Prenez.
Avec des maniques, car très chaud, prenez un quartier.
N’importe lequel fera l’affaire. Du moment qu’il soit ZIP, ZAP, ZEB ou
ZOB ! Peu importe l’origine géographique car se trouve dans toutes les
régions. Une fois ce quartier mis de côté, « réservé » , comme on dit en
cuisine, vous préparez les ingrédients de base. Vous prévoyez un bon nombre de chômeurs. De
préférence de longue durée et si possible d’un âge ou ils n’ont plus
aucune chance de trouver un emploi. Vous les mettez de côté. Ils n’ont
pas un goût extraordinaire, mais font partie de la recette depuis ses
origines. Cette première partie sera de type caucasien. Dans certaines
variantes de la recette on appelle cet ingrédient, babtou, gaulois ou
sale céfran. Cette catégorie est aussi connue sous le nom de dhimmi, à
cause de sa particularité à tout subir et à la fermer en toute
circonstance.
La variété plus récente de chômeur d’origine
étrangère a un arôme très prononcé qui a tendance à effacer celui, moins
vigoureux de l’original. On nomme parfois cette variété :
« travailleur immigré ou travailleur au noir.». Selon le terroir
d’improduction, ce spécimen peut être avec casier judiciaire.
Une fois les quartiers mis de côté, en prenant soin de ne pas mélanger les chômeurs, vous prenez.
De la racaille.
Communément nommée « caillera ». Il en existe de nombreuses variétés.
Mais avec un point commun toutefois. Celui d’être une espèce invasive,
improductive, agressive, revendicative. Dans certaines régions se
cultive même une espèce qui commence à se répandre. Sa particularité
remarquable. Elle est haineuse, violente et a tendance à méchamment se
radicaliser. De par son complexe d’infériorité très prononcé, elle se
fait remarquer principalement par sa propension à l’agression sous
toutes ses formes. Les cailleras entrant dans le système commencent dans
un premier temps par l’injure, la menace et l’agression verbale,
arrachages de colliers et délits de fuite sur la roue arrière…
Vous prévoyez des individu-e-s enveloppés de toile grossière. L’ensemble se nomme « emburkanée » ou « femme à barbe »
quand cette tenue sert à transporter de la drogue et des armes.
Sélectionnez des modèles injurieux et incitant leur entourage à la
rébellion en cas d’interpellation. La burkanimakabée crachant sur les
policiers est une espèce assez facile à trouver quelle que soit la
saison.
Plus difficile à dénicher, car se cachant dans des hauts d’escaliers, des caves, vous pouvez ajouter à cette recette du charbonneur, nom commun donné au trafiquant de substances interdites. Si vous trouvez du charbonneur, vous aurez aussi du chouf qui pousse au même endroit, aux mêmes périodes et dans d’assez grandes variétés.
Pour que le vivre ensemble soit une recette réussie, n’oubliez pas d’y incorporer le politicien, également appelé, « élu local véreux » dans les régions du Sud du pays. Si vous trouvez où vous fournir pour ces variétés, vous n’aurez pas de mal à y dégoter le Ripou,
cueilli à toutes saisons et dont les prix varient toutefois selon
l’origine. Le politicien est souvent cultivé avec la call girl aussi
nommée « pute de luxe ». Ce condiment servant généralement à des signatures de contrats sous la table, appelés pot de vin…
Quelles que soient les régions, vous pouvez ajouter nombre de mosquées, dont certaines en construction avec l’argent du contribuable. Pour assaisonner, vous intégrez des imams proxénètes et vendeurs de drogue, bien
que cette particularité soit surtout de la région de Dijon, ce qui ne
manque pas de piquant. Dans les grandes villes et la Capitale, la
recette ne peut être suave et délicieuse sans les
mineurs étrangers de 25 à 38 ans, les tournantes de cave, les tortures
et barbarie sur personne vulnérable, les vols, rackets et dégradations
de toutes sortes. Les règlements de compte à l’arme de guerre, entre dealers, longtemps une spécialité Marseillaise, se sont révélés incontournables dans la recette de base. Les escroqueries aux aides sociales sont
également une des composantes principales, ainsi que les trafics de
toutes sortes et les destructions de bibliothèques, écoles, services
sociaux et édifices publics à la moindre contrariété, aussi appelée
« bavure de ces enculés de keufs »…
Vous mettez le tout dans le même pays. Pas la peine
de remuer, cela va s’agiter, gonfler, se surmener tout seul et provoquer
le joyeux final de fin de repas…. La Guerre civile !
PACO. Prose à l’envers.