05/08/2018 – 10h50 Montpellier (Lengadoc Info) –
A Montpellier il ne se passe pas désormais une semaine sans qu’un
événement dramatique se produise dans le quartier de Plan Cabanes. En
cause, un trafic de drogue particulièrement juteux qui fait l’objet
d’une véritable guerre entre deux gangs.
Coups de machette et de couteau à Plan Cabanes, les victimes refusent de porter plainte
Dans la nuit de jeudi à
vendredi, trois personnes ont été attaquées à l’arme blanche dans la rue
Daru à Plan Cabanes. Les victimes, transportées aux urgences, n’ont
subi que des blessures légères et ont pu sortir au bout de quelques
heures du CHU de La Peyronnie. Fait troublant, aucune des trois
personnes n’a souhaité déposer plainte au commissariat.
Ce nouvel acte violent
semble s’inscrire dans une longue liste d’agressions et de bagarres qui
se sont déroulées ces derniers mois dans le quartier de Plan Cabanes, à
proximité immédiate du centre-ville. La raison de ces violences : une
guerre des gangs pour le trafic de drogue et de cigarettes de
contrebande.
A Plan Cabanes, l’arrivée des migrants albanais sème la zizanie
Dans ce quartier où une
grande partie de la population est originaire du Maghreb (la mosquée El
Nour a été la première mosquée de Montpellier), l’arrivée depuis trois
ans de migrants albanais soulève d’importants problèmes.
Nouveaux arrivés,
certains de ces migrants ont cherché à prendre le contrôle du trafic de
cannabis dans le quartier. Une « offensive » qui génère d’innombrables
actes de violence.
De son côté, la police intervient régulièrement dans le quartier en menant des opérations anti-drogue
sans parvenir pour autant à mettre fin au problème. Certains habitants
réclament désormais l’installation d’un commissariat permanent au sein
même de Plan Cabanes.
Squats et locaux d’associations pro-migrants, base arrière du trafic de drogue ?
L’arrivée des Albanais dans le quartier de Plan
Cabanes n’est pas due au hasard. Ces derniers ont implanté leur « QG »
dans un ancien temple protestant, situé au 9 rue Gambetta, qui est
désormais transformé en squat. Un « quartier général » qui se trouve à
quelques mètres des locaux de l’association Gammes, une association
d’aide aux migrants située au 6 rue Saint Barthélémy et présidée par
Daniel Constantin, ancien préfet de l’Hérault.
Cette association subventionnée a en charge un certain nombre de ces migrants originaires d’Albanie et du Kosovo. En novembre 2017, les policiers avaient mené une opération au sein même des locaux de Gammes afin d’interpeller des Albanais accusés d’une attaque à l’arme blanche.
Photos : Lengadoc Info
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