visibrain, qui permet de transformer des pans de la twittosphère en nuages de comptes selon leurs relations (abonnements, retweets…).Ce qui laisse tout de même plus de 2,6 millions de tweets qui auraient échappé à l’influence supposée de prétendus admirateurs de la Russie. » Source RT
En résumé, le 18 juillet, Le Monde dévoile l’affaire Benalla, le collaborateur fantôme de l’Elysée est identifié dans une vidéo
tournée plus de deux mois plus tôt, qui fait la joie des réseaux
sociaux depuis lors. Alexandre Benalla y est vu molestant une personne,
en marge de la manifestation du 1er mai. Depuis les révélations fusent
dans la presse ou en auditions de personnalités concernées dans les
Parlements, et il ressort clairement de ces auditions que l’Elysée, la
préfecture de police ainsi que le ministère de l’Intérieur connaissaient
la vidéo dès le 2 mai. L’Elysée a prétendu sanctionner son adjoint au
chef de cabinet avec 15 jours de mise-à-pied qui ne semblent pas avoir été effectués
et avec une privation de 15 jours de salaires qui clairement n’a pas
été concrétisée. Et bien à rebours des sanctions le favori de M. Macron
s’est vu attribué le 9 juillet un appartement dans le parc résidentiel
de l’Élysée. Il est vrai qu’il apparaît que M. Benalla avait commencé de
mettre en œuvre une sorte de garde prétorienne élyséenne; une garde
fantôme et privée qui aurait agi par-dessus la tête des corps
constitués, ce qu’on appelle vulgairement une barbouzerie.
Le Monde a
consacré sept unes entre le 20 et le 27 juillet à cette affaire. Le
reste de la grosse presse n’étant pas en reste. En outre, TF1 et le JDD ont
offert une tribune à Alexandre Benalla, parsemé de mensonges et
incohérences. Tout cela probablement cornaqué depuis le Kremlin, cela va
de soi, tandis que Jupiter n’a pas encore jugé utile de s’expliquer de
tous ces mensonges, passe-droits et incohérences à tiroirs, devant les
Français.
Ainsi va
la France sous l’étreinte jupitérienne. Mais oui, mais c’est bien sûr!
Il suffisait d’y penser, dés que l’opinion publique s’alarme d’abus de
pouvoirs, il suffit de faire traquer ceux qui les dénoncent par les
magistrats comme agents de l’étranger! D’ailleurs une loi sur les
« fakes news » n’a-t-elle pas été votée par le Parlement dernièrement ?