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Depuis le 6 décembre
2015, l’Antipresse a publié 143 lettres hebdomadaires, 546 articles
originaux, 79 tribunes («passagers clandestins»), 944 brèves («mains
courantes»), 144 citations d’auteurs («pains de méninges»).
Avis de travaux
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domaine (antipresse.net), il se peut que certaines parties du site
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excuser!
Au menu du DRONE cette semaine
LE BRUIT DU TEMPS par Slobodan Despot
Les Contrebandiers (3)
Un conte du Nouvel Age
Résumé des épisodes précédents. «Tête
d’ampoule», le curieux personnage macrocéphale recueilli près d’un
impact d’OVNI dans le nord de la Norvège, raconte à des enquêteurs
médusés la raison de sa présence sur Terre. Si lui et ses semblables ne
sont que d’inoffensifs contrebandiers, il existe selon lui d’autres
espèces de «visiteurs» aux intentions bien plus préoccupantes.
CANNIBALE LECTEUR de Pascal Vandenberghe
Monsieur Léon, le meilleur ami du monde (2)
Poursuite de notre
découverte de Léon Werth, ce personnage intransigeant — autant avec ses
amis qu’avec ses adversaires! — au nom d’une valeur non négociable à ses
yeux: la sincérité.
Passager clandestin
Sébastien Fanti: l’avenir au quotidien
Sébastien Fanti, avocat bien
connu, spécialiste du droit de l’internet et préposé à la protection
des données du canton du Valais, fut le «passager clandestin»
de l’Antipresse n° 42 du 18.9.2016. Nous lui avons demandé de nous
livrer quelques aperçus de la manière dont le règne des technologies de
l’information va concrètement modifier nos vies, tant du point de vue
des solutions qu’elles apportent que des problèmes qu’elles peuvent
susciter ou aggraver. Il nous livre la première de ses «chroniques
techno-futurologiques» en commençant par un exemple relativement banal:
la gestion des accidents de la circulation.
Turbulences
SYRIE | Les bons et les méchants morts civils
Le Temps ne fait pas dans la nuance. En Syrie, la Russie a cassé les pots et fait maintenant payer l’Europe pour les réparer. Dans son éditorial du 16 août,
notre grand quotidien dénonce l’opération de propagande orchestrée par
l’armée russe à propos du retour de quelques centaines de réfugiés
syriens au pays. Après avoir transformé la Syrie en un champ de ruines —
à elle seule? —, la Russie se donnerait les beaux rôles en jouant la
partition de la «pax russiana» (on devrait dire plus justement «pax
russica»). Une opération médiatique qui aurait confiné à la
pantalonnade!
La répartition entre bons et
méchants a été faite depuis si longtemps qu’elle en est devenue
caricaturale. Dans sa grande impartialité, Le Temps pourrait aussi se
pencher sur la musique de la «pax americana». Voilà bientôt trente ans
que les Etats-Unis, avec la complicité de l’OTAN, «pacifie»
l’Afghanistan. Sait-on combien de réfugiés sont rentrés au pays? Plus
près de nous, les bienfaits de l’intervention en Libye des USA et de
leurs alliés seraient plus évidents pour nous autres Européens, si le
flux de réfugiés qui transitent par la Lybie commençait seulement à
s’inverser. Intéressant aussi de noter que l’armée nationale libyenne,
ou ce qu’il en reste, vient de demander à la Russie de l’aider à sortir
le pays du chaos et à y ramener la paix.
Sans parler du Yémen, où les USA,
sous couvert de «coalition saoudienne», n’ont pas peur des dégâts
collatéraux que leur lutte peut entraîner pour la population civile,
comme la récente attaque d’un bus scolaire qui a fait 51 morts, dont 40 enfants, et 79 blessés, dont 56 enfants. Lu dans Le Monde: « La
guerre qui dure (au Yémen) depuis 2015, sans perspective de solution en
vue, a fait quelque 10’000 morts et provoqué “la pire crise
humanitaire” au monde selon l’ONU».
JMB 24.08.2018
Pain de méninges
De la civilisation et de la barbarie
L’heure est à la guerre. Les Achéens
construisent un mur défensif. Le poème tisse la dialectique de
l’assiégeant et de l’assiégé. Jusqu’alors l’offensive revenait aux Grecs
et les Troyens se terraient à l’ombre de leurs remparts. Les uns
viennent de la mer, les autres vivent dans l’opulence. Les uns
envahissent, les autres se protègent. Message d’Homère pour les temps
actuels: la civilisation, c’est quand on a tout à perdre; la barbarie,
c’est quand ils ont tout à gagner. Toujours se souvenir d’Homère à la
lecture du journal, le matin.
— Sylvain Tesson, Un été avec Homère
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