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mardi 6 mars 2018

Sécurité : le devoir d’un État

Bernard Plouvier ♦ Auteur, essayiste.

Tout le monde raisonnable en est d’accord : la situation en France (et aux ex-colonies devenues Dom-Tom) est explosive.
L’existence de zones de non-droit, l’explosion des actes de violence physique sont infiniment plus graves que les « incivilités » et les cambriolages que les journalistes ont l’ordre de mettre en avant, de façon à ce que l’arbuste cache la forêt des véritables menaces.
Et l’on a l’impression qu’il en va de même partout en Europe occidentale et scandinave. On parle des vols à la tire et du racket, pour camoufler les viols et les assassinats ; on évoque les « incivilités » pour masquer le racisme effarant des extra-Européens envahissant notre continent.
Tout d’un coup, notre ministre de l’Intérieur, chaudement applaudi par ses confrères ministres et notre  Président, se lance dans un effet d’annonce. Il va réduire « l’insécurité » par son remède miracle : la police de proximité.
Nous prendrait-il pour des amnésiques ? Car, du temps du grandiose Mitterrand, le Président de l’entrée dans l’économie globale et le brassage des races, et du non moins grandiose Chirac, le Président Black-Beur, on nous a promis que tout irait mieux grâce aux « ilotiers »… et l’on parlait déjà de « police de proximité ».
De nos jours et pour faire plus sérieux, on use non seulement du comique de répétition mais aussi du pléonasme et on lance le slogan de « police de proximité au quotidien » !
En réalité, si l’on prenait l’avis des Français de souche européenne, on obtiendrait des avis qui ne pourraient que terroriser nos vrais maîtres : rétablissement de la peine de mort pour les assassins, castration des violeurs, tir à balles réelles en cas d’émeute ou d’agression des forces de l’ordre, refus d’accueillir le moindre « réfugié-immigré » d’origine extra-européenne et retour massif au continent d’origine des sans-travail, délinquants, mahométans faisant dans l’import-export du Djihâd. Enfin, il paraîtrait logique de se séparer de tous les territoires exotiques, à l’exception de ceux peuplés d’Européens qui peuvent difficilement se plaindre de notre prétendu « racisme colonialiste ».
Certes, la situation est explosive, mais vouloir faire semblant de les résoudre avec des petits moyens déjà essayés sans le moindre succès – ce qui est logique : on n’éteint pas un incendie avec une cuillere à café d’eau, fût-elle sucrée -, c’est à la fois se moquer du bon peuple, celui des contribuables, et faire preuve d’absence de sens moral.
Lorsque l’on est à la tête d’un État, le premier devoir est d’y assurer l’Ordre, ce qui commence par la sécurité des personnes et ensuite celle des biens.

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