Février est un mois important pour tout nationaliste. C’est le mois
des « Six-Février ». Le mois du souvenir. Le mois où une fois par an, le
militant se rappelle avec plus d’intensité encore qu’il est le garant
de l’œuvre civilisatrice de ses parents. Car une nation est comparable à
un arbre : plus ses racines s’enfoncent profondément dans le sol et
plus ses branches montent haut dans le ciel. Si, au sein de la nation,
le mythe enflamme les énergies communes, le culte des anciens et des
héros contribuent à forger l’âme d’un peuple, il est le révélateur d’un
destin commun puisqu’il émane d’un passé commun. Et c’est parce qu’en
nous brûle ce feu éternel de la mémoire que, même dépouillé de tout bien
matériel, nous possédons une immense richesse, forte de 2 500 ans
d’histoire. Là est le trésor de l’homme.
En février, le nationalisme fête l’anniversaire de deux événements majeurs, révélateurs à la fois de l’exemple à suivre et des erreurs à ne pas commettre.
Exemple à suivre que celui de l’engagement de Robert Brasillach et de l’idéal qu’il a servi jusqu’au sacrifice suprême. Le 6 février 1945, il affronte la mort avec un courage exemplaire. La perle de sang qui roule sur son front, habituellement encombré de son éternelle mèche tombante, symbolise à jamais la pureté de nos sentiments. « Le sang qui coule est toujours pur ». C’est le sang du poète qui nourrit, aujourd’hui, nos aspirations, ce sang qui rend fort, qui ordonne alors que l’honneur nous conduit, cette sève dans laquelle chaque nationaliste puise la volonté de se battre Robert Brasillach fait partie des guerriers qui, selon Péguy, « sont grands non parce qu’ils tuent mais parce qu’ils savent mourir. »
Autre exemple à suivre, le sacrifice des morts du 6 février 1934 dont nous fêtons cette année le 80e anniversaire. Le vaste mouvement de colère qui ce jour-là embrase Paris s’inscrit dans un grand élan romantique d’espoir nationaliste, né dans la rue au cœur des peuples européens, au début du siècle. Il est le symbole du peuple debout, luttant pour abattre le régime parlementaire gangrené par les escrocs et les voleurs.
Par leur sacrifice, la journée du 6 février reste une référence, mais l’acte politique s’est avéré inefficace. Parce qu’il découle d’une volonté d’abattre un gouvernement, de chasser des hommes du pouvoir, sans remettre en cause de façon fondamentale le régime. En ce sens, le communiqué publié au lendemain de la journée d’émeute par l’Union nationale des combattants (UNC) qui a participé à la manifestation est très révélateur de ce manque de volonté réellement révolutionnaire des nationaux : « Le gouvernement de la nuit tragique a eu peur et a fui ! Vous avez gagné la bataille et quelle victoire pour l’avenir de la France ! » L’avenir de la France en 34 nous le connaissons, c’est le Front populaire en 36 et la guerre et la défaite militaire en 40 !
Le régime démocratique avec son expression parlementaire porte en lui de façon endémique toutes ses tares et ses défauts. Il ne peut être à terme qu’antinational puisqu’il consacre le règne de l’argent et le pouvoir de la finance. Vouloir restaurer la nation sans remettre en cause le régime, avec ses références, ses chants, ses symboles et son fonctionnement politique, au pire du crime contre la nation. Ce changement radical aussi bien du point de vue politique que philosophique n’est possible que s’il est mené par des hommes possédant les mêmes signes de ralliement, animés d’un même idéal, moteur de toutes les actions, formés à une même doctrine et étant d’accord sur l’avenir comme sur le passé. Ceci est l’apanage exclusif des révolutionnaires.
En février, le nationalisme fête l’anniversaire de deux événements majeurs, révélateurs à la fois de l’exemple à suivre et des erreurs à ne pas commettre.
Exemple à suivre que celui de l’engagement de Robert Brasillach et de l’idéal qu’il a servi jusqu’au sacrifice suprême. Le 6 février 1945, il affronte la mort avec un courage exemplaire. La perle de sang qui roule sur son front, habituellement encombré de son éternelle mèche tombante, symbolise à jamais la pureté de nos sentiments. « Le sang qui coule est toujours pur ». C’est le sang du poète qui nourrit, aujourd’hui, nos aspirations, ce sang qui rend fort, qui ordonne alors que l’honneur nous conduit, cette sève dans laquelle chaque nationaliste puise la volonté de se battre Robert Brasillach fait partie des guerriers qui, selon Péguy, « sont grands non parce qu’ils tuent mais parce qu’ils savent mourir. »
Autre exemple à suivre, le sacrifice des morts du 6 février 1934 dont nous fêtons cette année le 80e anniversaire. Le vaste mouvement de colère qui ce jour-là embrase Paris s’inscrit dans un grand élan romantique d’espoir nationaliste, né dans la rue au cœur des peuples européens, au début du siècle. Il est le symbole du peuple debout, luttant pour abattre le régime parlementaire gangrené par les escrocs et les voleurs.
Par leur sacrifice, la journée du 6 février reste une référence, mais l’acte politique s’est avéré inefficace. Parce qu’il découle d’une volonté d’abattre un gouvernement, de chasser des hommes du pouvoir, sans remettre en cause de façon fondamentale le régime. En ce sens, le communiqué publié au lendemain de la journée d’émeute par l’Union nationale des combattants (UNC) qui a participé à la manifestation est très révélateur de ce manque de volonté réellement révolutionnaire des nationaux : « Le gouvernement de la nuit tragique a eu peur et a fui ! Vous avez gagné la bataille et quelle victoire pour l’avenir de la France ! » L’avenir de la France en 34 nous le connaissons, c’est le Front populaire en 36 et la guerre et la défaite militaire en 40 !
Le régime démocratique avec son expression parlementaire porte en lui de façon endémique toutes ses tares et ses défauts. Il ne peut être à terme qu’antinational puisqu’il consacre le règne de l’argent et le pouvoir de la finance. Vouloir restaurer la nation sans remettre en cause le régime, avec ses références, ses chants, ses symboles et son fonctionnement politique, au pire du crime contre la nation. Ce changement radical aussi bien du point de vue politique que philosophique n’est possible que s’il est mené par des hommes possédant les mêmes signes de ralliement, animés d’un même idéal, moteur de toutes les actions, formés à une même doctrine et étant d’accord sur l’avenir comme sur le passé. Ceci est l’apanage exclusif des révolutionnaires.
« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seules les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution Nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. » (Robert Brasillach, Notre Avant-Guerre)