Le Premier ministre Edouard Philippe a dévoilé lundi un nouveau plan contre le racisme et l'antisémitisme, avec l'ambition de mener une lutte sur la Toile. Ce
deuxième plan, qui couvre la période 2018-2020, fait suite à un premier
dispositif lancé dans un contexte de flambée des actes antisémites et
antimusulmans après les attentats de 2015. Souhaitant afficher sa
mobilisation sur ce dossier, le Premier ministre était flanqué de huit
membres de son gouvernement lundi, au Musée de l'histoire de l'immigration à Paris. Tout un symbole.
Une mission travaillera, avec en tête
l'exemple de l'Allemagne, qui menace d'amendes pouvant aller jusqu'à 50
millions d'euros les grands réseaux sociaux s'ils ne retirent pas sous
24 heures les propos haineux.
Le gouvernement prévoit de renforcer les effectifs de la plateforme de signalement de contenus illicites PHAROS."On ne me fera jamais croire que les réseaux sociaux seraient des espaces hors-sol. Pour moi, tout ce qui est publié et diffusé en France, est publié et diffusé en France. Et doit donc répondre aux lois de la République".
Des personnes condamnées à des travaux d'intérêt général pourraient être affectées, dans des associations, à des tâches de modération et de signalement de propos.
Le plan prévoit la création d'une "équipe nationale d'intervention rapide" chargée "d'épauler les enseignants" confrontés à des situations conflictuelles.
On ne sait pas si le racisme anti-blanc, très présent sur les réseaux, sera concerné...
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