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lundi 23 septembre 2013

Un peu de tactique...

Philippe Delbauvre
Un peu de tactique...
Je crains qu’il n’y ait une grande erreur quant à la réaction face au gouvernement en place. C’est vrai aussi bien à l’écrit par l’intermédiaire des articles rédigés, qu’à l’oral ou les représentants du ps sont souvent hués par l’intermédiaire de formules qui sont non seulement paradoxales, mais plus grave, contradictoires.

On s’accorde à reconnaître chez les Nôtres que les multiples facettes que présente la majorité du monde politique ne sont celles que d’un même objet qui n’est autre que le système umps. Alain Rebours, notre éditorialiste, s’est déjà exprimé quant au sujet par l’intermédiaire d’un article montrant que le référentiel droite-gauche n’est pérenne que si on place le parti socialiste à droite (1). Dans les faits d’ailleurs, si Ayrault et Mélenchon sont placés à gauche et que Borloo est de droite, ce que beaucoup croient, alors Ayrault est beaucoup plus proche de Mélenchon que de Borloo. Or chacun sait que ce n’est pas le cas : c’est donc le repère classique qui vole en éclats. Ayrault de gauche dit-on, est plus proche, et on le sait très bien, de Borloo que de Mélenchon, d’où l’erreur de leurs positionnements respectifs à gauche comme à droite, la solution ne pouvant passer que par le classement de Ayrault à droite afin de retrouver une cohérence.
Les hommes du Système veulent impérativement que les Français croient avec certitude que la bipolarisation droite/gauche reste effective, ce de façon à ce que toute alternance est des raisons d’être. En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas dupes puisque l’expression umps nous est connu depuis bien longtemps. Et il faut vraiment avoir de la merde dans les yeux comme c’est le cas pour Peter kierstens, qui a osé écrire dans un de ses derniers articles (19/09/2013) que l’actuel gouvernement est « marxiste » dirigés par des « collectivistes ».

Il serait beaucoup plus intelligent pour nous d’accueillir sur place les cadres de l’actuel gouvernement où les élus de la majorité actuelle, aux cris de « capitalistes » ou de « banquiers » ; voilà qui les embarrasserait particulièrement alors que les invectiver en les qualifiant du nom de « socialistes » ou « gauchistes » ne fait que rendre pérenne le repère droite/gauche, ce qui satisfait tous les thuriféraires du Système.

Notes