Voir aussi sur l’affaire de l’athlète de Turin
http://resistancerepublicaine.eu/2018/08/02/quand-les-medias-francais-unanimes-hurlent-au-fascisme-en-italie/
En mémoire d’Adrien : quand les médias vous mentent sur un fait divers à Turin et qu’ils se font discrets sur un crime à Grenoble
Par Gilles-William Goldnadel
Les médias convenus n’aiment guère qu’on les critique : pour un peu, on en deviendrait complotiste.
Mais sans voir aucunement de complot, on
est bien obligé de trouver la trace de l’idéologie sommaire que l’on ne
reconnaît que trop dans l’unanimisme de leurs mensonges et de leurs
silences.
La première semaine d’août nous en apporte les preuves les plus caricaturales.
C’est ainsi que l’ensemble de la presse
française aura rapporté uniment qu’une jeune athlète noire nommée Daisy
Osakue, née à Turin de parents nigérians et qui avait reçu un jet d’œuf
sur la cornée avait été victime « d’un attentat raciste ». La palme
académique revenant au journal Le Monde qui, se saisissant de
l’événement, y voyait dans un éditorial le signe définitif « d’une
inquiétante montée du racisme en Italie » en imputant la responsabilité
principale au vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur, le
détesté par lui, Matteo Salvini.
De
là à penser, idéologiquement et politiquement, que l’occasion était
trop belle pour la presse convenable de régler son compte au détestable,
il n’y a qu’un pas qu’il est difficile de ne pas vouloir franchir.
Rien n’explique sinon pourquoi la presse
se serait saisie avec un si vorace appétit d’une affaire aussi modeste
dans laquelle le procureur de Turin, dès le début avait fait montre
d’une bien plus grande prudence en faisant observer que d’autres
victimes blanches avaient fait l’objet du même type d’agression dans les
mêmes moments.
Mais on ne fait pas d’omelettes idéologiques sans casser quelques œufs sur la tête du public.
C’est
dans ces tristes conditions que le 3 août, les Décodeurs du Monde
reconnaissaient que l’hypothèse raciste avait perdu grandement de sa
consistance.
Simple question, en passant,
n’appelle-t-on pas cela un fake, un peu infect ? et celui-ci, une fois
encore, n’émane pas d’une télévision russe ou de la fâcheuse sphère,
mais de la presse sévère.
Après le mensonger tumulte, la
discrétion complice : le samedi soir 28 juillet, un jeune homme, Adrien
Perez, fêtait son anniversaire dans une discothèque de Meylan près de
Grenoble.
À la sortie de l’établissement au petit matin celui-ci prêtait secours à
un ami agressé par trois voyous dont deux frères, Younes et Yanis El
Habib, et mourait sous leurs couteaux.
La presse convenue a fait profil bien plus bas que pour un lancer d’œuf
à l’étranger, mais le père d’Adrien n’a pu se retenir : « En tuant
notre fils, ils ont détruit notre vie, je ne pardonnerai jamais. »
Lorsque j’écris que la presse a fait
profil bas, je suis trop bon : l’audiovisuel de service public s’est
montré comme toujours très idéologique.
C’est
ainsi que France 3 Rhône-Alpes a voulu retenir que ce père ne voulait
pas être catalogué comme « raciste » et ne désirait pas « que les
politiques récupèrent cette affaire ».
Raciste ?
Tiens !
C’est vrai, pourquoi non ?
Si on doit questionner continûment la présence du racisme.
Mais aucun danger : on aura fait un tintamarre pour rien à Turin, mais la question sera interdite d’être posée dans l’Isère.
Quant à la « récupération politique »,
que France 3 se rassure, aucun danger d’émeute, quand bien même le Juge
de la Liberté a refusé de suivre les réquisitions du parquet et a laissé
libre le troisième suspect, le peuple restera calme.
Il ne bouge pas le peuple.
Il regarde la télévision, le peuple.
Il n’y a que lorsque ce sont les
délinquants qui sont victimes d’accidents du travail, que l’on brûle les
édifices, que l’on blesse la police, et que l’on hurle au racisme.
Tout de même, entre les marches blanches avec bougies victimaires et
les saccages, il devrait désormais exister un juste milieu pour la juste
colère.
Les marches dignes ne seraient plus forcément silencieuses.
En mémoire d’Adrien.
Source :
Note d’Antiislam
Cherchez bien ses excuses sur son compte twitter, vous ne les trouverez pas !
Au contraire, il en rajoute !
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