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dimanche 19 août 2018

Marcel Campion veut "libérer Paris" d’Anne Hidalgo

En froid avec l’actuelle municipalité, l’homme d’affaires, spécialiste de la fête foraine, présentera à l’occasion des municipales 2020 un candidat dans tous les arrondissements de la capitale.
Marcel Campion
En froid avec l’actuelle municipalité, l’homme d’affaires, spécialiste de la fête foraine, présentera à l’occasion des municipales 2020 un candidat dans tous les arrondissements de la capitale.

Il se prépare à entrer en campagne. Moins par conviction, semble-t-il, que pour prendre sa revanche sur sa meilleure ennemie. Dans une interview au Parisien, Marcel Campion annonce qu’il présentera 17 têtes de liste aux municipales 2020, et compte lui-même briguer la mairie du futur 1er arrondissement (qui fusionnera les 1er, 2ème, 3ème et 4ème arrondissement, après la réforme du statut de Paris). "On veut faire de Paris la vraie capitale de la France", lâche-t-il. Rien de moins pour le propriétaire de la grande roue de Paris, qui espère ainsi s’imposer comme une figure de l’opposition locale à Anne Hidalgo.

Il faut dire qu’entre ces deux-là, rien ne va plus. De l’obligation de démonter son manège de la place de la Concorde à l’annulation de son marché de Noël sur les Champs-Elysées, pour Marcel Campion, la coupe est pleine. Déterminé à détrôner la maire de Paris, le roi des Forains assure qu’il ne cherche pas pour autant à s’installer sous les ors de l’Hôtel de ville. "Je ne veux pas être maire de Paris à 80 ans. Je ne suis pas là pour faire de la politique. En fonction des candidats, on se décidera sur le plus compétent que l’on pourra pousser", explique-t-il au quotidien francilien.

Marcel Campion veut s’entourer de personnalités issues de la société civile, et cite notamment l’écrivain André Berkoff, l’ancien journaliste Bernard Segarra ou encore le chirurgien cardiaque Pascal Leprince. Et pour donner un cadre à son projet, il lancera en septembre son mouvement : "Libérons Paris", émanation de la plateforme qu'il a ouvert en début d'année, "Paris libérée". Bien entendu, la référence au Général de Gaulle est voulue. "Dès mon plus jeune âge, j’étais gaulliste", assure-t-il.

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