Romane Espinette* est une jeune étudiante Identitaire de Toulouse.
Habituée à raser les murs du lycée pour
éviter les bébés Black Bloc et les futurs fachos de l’extrême gauche,
elle appréhende toutefois sa rentrée universitaire à Toulouse-Jean
Jaurès (ex-Le Mirail).
Entre
les Sœurs musulmanes de l’UNEF à tchador, les vigiles barbus, les
harpies de l’antiracisme intersectionnel, les lesbiennes agressives à
crête rose du néoféminisme et les islamo-gauchistes du NPA de Philippe
Poutou, pas facile d’étudier sereinement pour une jeune patriote
hétérosexuelle, fière de la France d’autrefois et des valeurs de la
République…
Elle a donc choisi d’étudier l’Antiquité
et d’opter pour une licence d’histoire : là, au moins, pas de
repentance au colonialisme, pas de culpabilisation de l’Occident, pas de
gauchisme ni de relativisme culturel. Sérieuse, elle décide donc
d’acheter un ouvrage recommandé par le corps professoral : « Le Haut-Empire romain en Occident, d’Auguste aux Sévères » par l’historien Patrick Le Roux.
Et
patatras, dès l’introduction, Romane Espinette déchante : même
l’Antiquité succombe à la mode du politiquement correct et à l’idéologie
marxiste.
« Cela n’excluait pas la
glorification parallèle des héros indigènes qui, tels Vercingétorix ou
Calgacus, avaient opposé au conquérant leur idéal national
d’indépendance et de refus de la servitude. L’idée
de résistance, suggérée par l’histoire récente des sociétés colonisées
et des mouvements anticolonialistes, a permis de réflechir aux limites
de la romanisation, comme les analyses marxistes ont favorisé une
meilleure attention aux indigènes, à l’exploitation économique, aux
élites romanisées. »
* Les prénom et noms ont été changés