Plaidoyer pour le rétablissement de la peine de mort
Bernard Plouvier
Le
15 octobre 2015, un petit garçon d’âge pré-pubère avait été poignardé à
mort par un psychotique dans une cité lorraine. Fin juillet 2018, un
jeune homme est tué par deux rejetons de l’immigration extra-européenne.
Depuis 2015, des assassins djihadistes ont tué plus de deux cents
Français : à l’arme blanche, à l’arme à feu et à la voiture-bélier.
Au-delà
de l’actualité et des réactions de colère & d’indignations qu’elle
génère, il convient de réfléchir à un grave problème de société pour
lequel le peuple souverain de France (et celui d’autres pays européens,
d’ailleurs) n’a jamais été consulté : l’injustice profonde représentée
par l’abolition de la peine de mort.
Il
est devenu monnaie courante de voir sortir d’hôpital psychiatrique,
nantis pour l’occasion de l’étiquette « équilibrés », des fous
dangereux : psychotiques enfermés pour cause de délire, sociopathes,
psychopathes violents. De fait, à l’heure des antipsychotiques, tout
malade chez lequel un diagnostic a été posé suffisamment tôt peut être
stabilisé par son traitement… à condition qu’il soit régulièrement pris
et c’est là que le bât blesse.
Le
psychotique de forte conscience morale (ou éthique, comme on voudra)
prend son traitement, à la fois parce qu’il se sent mieux avec lui que
sans lui, même s’il endure d’inévitables effets secondaires, et parce
qu’il ne veut pas ou plus nuire à autrui : ses proches, ses collègues de
travail, etc.
Le
psychopathe violent (tous ne le sont pas), le sociopathe, le
psychotique dépourvu de conscience sociale abandonnent vite leur
traitement, parce que cela leur plait de terroriser autrui, de faire
mal, de blesser physiquement ou moralement. Tous les médecins le savent,
mais nul dans le monde merveilleux des politiciens ne demande l’avis
des vrais praticiens, se contentant de celui, inexpert ou intéressé,
d’avocats ou de médecins de papier, membres d’une secte, d’un parti
politique ou piliers de salon parisien.
Quant
aux terroristes, quelle que soit leur motivation – politique ou
religieuse -, ce sont des adeptes de la pure joie de nuire. Leur foi ne
sert que d’alibi moral à l’épanouissement de leur perversité.
De
toute antiquité et dans toute civilisation orientée vers le « Bien
commun », on admet comme légitime la défense de qui est réellement et
immédiatement menacé dans sa vie ainsi que le principe de la protection
des citoyens honnêtes par les forces de l’ordre. C’est en grande partie
pour que soit assurée la sécurité des personnes que l’on paie des
impôts.
Il
est parfaitement légitime de se moquer des éjaculations verbales
d’avocats sur la non-exemplarité de la peine de mort et pour une
excellente raison : aucune étude scientifique n’a jamais été réalisée
sur le sujet. Bien au contraire, de nombreuses études éthologiques et
sociologiques (notamment celles menées sur des jumeaux éduqués
séparément) ont démontré l’innéité – pour au moins 80% - des
comportements animaux, dont ceux des humains.
Qu’on
veuille le reconnaître ou non importe peu : la récidive est
génétiquement programmée chez les assassins et les violeurs, après qu’on
les ait libérés de prison, souvent de façon anticipée pour raison de
« bonne conduite ».
L’ego
surdimensionné et les professions de foi de pénalistes vexés par la
condamnation à mort d’un de leurs clients (et par la mauvaise publicité
qu’ils en ont ressentie) ne pèsent rien, absolument rien, en comparaison
de vies d’innocents gâchées par des fous criminels, des pervers
dangereux (tels les violeurs-assassins), des grossiums du trafic de
stupéfiants, des criminels par fanatisme religieux ou politique.
On
se moque d’une éventuelle « rééducation », illusoire du fait de leur
génétique défavorable, des assassins, violeurs, fanatiques dangereux,
sociopathes etc. La peine de mort a pour but d’éliminer la pire des
bêtes féroces : l’homme génétiquement programmé pour assouvir ses
pulsions criminelles.
Il
ne faut plus s’intéresser au débat stérile sur l’exemplarité de la
peine de mort ou au dogme antique, mais hautement périlleux pour la
société, de l’irresponsabilité des « fous ». En période d’absurde
expansion démographique, éliminer les grands criminels, c’est une mesure
de salubrité publique, soit ce qu’en d’autres temps on dénommait une
mesure de Salut public.