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vendredi 10 août 2018

C’est l’Aid-el-Kebir… Je n’aimerais pas être égorgé !

C’est l’Aid-el-Kebir… Je n’aimerais pas être égorgé !

Est ce que j’égorge, moi ? Non ! D’abord, c’est répugnant. Et puis ça doit faire mal. Bon d’accord , ça dure pas très longtemps… Ouais ouais, vous en avez de bonnes. Et si le couteau est pas affûté, hein ! Vous y avez pensé, vous au couteau pas affûté ? Vous y avez pensé vous, au travail bâclé, au travail d’ar… Non, non, ça, j’ai pas le droit de le dire. On ne m’a laissé que le droit de le penser. Et encore. Pour combien de temps ? Allez savoir. Bon, revenons à nos moutons. Moi, en l’occurrence. Je n’aimerais pas du tout être égorgé, vous disais je. Avec tous les trucs que j’ai envie de faire. Changer la pompe à injection de mon fourgon, préparer les confitures… Ha oui, dans mon petit jardin réside un assez vieux figuier. Il va me donner près de cent pots de confiture cette année. Qui c’est qui va les faire, touiller dans la belle bassine en cuivre, stériliser, patin couffin… Non, non et non, je refuse d’être égorgé ! Mais au levant, plein de petits bonhommes s’agitent et lèvent les bras au ciel. Avec un couteau ? Ben oui ! Ils s’agitent, ils vocifèrent, ils fomentent, ils menacent, ils postillonnent… Certains se taisent. Ils sont pas d’accord, mais ils la bouclent. Pardi. C’est d’ailleurs eux qui crient peut être les plus fort, pour faire écran. Je dis au levant, mais je me trompe. Ça, c’était avant ! Avant qu’ils ne soient à nos portes, dans nos rues et dans nos campagnes. Oui, oui, j’ai aussi pensé dans nos compagnes… Et qu’un sang impur abreuve nos sillons….

PACO. Et si c’était hier ?

087/08/2018.