Yves Marie Laulan ♦
Économiste, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations .
Les causes en ont été multiples, depuis les crues du Nil , qui conditionnaient la richesse de l’Égypte antique, puis les périodes de croissance démographique trop rapide (selon Malthus), l’épuisement des sols et le déclin de la productivité agricole, sans compter les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques ou les éruptions volcaniques qui ont provoqué à plusieurs reprises l’affaiblissement ou même la disparition totale d’une civilisation de la surface de la terre.
On penserait ici, par exemple, à la disparition de la civilisation Maya au Mexique due à une sécheresse persistante ou de la civilisation Khmer au Cambodge (qui nous a quand même laissé les ruines somptueuses d’Angkor). Le secret de la prospérité éternelle reste encore à découvrir. Sans doute n’existe-t-il pas, si ce n’est dans les contes de fées.
Par ailleurs, la recherche de ce que l’on pouvait déjà considérer comme des cycles périodiques ont été recherché dans les changements des taches solaires qui auraient donc, encore une fois, influencé les moissons’(S. Jevons). Mais il a fallu attendre l’économiste philosophe russe Tougan Baranovsky pour disposer d’une première ébauche de la théorie des cycles économiques. Cette réflexion a eu le mérite de provoquer la remise en question radicale de la prédiction marxiste du l’effondrement inévitable du capitalisme. Le marxisme, replâtré et remanié à diverses reprises, a quand même tenu pendant plus d’un siècle, en dépit des évidences contraires, en fait jusqu’à la chute de l’Union soviétique en 1991. Les mythes explicatifs confortables ont la vie dure. Aujourd’hui les économistes à la mode jonglent avec les différents types de cycle, cycle court ou moyens ou encore cycles longs avec Kondratieff avec , dernière théorie en date, les péripéties du cycle réel , le RBC. (Théorie des cycles réels, en anglais, Real Business
Économiste, Président de l’Institut de Géopolitique des Populations .
Dans un édito récent de la Lettre de l’IGP, j’annonçai l’éventualité d’une nouvelle crise économique. Je n’ai jamais autant espéré me tromper. Mais, en matière économique , il n’est jamais trop tôt pour prédire une future catastrophe
De tout temps, l’activité économique et la production qui nourrit les populations humaines, ont subi des fluctuations périodiques portant l’activité humaine, de la prospérité au déclin , de la famine à l’abondance. Tous les groupes humains ont connu cette alternance sans exception, depuis la préhistoire jusqu’à aujourd’hui, en passant par l’Antiquité et le Moyen Age.Les causes en ont été multiples, depuis les crues du Nil , qui conditionnaient la richesse de l’Égypte antique, puis les périodes de croissance démographique trop rapide (selon Malthus), l’épuisement des sols et le déclin de la productivité agricole, sans compter les catastrophes naturelles liées aux changements climatiques ou les éruptions volcaniques qui ont provoqué à plusieurs reprises l’affaiblissement ou même la disparition totale d’une civilisation de la surface de la terre.
On penserait ici, par exemple, à la disparition de la civilisation Maya au Mexique due à une sécheresse persistante ou de la civilisation Khmer au Cambodge (qui nous a quand même laissé les ruines somptueuses d’Angkor). Le secret de la prospérité éternelle reste encore à découvrir. Sans doute n’existe-t-il pas, si ce n’est dans les contes de fées.
Par ailleurs, la recherche de ce que l’on pouvait déjà considérer comme des cycles périodiques ont été recherché dans les changements des taches solaires qui auraient donc, encore une fois, influencé les moissons’(S. Jevons). Mais il a fallu attendre l’économiste philosophe russe Tougan Baranovsky pour disposer d’une première ébauche de la théorie des cycles économiques. Cette réflexion a eu le mérite de provoquer la remise en question radicale de la prédiction marxiste du l’effondrement inévitable du capitalisme. Le marxisme, replâtré et remanié à diverses reprises, a quand même tenu pendant plus d’un siècle, en dépit des évidences contraires, en fait jusqu’à la chute de l’Union soviétique en 1991. Les mythes explicatifs confortables ont la vie dure. Aujourd’hui les économistes à la mode jonglent avec les différents types de cycle, cycle court ou moyens ou encore cycles longs avec Kondratieff avec , dernière théorie en date, les péripéties du cycle réel , le RBC. (Théorie des cycles réels, en anglais, Real Business