par Patrick Parment
La Commission européenne travaillerait à un document de stratégie pour établir une position européenne commune sur le projet chinois de « Nouvelle route de la soie ». Bruxelles entend empêcher Pékin de bénéficier de tout traitement préférentiel dans l’attribution des marchés publics.
L’Union européenne vient de se doter d’un règlement général sur la protection des données (RGPD) particulièrement efficace et qui va restreindre le champ des grandes plateformes numériques (Fessebook, etc.). Car ce nouveau règlement ouvre la possibilité de recours collectif en justice.
Les grandes plateformes du numérique vont appliquer ou faire semblant d’appliquer le RGPD, parce qu’il est vital pour elles de continuer à accéder au marché européen, mais les petits vont continuer à souffrir de leur concurrence.
Angleterre. Les Anglais adorent se livrer aux paris les plus loufoques. Et le mariage d’Harry est une superbe occasion : la pluie sera-t-elle de la partie ? Le prince Harry aura-t-il rasé sa barbe rousse ? Elton John chantera-t-il Candle in the Wind en hommage à Diana, la défunte mère du marié ? La reine en bleu, en jaune, en vert ?
Bref, ce mariage très médiatisé renvoie la monarchie anglaise à ce qu’elle est désormais : une monarchie d’apparat ; Buckingham est mûr pour accueillir la téléréalité avec la reine en rock star ! Reste un sens du spectacle unique au monde.
Le mariage d’Harry et de Meghan pourrait rapporter un milliard de livres (1,14 milliard d’euros) en un an, selon les estimations du cabinet de conseil Brand Finance. Ce chiffre englobe aussi bien les retombées commerciales que le tourisme.
Le gouvernement britannique veut se servir de la nouvelle donne avec la Russie pour affirmer sa nouvelle « Fusion Doctrine » en matière de sécurité nationale. La Fusion Doctrine vise à associer, en cas de menace, les ressources de tous les secteurs possibles (communications, santé, économie, etc.) – et non les seuls ministères régaliens –, en faisant appel également au privé.
L’ensemble des informations et la stratégie sont concentrés au niveau du National Security Council, directement rattaché à Downing Street, ce qui permet de réagir très rapidement.
L’ancien maire de Londres Ken Livingstone a démissionné du Parti d’opposition travailliste, emporté par les accusations d’antisémitisme qui pèsent sur lui et moins d’un mois après des élections locales décevantes pour le Labour.
Espagne. Un scandale secoue, comme un vulgaire parti espagnol, la gauche radicale espagnole, Podemos. Le couple formé par Pablo Iglesias et Irene Montero, secrétaire général et porte-parole parlementaire de Podemos, a reconnu avoir acheté une villa de 660 000 euros à La Navata, un quartier huppé à 40 km de Madrid.
Le couple a décidé de s’en remettre à la base. Si celle-ci considère en majorité que l’achat de la villa constitue une « faute politique », alors les deux leaders de la formation radicale démissionneront. Mais au lieu de calmer les esprits, cette annonce a mis le feu aux poudres.
Italie. La Ligue et le M5S se sont mis d’accord sur le nom du futur chef du gouvernement. Il s’agit de Giuseppe Conte, 53 ans, professeur de droit privé à la faculté de Florence et de Rome. Reste que Luigi Di Maio et Mateo Salvini devraient faire partie du prochain gouvernement. Le premier au Travail, le second à l’Intérieur pour durcir la politique migratoire.
Seulement voilà. Selon un scénario digne d’un film de Dino Risi, la presse nous apprend que le CV du brave professeur Giuseppe Conte est en partie bidonné, qu’il n’a jamais étudié à New York ni au Kulturinstitut de Vienne. Pas plus qu’il n’a été expert au sein d’un « Social Justice Group » de l’Union européenne qui n’existe pas. Du coup, le président Mattarella a suspendu sa nomination renvoyant la Ligue et M5S dos à dos.
Insertion dans le contrat de gouvernement des deux partis, l’interdiction d’accès à l’exécutif des francs-maçons, « car en Italie, il ne faut pas penser à la franc-maçonnerie de Garibaldi ou de Mameli [auteur de l’hymne italien, NDLR], mais à celle des cinquante dernières années », en référence à la Loge P2.
Russie. Vladimir Poutine a accueilli Angela Merkel dans un climat d’autant moins tendu que la chancelière est revenue dépitée de ses entretiens avec Trump. Poutine en a profité pour rappeler que « malgré l’environnement international compliqué et les divergences de vues sur un certain nombre de problèmes […], l’Allemagne reste le deuxième partenaire de la Russie, après la Chine. »
Mais il a été fortement question du gazoduc Nord Stream 2 censé relier la Russie à l’Allemagne, via la mer baltique. Controversé, en butte à l’hostilité de la Pologne, le projet double les capacités de son grand frère, Nord Stream, qui, lui, passe par voie terrestre via l’Ukraine. Ce projet contrarie bien évidemment les Américains qui voudraient vendre leur gaz liquide 25 à 30 % plus cher.
« Des navires russes vont patrouiller en permanence cette année en Méditerranée pour contrer la menace terroriste en Syrie, où l’armée russe intervient auprès du régime de Bachar al-Assad », a déclaré le président russe Vladimir Poutine. La Russie dispose de deux bases militaires : une base navale à Tartous et la base de Hmeimim au nord de Lattaquié.
Suède. Stefan Ingves, gouverneur de la Banque centrale suédoise, vient d’exprimer son inquiétude. Constatant que les échanges en liquide ne représentent plus que 20 % du commerce dans son pays, il redoute que cette dématérialisation, qui « profite essentiellement aux banques commerciales » aux capitaux souvent flottants et aux initiatives parfois dangereuses, ne provoque une « crise économique gravissime. »
Les démocrates de Suède, parti populiste, fort de 20 % des intentions de vote, talonne les Modérés (conservateur), relativement stables à 22 %, et n’est plus qu’à 4 points des sociaux-démocrates du Premier ministre Stefan Löfven, le plus petit écart jamais mesuré entre les deux formations par Ipsos. Il devient même le premier parti de Suède chez les hommes (26 %).
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