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mardi 10 septembre 2013

Actualités syriennes (le 8 septembre 2013)



Actualités syriennes (le 8 septembre 2013)

22h15 – 8/09/2013

Le journaliste italien Quirico libéré en Syrie

L'envoyé spécial du quotidien La Stampa, Domenico Quirico, enlevé en avril, a été libéré en Syrie, a-t-on appris dimanche de sources gouvernementales.

Selon le site du quotidien italien La Stampa, le journaliste est dans un avion en direction de l'Italie.

20h43 – 8/09/2013
Borloo demande à Hollande de saisir l'Assemblée générale des Nations unies

Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a "exhorté" dimanche le président François Hollande "à saisir l'Assemblée générale des Nations unies, instance de recours du Conseil de sécurité" avant de lancer une intervention militaire contre la Syrie.

Dans une interview publiée sur le site du Figaro, Jean-Louis Borloo déclare que "la plus grande instance légitime du monde est l'Assemblée générale des Nations unies plus encore que le Conseil de sécurité". "Intervenir militairement sans l'avoir saisie serait lourd de conséquence", ajoute-t-il.

"Quand bien même le Conseil de sécurité bloquerait, j'exhorte le président de la République, conformément à la résolution 377 à saisir l'Assemblée générale des Nations unies, instance de recours du Conseil de sécurité. C'est son droit et c'est son devoir", affirme l'ancien ministre.

Samedi, en marge de l'ouverture des 7e Jeux de la francophonie, François Hollande a évoqué une éventuelle saisine du Conseil de sécurité, à nouveau, avant de décider de frappes.

Sur ce point, Paris, qui doute de pouvoir lever le veto russe et chinois, estime en revanche possible de dégager une majorité de 9 voix sur les 15 que compte le Conseil. Si tel était le cas, une intervention n'obtiendrait certes pas de feu vert du Conseil, mais le fait de présenter une majorité en faveur d'une opération contre la Syrie serait un argument supplémentaire à opposer aux opinions publiques rétives.

Défavorable à une intervention, M. Borloo répète sa demande de vote du Parlement sur ce dossier. Mais si le chef de l'Etat ne saisissait pas le Parlement, il estime qu'il serait "indispensable qu'il s'entretienne avec les principaux responsables politiques français, car quand la France est engagée, il faut tout faire pour l'union nationale".

Pour le président de l'UDI, "ce qui serait inacceptable, c'est que des frappes soient décidées dans la foulée d'un vote favorable du Congrès américain et que François Hollande demande au Parlement de se prononcer après coup".

20h42 – 8/09/2013
Pour Bayrou, une intervention en Syrie serait "un coup de pied dans un nid de guêpes"

Le président du MoDem François Bayrou a estimé dimanche qu'une intervention militaire en Syrie serait "un coup de pied dans un nid de guêpes". "Ce serait donner un coup de pied dans un nid de guêpes que d'intervenir militairement en Syrie", a déclaré M. Bayrou, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

"Mon jugement sur l'argument qui est de dire qu'il faut punir Bachar al-Assad est que c'est une erreur, que c'est une orientation dangereuse pour notre pays, qui n'est pas assez réfléchie quant à ses causes et quant à ses conséquences", a-t-il dit.

"Je suis en désaccord avec ce que François Hollande défend et avec le courant d'opinion qui veut engager la France dans quelque chose dont je ne vois pas comment on pourrait maîtriser les suites", a souligné le patron du MoDem.

François Bayrou a notamment relevé qu'"on ne sait toujours pas" qui sont les auteurs des attaques chimiques. "De ce que j'entends, a-t-il dit, le moindre que l'on puisse dire, c'est que l'on n'a pas présenté de preuves certaines".

"On a le droit de s'interroger sur la logique de lancer une attaque chimique à trois kilomètres de l'hôtel où les enquêteurs de l'ONU sont arrivés la veille", a-t-il ajouté, évoquant une possible manipulation. Il a aussi craint des "contagions" du conflit syrien au Liban voisin.

Dans cette région du monde, la France a "un crédit important auprès de tous les acteurs", a-t-il affirmé. "Je trouve qu'il serait dommage que l'on gâche ce crédit". Par ailleurs, il a estimé qu'il "fa(llait) parler" avec la Russie, "seul pays capable de faire pression sur Assad et ses sbires". En revanche, il a qualifié les Etats-Unis d'"impudents", et estimé que Barack "Obama pren(ait) le même sillon que Bush".

19h05 – 8/09/2013
Pas de feu vert personnel d'Assad à l'attaque chimique du 21 août selon la presse allemande

Bachar al-Assad n'a vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque chimique du 21 août dans les faubourgs de Damas, qui a tué quelque 1400 personnes, selon des écoutes de l'armée allemande révélées par Bild dimanche.

De hauts gradés de l'armée syrienne "réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas (mais) ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad", écrit le Bild am Sonntag.

L'édition dominicale du quotidien populaire s'appuie sur des écoutes effectuées par un navire espion de l'armée allemande, le Oker, stationné près des côtes syriennes.

Par ailleurs, Bild am Sonntag écrit que le président des services secrets allemands (BND), Gerhard Schindler, a récemment affirmé devant la commission de la Défense du Parlement allemand qu'Assad pouvait encore se maintenir longtemps en place.

La sanglante guerre civile en Syrie "pourrait encore durer des années", aurait-il dit devant les élus. En outre, l'Inspecteur général de l'armée allemande, Volker Wieker, aurait expliqué devant la même commission, que l'influence d'Al-Qaïda au sein de la rébellion grandissait rapidement.

L'Armée syrienne libre, soutenue par l'Occident, aurait perdu le contrôle militaire et le flot de déserteurs de l'armée régulière la rejoignant serait désormais nul, notamment parce que les forces proches d'Al-Qaïda fusilleraient ces derniers.

19h04 – 8/09/2013
Copé "pas fermé" pour voter le recours à des frappes ciblées

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré dimanche sur BFMTV n'être "pas fermé" pour voter le recours à des frappes ciblées contre la Syrie. Comme on lui demandait s'il voterait en faveur de frappes ciblées sur la Syrie, si le président François Hollande décidait d'un vote du Parlement sur ce sujet, Jean-François Copé a répondu: "Je l'ai dit, je ne suis pas fermé en faveur de cette option".

Invité de "BFMTV Politique" RMC/Le Point, le député de Meaux a répété "considérer, comme le président de la République et (...) comme Alain Juppé, que face à un crime contre l'humanité la communauté internationale ne peut pas rester silencieuse".

Au sein de l'UMP, les avis divergent sur l'attitude à adopter sur le dossier syrien. Ainsi l'ex-Premier ministre François Fillon a-t-il redit dimanche son opposition à une intervention sans feu vert des Nations unies.

Jean-François Copé a insisté sur le fait qu'utiliser des armes chimiques, comme cela a été le cas le 21 août près de Damas, selon les services de renseignement américains et français, était "un crime contre l'humanité, en droit".

Avant de décider d'une intervention, Jean-François Copé a estimé qu'il fallait "attendre les conclusions de la mission (des experts) de l'ONU" et que "tout soit fait pour obtenir un consensus du Conseil de sécurité (des Nations unies)".

"Si par malheur, a-t-il poursuivi, il n'y a pas de consensus", il faut alors "la coalition la plus large possible" avec les Etats-Unis, la France et le plus possible d'Etats, "membres de la ligue arabe" pour déclencher des frappes.

"Il faut tout faire pour mettre autour de la table tous les protagonistes (...) il faut un dialogue avec l'Iran (...) Nous ne sommes pas là pour choisir un camp", a-t-il dit.

Jean-François Copé a "regretté l'inexpérience du président de la République" pour gérer un tel dossier, lui reprochant de ne s'être pas encore adressé aux Français pour leur dire "son analyse de la situation", alors que "la confusion règne maintenant dans les esprits".

18h24 – 8/09/2013
Israël déploie son bouclier antimissile près de Jérusalem

Israël a déployé son bouclier antimissile près de Jérusalem dimanche, a constaté un correspondant de l'AFP, alors que se poursuit l'offensive diplomatique américaine visant à convaincre de la nécessité de frapper militairement la Syrie voisine.

Selon le correspondant, la batterie antimissile était en place à l'ouest de Jérusalem. Un porte-parole militaire s'est refusé à commenter ce déploiement, indiquant seulement que "les systèmes de défense sont déployés en fonction de l'évaluation de la situation".

A la fin du mois d'août, des batteries du bouclier antimissile Iron Dome avaient été déployées à Tel-Aviv, en direction de la Syrie au nord. Selon les médias israéliens, six à sept batteries seraient actuellement en place à travers le pays.

Israël est un "havre de tranquillité, calme et sûr" au milieu "de la tempête faisant rage autour de nous", a déclaré dimanche le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu lors du Conseil des ministres hebdomadaire.

Benjamin Netanyahu n'a eu de cesse ces dernières semaines de répéter qu'Israël n'était pas impliqué dans la guerre en Syrie mais "répondrait avec force" si le pays était attaqué.

Israël craint d'éventuelles répercussions en cas d'intervention américaine en Syrie, le président syrien Bachar al-Assad ou son allié le Hezbollah libanais pouvant décider de se venger en ciblant l'Etat hébreu, allié historique de Washington dans la région.

Fin août, le général Hassan Firouzabadi, chef d'état-major des forces armées iraniennes, avait affirmé qu'une action militaire contre la Syrie mènerait Israël "au bord des flammes".

17h45 – 8/09/2013
Assad dit réfuter être derrière l'attaque chimique, selon CBS

Le président Bachar al-Assad a affirmé à la chaîne américaine CBS qu'il réfutait être derrière l'attaque chimique du 21 août, a rapporté dimanche le journaliste de CBS qui l'a interviewé à Damas.

"Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque.

"La chose la plus importante qu'il ait dite, c'est 'qu'il n'y a pas de preuve que j'ai utilisé des armes chimiques contre mon peuple'", a ajouté le journaliste américain. Des extraits de l'interview avec le dirigeant syrien devaient être diffusés lundi matin par la chaîne puis l'intégralité lundi soir sur une autre chaîne PBS.

Le président syrien a aussi "dit qu'il ne savait pas nécessairement s'il allait y avoir une frappe" en Syrie mais que les Syriens s'y "étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient", selon M. Rose.

Le président américain Barack Obama et son administration ont intensifié leur campagne pour persuader les élus du Congrès, qui font leur rentrée lundi, d'une intervention en Syrie. Obama les a exhortés à ne pas fermer les yeux après les attaques du 21 août qui ont fait plusieurs centaines de morts.

Le président doit enregistrer lundi des interviews avec trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News, puis s'adresser mardi à la nation.

17h43 – 8/09/2013
La Turquie déploie de nouveaux missiles sol-air à la frontière syrienne

L'armée turque a déployé de nouvelles batteries de missiles antiaériens à sa frontière avec la Syrie, alors qu'une intervention internationale est envisagée contre le régime de Damas, ont rapporté dimanche les médias turcs.

Une batterie de missiles sol-air Stinger a été installée au cours des derniers jours au sommet du mont Chauve, près de la ville de Yayladagi (province de Hatay, sud), à quelques kilomètres de la Syrie et non loin de la côte méditerranénne, a affirmé la chaîne NTV.

Une autre batterie a été positionnés à Ceylanpinar, une petite ville de la province de Sanliurfa (sud-est) immédiatement attenante à la frontière, a pour sa part indiqué la chaîne CNN-Türk.

Ankara avait déjà déployé plusieurs batteries de missiles antiaériens le long de sa frontière commune avec la Syrie à l'été 2012, après qu'un avion de reconnaissance turc avait été abattu par la défense antiaérienne syrienne.

Ce dispositif a été renforcé avec l'arrivée début 2013, dans le cadre de l'Otan, de batteries de missiles antiaériens et antimissiles Patriot venus d'Allemagne, des Etats-Unis et des Pays-Bas avec leurs servants pour protéger la Turquie contre d'éventuelles menaces syriennes.

La Turquie, qui a rompu avec son ex-allié syrien, abrite plus de 500.000 réfugiés syriens sur son sol. Elle soutient une intervention multilatérale contre ce pays après les attaques chimiques du 21 août dernier, près de Damas, pour lesquelles elle accuse le régime du président Bachar al-Assad.

17h43 – 8/09/2013
Le Pentagone prépare une opération d'envergure

Le Pentagone prépare des frappes militaires sur la Syrie plus intenses que prévu, a rapporté dimanche le Los Angeles Times, tandis qu'un responsable de la Défense a affirmé que l'armée américaine saurait s'adapter en cas de besoin.

L'étendue et l'objectif des frappes contre la Syrie n'a pas changé ces dernières semaines, mais les forces américaines pourront s'adapter en cas de besoin, a affirmé à l'AFP dimanche un responsable de la Défense.

"Nous continuerons à adapter nos objectifs au fur et à mesure que le gouvernement syrien adaptera les siens au fil du temps", a déclaré ce responsable, qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat. Dans le Los Angeles Times, deux officiers du Pentagone affirment que les stratèges américains optent désormais pour un barrage massif de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale.

Selon les deux officiers, la Maison Blanche a demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure "beaucoup plus" que la liste initiale d'environ 50 objectifs. Le responsable de la Défense a rappelé que les forces américaines travaillaient "sur le même objectif qui a été défini par le président Obama".

Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, avait indiqué la semaine dernière aux élus que les forces américaines seraient capables de modifier leurs projets de frappes, y compris si le régime syrien essaie de disperser son armement.

M. Dempsey avait affirmé qu'il y aurait un ensemble "initial" d'objectifs puis une deuxième liste d'objectifs.

Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.

Le porte-avions Nimitz avec son escorte -- un croiseur et trois destroyers positionnés en mer Rouge -- peut également tirer des missiles de croisière sur la Syrie.

"Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé", a déclaré au journal un officier au courant des plans militaires.

La frappe "n'aura pas d'impact stratégique sur la situation actuelle dans la guerre, que les Syriens ont bien en mains, mais les combats pourraient durer encore deux ans de plus", a déclaré un autre officier américain au Los Angeles Times.

Ce changement de plans intervient au moment où le président Barack Obama continue de plaider en faveur d'une intervention en Syrie, après les attaques à l'arme chimique du 21 août, qui ont fait plusieurs centaines de morts.

Tentant de rassurer les élus et ses compatriotes, Barack Obama a promis dans son allocution hebdomadaire de samedi qu'"il ne s'agirait pas d'un autre Irak ou d'un autre Afghanistan", répétant que les Etats-Unis n'enverraient pas de soldats au sol.

Obama doit enregistrer lundi des interviews avec les trois grands réseaux de télévision et les chaînes PBS, CNN et Fox News.

Diffusée dans la soirée (heure locale), l'interview précédera le message à la nation d'Obama mardi, avant le vote du Congrès.

17h42 – 8/09/2013
Kerry: plusieurs pays arabes d'accord pour dire qu'Assad a franchi une ligne rouge

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry qui s'est entretenu dimanche à Paris avec plusieurs ministres de la Ligue arabe, a indiqué que tous étaient d'accord pour dire que le président Bachar al-Assad avait franchi "une ligne rouge" en employant des armes chimiques en Syrie.

L'Arabie saoudite dont le ministre des Affaires étrangères Saoud al-Faiçal était présent à la réunion, a signé l'appel lancé vendredi par douze pays du G20 en faveur d'une "réponse forte" à l'emploi d'armes chimiques, a annoncé M. Kerry, précisant que d'autres pays arabes feraient leur propre annonce à ce sujet dans les 24 heures à venir.

"Tout le monde a bien compris que la décision doit être prise dans les 24 heures", a-t-il précisé.

"Comme nous en avons discuté aujourd'hui, nous étions unanimes à dire que le recours odieux par Bachar al-Assad aux armes chimiques qui ont tué des centaines de personnes innocentes y compris des enfants, cela franchit une ligne rouge internationale", a déclaré John Kerry, lors d'un point de presse en présence du ministre quatari des Affaires étrangères Khalid al-Attiya. Ce dernier a annoncé que le Qatar soutenait la déclaration des 12 du G20.

17h10 – 8/09/2013
Assad dit réfuter être derrière l'attaque chimique, selon CBS

Le président Bachar al-Assad a affirmé à la chaîne américaine CBS qu'il réfutait être derrière l'attaque chimique du 21 août, a rapporté dimanche le journaliste de CBS qui l'a interviewé à Damas.

"Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque", a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque.

16h35 – 8/09/2013
La Maison Blanche reconnaît les "risques" de frappes en Syrie

Le secrétaire général de la Maison Blanche a reconnu dimanche que des frappes américaines en Syrie pouvaient conduire au risque "de se retrouver traîné au milieu d'une guerre civile", comme celui de représailles.

Les risques de frappes "sont multiples", a dit Denis McDonough sur CNN, l'un des nombreux plateaux où il était présent dimanche, dont celui "de se retrouver traîné au milieu d'une guerre civile en cours".

"Nous devons faire très attention, être précis dans notre ciblage, limité dans notre engagement pour justement ne pas s'y retrouver traîné dedans", a-t-il ajouté, répétant le caractère "limité" des frappes envisagées. "Ce n'est pas l'Irak ou l'Afghanistan, ce n'est pas la Libye".

"Il y a aussi, c'est évident, un risque de réaction et de représailles contre nos amis. Nous nous préparons à toute éventualité et nous sommes prêts", a-t-il ajouté.

"Les risques d'inaction sont plus grands que ceux de l'action", a-t-il encore dit.

15h40 – 8/09/2013
Pas besoin du feu vert de l'ONU, selon Hervé Morin

Le président du Nouveau Centre (NC), Hervé Morin, invité du "Grand entretien" sur RCJ, a jugé dimanche que la communauté internationale pouvait se passer d'un feu vert de l'ONU pour intervenir en Syrie.

"Je ne fais pas partie de ceux qui considèrent qu'il faille absolument une décision des Nations unies, parce que, compte tenu du veto chinois et du veto russe, c'est se vouer à l'impuissance", a dit Hervé Morin, se démarquant ainsi des députés UMP Christian Jacob et François Fillon.

"Je ne suis pas sur la position de Christian Jacob, je considère que dans un certain nombre de cas, quand il y a un blocage absolu de l'ONU, on doit pouvoir agir quand on estime être dans son droit", a-t-il insisté. L'ancien ministre de la Défense pose en revanche deux conditions à une intervention: "La première, c'est bien entendu les preuves, et sur ce sujet on doit progresser. La deuxième, c'est une coalition internationale."

Une intervention des Etats-Unis et de la France seuls ne souscrirait pas à cette condition, a-t-il estimé. "Peut-on considérer qu'il y a une réaction de la communauté internationale lorsqu'il n'y a que deux pays qui frappent? (...) La question est là, ceux qui s'engagent ce ne sont pas ceux qui signent une déclaration demandant une réaction forte, c'est ceux qui sont sur le terrain et qui vont frapper. On est donc loin de la réaction de la communauté internationale que j'attends", a-t-il expliqué.

Le responsable centriste a regretté que le président de la République ait agit de manière "précipitée". "François Hollande se comporte comme (son prédécesseur de droite) Nicolas Sarkozy et considère que la France est seule au monde", a-t-il considéré.

15h26 – 8/09/2013
Marine Le Pen se félicite d'un "recul" de François Hollande

La présidente du Front national Marine Le Pen s'est félicitée dimanche sur BFMTV du "recul" sur la Syrie du président François Hollande, qui a annoncé vendredi qu'il souhaitait attendre le rapport de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août avant de frapper le pays.

"La réalité, c'est que c'est un habillage diplomatique où chacun ne doit pas perdre la face. En fait, c'est un recul (...) de François Hollande sur une véritable folie, qui était la décision d'une intervention militaire", a déclaré Marine Le Pen, interviewée depuis Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) sur BFMTV. "La réalité, c'est qu'il n'y a pas un seul pays européen qui est d'accord pour une intervention militaire en Syrie. Et par conséquent François Hollande est obligé aujourd'hui de calmer ses propres ardeurs", a-t-elle ajouté.

La présidente du FN a de nouveau déclaré que la responsabilité du régime syrien dans l'attaque chimique du 21 août n'avait pas été jusqu'à présent démontrée. Elle a redit son hostilité à une intervention militaire, qui "consisterait à venir apporter une aide évidente à Al-Qaïda, au fondamentalisme islamique, qui est aujourd'hui à l'oeuvre en Syrie". "Je considère que les intérêts de la France et des Français ne sont pas présents dans cette guerre syrienne, qu'en conséquence il n'y a pas de raison pour la France d'intervenir", a-t-elle affirmé.

14h35 – 8/09/2013
Iran : une frappe contre la Syrie serait "illégale" selon la charte de l'ONU

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a affirmé dimanche qu'une éventuelle action militaire contre la Syrie serait "illégale" selon la charte de l'ONU.

"Je ne sais pas pourquoi ceux qui affirment que toute les options sont sur la table ne comprennent pas que les nations civilisées, il y a 65 ans, ont retiré les options de la table quand ils ont rejeté le recours à la force" dans la charte onusienne, a déclaré Mohammad Javad Zarif à Bagdad, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Hoshyar Zebari.

"Comment peuvent-ils se qualifier de nations civilisées tout en continuant à maintenir que toutes les options sont sur la table? Toutes les options ont été retirées de la table il y a très, très longtemps", a-t-il insisté lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Hoshyar Zebari. "Les Etats-Unis font fi du droit international", a-t-il ajouté.

13h40 – 8/09/2013
Fabius : "Pas besoin" de l'engagement militaire de tous les Européens

Paris et Washington n'ont "pas besoin" de l'engagement militaire de tous les pays européens pour intervenir en Syrie, a déclaré dimanche le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, qui s'est félicité du "soutien politique" des 28.

"Nous n'avons pas besoin matériellement, militairement, que tous ces pays s'engagent. La plupart d'entre eux n'ont pas les moyens de le faire. Il s'agit là d'un soutien politique", a déclaré Laurent Fabius à la chaîne de télévision France 3. "Les choses ont beaucoup bougé au cours de ce weekend", selon lui. "Ce qui me frappe c'est qu'au fur et à mesure qu'on explique de quoi il s'agit, les idées bougent".

"Les 28 pays ont dit non pas 'nous voulons une intervention militaire avec vous', mais ils ont dit 'au fond nous partageons votre analyse', après que John Kerry (le secrétaire d'Etat américain) et moi-même avons expliqué les faits", a poursuivi le chef de la diplomatie française.

Laurent Fabius a dit vouloir faire preuve de la même pédagogie à l'égard de l'opinion française, alors que plus de deux Français sur trois (68%) sont hostiles à un engagement militaire français contre le régime syrien, selon un sondage Ifop.

"Il y a trois raisons à leurs doutes et il faut répondre à chacune de ces raisons: oui, il y a eu une attaque chimique et oui, c'est le régime qui en est responsable, oui nous sommes concernés à la fois parce qu'il y a beaucoup de Français dans cette région et aussi parce que si on laisse se développer le terrorisme et l'utilisation des armes chimiques, on est tous menacés", a ajouté Laurent Fabius. Et "si on veut une solution politique, il faut une sanction, une dissuasion à l'égard de Bachar", a-t-il conclu.

13h38 – 8/09/2013
Un dirigeant sunnite irakien opposé à une frappe militaire

Oussama al-Noujaifi, président du Parlement irakien et principale figure politique sunnite dans le pays, a mis en garde dimanche contre une éventuelle intervention militaire américaine en Syrie, affirmant qu'elle risquait de "mettre le feu" à toute la région.

"Une frappe militaire n'aurait aucun effet positif sur la Syrie et allumerait un incendie qui pourrait se propager à l'Irak et aux autres pays proches", a déclaré Oussama al-Noujaifi lors d'une conférence de presse. "L'Irak n'est pas prête à s'associer à cela, et appelle tout le monde oeuvrer pour une solution pacifique" à la crise syrienne, a-t-il ajouté.

12h26 – 8/09/2013
Le pape redit non à la guerre et condamne la prolifération des armes

Le pape François a redit non dimanche à la guerre en Syrie, dénonçant les "guerres commerciales pour vendre des armes" et "la prolifération" de celles-ci, appelant les responsables à "une juste solution au conflit fratricide". Devant une foule particulièrement dense qui remplissait la place Saint-Pierre, le pape argentin a demandé aux chrétiens de "renoncer" et de "combattre le mal", en "payant de leur personne".

"Cela implique, entre autres, de dire non à la haine fratricide et aux mensonges dont on se sert, à la violence sous toutes les formes, à la prolifération des armes et à leur commerce illégal", a-t-il lancé à la prière de l'Angelus. S'interrogeant sur les raisons des conflits comme en Syrie, il a évoqué en s'écartant de son texte "la guerre commerciale pour vendre des armes".

"L'engagement continue" pour la Syrie, a-t-il ordonné aux chrétiens: "Allons de l'avant avec la prière et les oeuvres de paix! Je vous invite à continuer à prier pour que cessent immédiatement la violence et les dévastations! Et pour que l'on travaille avec un engagement renouvelé à une juste solution au conflit fratricide".

Le pape a remercié chrétiens et non-chrétiens pour leur vaste participation à la longue veillée de prière qu'il a présidée la veille pendant quatre heures, à laquelle étaient présents des petits groupes syriens musulmans et chrétiens, et pour la mobilisation dans les églises du monde entier. Le pape a demandé par ailleurs de prier pour le Liban voisin de la Syrie, afin qu'il "trouve la stabilité désirée et continue à être un modèle de coexistence" entre communautés et religions.

Il a cité aussi l'Egypte, théâtre d'un conflit entre les Frères musulmans et le pouvoir, "afin que tous les Egyptiens, musulmans et chrétiens, s'engagent à édifier ensemble la société pour le bien de la population toute entière".

Le pape a lancé un appel au monde entier samedi pour conjurer la guerre en Syrie, "défaite de l'humanité", demandant à "ceux qui sont appelés à gouverner les nations" à choisir la voie de la paix, sans toutefois citer nommément les Etats-Unis et la France. Le Vatican s'oppose à toute idée de frappes, estimant qu'elles aggraveront les massacres et qu'une guerre régionale en serait le résultat.

12h22 – 8/09/2013
"Le risque de ne rien faire est plus grand que celui d'agir" (Hague)

"Le risque de ne rien faire est plus grand que celui d'agir" en Syrie, a déclaré dimanche le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, appelant "le monde a s'élever contre l'usage d'armes chimiques", un enjeu qui dépasse celui de la Syrie.

Empêché lui-même d'intervenir militairement après le veto du Parlement britannique, le gouvernement de David Cameron continue à militer pour une réponse ferme au régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre les rebelles.

"Le risque de ne rien faire est plus grand que celui d'agir. Je crois fermement que le monde doit s'élever contre l'usage d'armes chimiques. Cette question dépasse l'enjeu de la Syrie", a souligné William Hague à la BBC.

Le ministre a confirmé que son gouvernement, "à moins d'un changement de circonstances radical", ne prévoyait pas de nouveau vote au Parlement. La situation serait "alarmante si les différents Parlements du monde" décidaient eux aussi qu'il ne faut pas intervenir, alors que le Congrès américain doit se prononcer à son tour dans les prochains jours. "Nous avons compris les leçons de l'Irak. Soyez rassurés, nous ne cherchons pas à être engagés dans une guerre au Moyen-Orient", a ajouté William Hague, alors que l'opinion publique britannique est très majoritairement contre une intervention en Syrie.

William Hague, qui doit rencontrer son homologue américain John Kerry lundi à Londres, estime que la réticence des opinions publiques occidentales s'explique notamment par le fait que "des actes horribles sont perpétués des deux côtés", en référence à la vidéo montrant des rebelles syriens en train d'exécuter sommairement des soldats du régime de Damas, publiée cette semaine par le New York Times.

"Cela ne veut pas dire pour autant que tout le monde est Syrie est mauvais", a ajouté le ministre qui dit "ne pas voir comment la Syrie pourra être unie à l'avenir sous le président Assad, désormais responsable de plus de 100.000 morts, d'horribles tortures et abus". "Mais ça, ce sera aux Syriens de décider", a-t-il conclu.

12h21 – 8/09/2013
Le Pentagone prépare une opération d'envergure de trois jours

Le Pentagone prépare des frappes sur la Syrie plus longues et plus intenses que prévu, pendant trois jours, a rapporté le Los Angeles Times dimanche.

Les stratèges américains optent pour un massif barrage de tirs de missiles, suivi rapidement par d'autres attaques sur des cibles manquées ou non détruites après l'attaque initiale, selon des responsables du Pentagone cités par le quotidien.

Deux officiers américains ont déclaré au journal que la Maison-Blanche avait demandé une liste d'objectifs élargie pour inclure "beaucoup plus" que la liste initiale d'environ 50 objectifs. Les spécialistes veulent obtenir une puissance de feu supplémentaire pour frapper les forces dispersées du président syrien Bachar al-Assad.

Les planificateurs du Pentagone envisagent désormais la participation de bombardiers de l'armée de l'Air, ainsi que des cinq destroyers lance-missiles américains qui patrouillent actuellement en Méditerranée orientale, pour lancer des missiles de croisière et des missiles air-sol, en restant hors de portée de la défense aérienne syrienne, selon le rapport.

Le porte-avions Nimitz avec son escorte -un croiseur et trois destroyers positionnés en mer Rouge- peut également tirer des missiles de croisière sur la Syrie. "Il y aura plusieurs salves et une évaluation après chaque raid, mais le tout limité à 72 heures et une indication claire lorsque nous aurons terminé", a déclaré au journal un officier au courant des plans militaires.

11h19 – 8/09/2013
Fillon votera contre une intervention, faute de soutien des Nations unies

L'ancien Premier ministre François Fillon a affirmé dimanche qu'il votera contre une intervention militaire française contre la Syrie, s'il n'y a "pas le moindre soutien des Nations unies". "Je voterai contre, faute du moindre soutien des Nations unies", à une telle intervention contre le régime de Damas, a déclaré François Fillon, invité du "Grand rendez-vous" Europe 1/LeMonde/i>TELE.

Il a précisé qu'il voterait contre "s'il n'y a aucun effort diplomatique vis-à-vis de la Russie", s'il "n'y aucune solidarité européenne" et s'il y a "aucune décision des Nations unies". "J'espère encore, a-t-il poursuivi, que la présentation d'un rapport sans discussion par les Nations unies (sur l'attaque chimique du 21 août à l'est de Damas, ndlr) amène un changement de position de la Russie".

François Fillon a reproché à la diplomatie française, aux Européens et à la chancelière allemande Angela Merkel, de n'avoir pas mené d'action pour tenter de convaincre le président russe Vladimir Poutine. Or, a-t-il dit, "je pense que Vladimir Poutine a toujours les moyens de peser sur Bachar al-Assad".

Pour l'ex Premier ministre, "la réponse proposée, des frappes chirurgicales, (...) tout ça n'a pas beaucoup de sens". "L'idée d'une punition symbolique est une idée qui n'a pas beaucoup de sens", a-t-il insisté. Il a fait valoir qu'une intervention en Syrie de la France présenterait "deux risques". Le premier, celui "d'apparaître comme inutile car juste aligné sur les Etats Unis".

Le second, "un risque considérable" concerne le Liban, a-t-il dit. "On a un rôle particulier à jouer pour essayer d'empêcher le Liban de disparaître. Si nous intervenons dans cette guerre, la première cible des cibles de représailles, ce serait le Liban, les forces françaises au Liban, la communauté française et les intérêts français au Liban". "Je demande qu'on réfléchisse à l'implication, aux risques".

10h07 – 8/09/2013
À Paris, Kerry s'adresse en français à l'opinion publique

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est longuement exprimé samedi en français sur la crise syrienne, lors d'un point de presse avec son homologue Laurent Fabius, dont le gouvernement souhaite frapper Damas, au contraire d'une majorité de Français.

"C'est vraiment notre Munich à nous!", a lancé John Kerry en allusion à la fameuse conférence de 1938, entrée dans l'Histoire puis dans le langage courant pour critiquer le non interventionnisme des démocraties contre les dictatures.

"Les Etats-Unis, nos partenaires français le savent, nous ne pouvons rester indifférents face à ce massacre. Nous ne pouvons laisser un dictateur se servir impunément des armes les plus effroyables", a déclaré John Kerry dans un discours de plusieurs minutes, préparé et lu en français, une langue que le ministre maîtrise bien, avec un bel accent américain.

"Il n'est pas exagéré de dire que notre sécurité dépend de la manière dont notre conscience collective et notre engagement à l'égard des normes internationales existant depuis près d'un siècle nous feront réagir", a poursuivi John Kerry, qui a adopté depuis fin août une posture morale sur le dossier syrien.

"Nous ne parlons pas de guerre. Il ne s'agit pas de l'Irak, de l'Afghanistan ou même pas de la Libye ou du Kosovo. Les Etats-Unis croient que la seule manière de mettre véritablement fin au conflit syrien passe par une solution politique", a encore assuré John Kerry devant la presse française.

Le chef de la diplomatie américaine s'était déjà livré à cet exercice lors de sa première visite à Paris en tant que ministre fin février, également aux côtés de Laurent Fabius. Mais le propos était alors plus anecdotique et le contexte international moins tendu. Sur la Syrie, il a, la semaine dernière, flatté la France, "plus ancienne alliée" de l'Amérique.

John Kerry est considéré comme le plus "français" des responsables américains: francophone et francophile, il a passé nombre d'étés de son enfance dans une maison familiale à Saint-Briac-Sur-Mer, en Bretagne, au milieu de ses cousins dont l'écologiste français Brice Lalonde. Ce dernier est le fils d'une sœur de Rosemary Forbes Kerry, la mère de John Kerry. Cette dernière est née à Paris dans les années 1920 et avait grandi en France jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

09h57 – 8/09/2013
La ville chrétienne de Maaloula aux mains des rebelles

Des rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula au nord de Damas, après de violents combats nocturnes avec l'armée qui s'en est ensuite retirée, ont annoncé dimanche une ONG et une habitante syriennes.

"Dans la nuit, les troupes du régime sont entrées dans la ville mais les rebelles y ont envoyé des renforts et ont pu prendre le contrôle de toute la cité", a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Les combats ont fait 17 morts et plus de 100 blessés parmi les rebelles et des dizaines de morts et de blessés dans les rangs des forces gouvernementales et leurs supplétifs, selon l'OSDH.

Une habitante, jointe par téléphone, a confirmé le retrait de l'armée et la présence de forces rebelles à Maaloula, l'une des plus célèbres localités chrétiennes de Syrie dont les habitants parlent l'araméen, la langue de Jésus-Christ.

S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, elle a indiqué que la situation était calme dimanche matin. "Les rebelles sont à l'intérieur de Maaloula, dans toute la ville. Les troupes du gouvernement s'en sont retirées".

M. Abdel Rahmane a déclaré que "de violents combats ont opposé dans la nuit les forces du régime aux rebelles et les soldats se sont repliés aux confins de la ville". Les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe jihadiste du Front al-Nosra, a-t-il précisé.

Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques.