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Le
Bastion Social manifestait ce samedi 26 mai à Aix-en-Provence pour
réclamer la « préférence nationale ». Un des responsables de ce
mouvement social et patriote nous explique en quoi cela consiste.
Lengadoc
Info : Le Bastion Social a appellé à manifester samedi dernier à
Aix-en-Provence pour la « préférence nationale », en quoi cela
consiste-t-il ?
Jérémy Palmieri : Le
Bastion social a choisi comme thème de sa campagne nationale « la
préférence nationale » pour diverses raisons. Tout d’abord parce qu’il
s’agit d’un thème fondamental mais bien trop souvent délaissé par ceux
de notre « camp ». Nous ne voulions pas laisser à l’abandon ce sujet
qui, à l’heure actuelle, est d’une urgence vitale.
C’est
un sujet sérieux car il englobe tous les aspects de la société. Sur le
plan économique avec les problématiques de mondialisation, de
démantèlement de notre industrie et donc des délocalisations et du
recours aux travailleurs détachés. Cette stratégie économique ne produit
que du chômage, de la paupérisation. On oublie trop souvent que nous
sommes capables de produire en France mais surtout de produire français.
Ensuite, l’immigration qui ne cesse d’augmenter devient problématique
pour un certain nombre de choses : elle pose un problème pour parler
techniquement de demande et d’offre. Nous ne sommes plus en capacité
d’accueillir des flux de personnes, alors que nous sommes en difficulté
pour loger décemment, et offrir un emploi non précaire à chacun de nos
compatriotes. Par ailleurs cette immigration pose problème sur le plan
culturel. Les immigrés extra-européens ne souhaitent pas s’assimiler à
la culture française, et adoptent des modes de vie communautaire.
De
plus, ces derniers sont le véritable outil du capitalisme qui voit chez
eux uniquement une main d’œuvre à bas coût et donc un moyen de faire
pression à la baisse sur les salaires des nationaux.
Cette
colonisation migratoire va dans le sens des mondialistes qui ne veulent
que la création d’un monde uniformisé. Nous, au contraire, sommes les
défenseurs des identités, enracinées sur leur terre.
Sur
le plan social, et notamment sur l’aide aux plus démunis, nous
dénonçons l’incohérence de l’État plus enclin à aider les étrangers avec
des prestations sociales non méritées que ses propres concitoyens, qui
parfois ont cotisé ou ont contribué à l’effort national toute leur vie.
Nous pensons aux retraités pauvres, aux anciens combattants mais aussi
aux mères de famille isolées, aux travailleurs précaires et mal logés.
Lengadoc
Info : Cette préférence nationale, finalement, elle existe déjà en
France dans le domaine de la culture avec « l’exception culturelle » et
elle n’est pas remise en cause. Pourquoi l’extension de ce principe à
d’autres domaines pose problème ?
Jérémy Palmieri : Vous
avez souligné là une belle ambiguïté. Cette extension pose problème,
certes. Mais à qui ? Il faut répondre à cela. Elle pose problème à nos
élites, aux gens bien intentionnés, aisés et privilégiés. Loin de nous
la volonté de rentrer dans une rhétorique de lutte des classes. Voyons
les choses en face. La préférence nationale heurte les bonnes
consciences et leur idéologie dépassée. Les hommes politiques ont
vocation, pour agir dans l’intérêt du peuple à coller au réel et à se
rendre compte des énormes fractures générées par des choix politiques
lâches qui ont consisté à acheter la paix sociale. Avec nos activités
sociales, nous rencontrons chaque jour des Français qui souffrent, qui
se sentent complètement abandonnés par l’État. Il ne s’agit pas de
prétendre que nous sommes du peuple, ou avec le peuple comme le fait
l’intégralité de la classe politique, pour se vernir d’un peu de bonne
conscience. Nous pensons que la solution politique passe par la
préférence nationale et en agissant à notre niveau, nous sommes certains
de faire bouger les lignes et de palier les carences mortelles de
l’État. Bien évidemment la première mesure d’urgence à prendre pour
stopper l’hémorragie due aux coups portés par la politique menée depuis
40 ans et à l’origine des conséquences susmentionnées est la suppression
du droit du sol. Nous en demandons sans aucune concession la mise en
œuvre.
Pour
finir, je rajouterai qu’il faut donner une véritable définition d’un
Français à savoir : être un Européen de langue et de culture française.
C’est pourquoi, nous exigeons l’abolition du droit du sol pour faire
primer le droit du sang. Être Français n’est pas une question
administrative.