La photo ci-dessus a été prise ce week-end dans l’une des manifestations réunissant gauche et extrême gauche !
La dame
qui promeut le cannabis drapée de tricolore n’est autre que la sénatrice
EELV Esther Benbassa, née à Istanbul dans une famille juive.
Esther
Benbassa émigra en Israël à l’âge de quinze ans puis arriva en France en
1972. Elle obtint la nationalité française en 1974, ce qui fait d’elle
une trinationale (Turque, Israélienne et Française).
Esther
Benbassa obtint une licence (B.A.) de l’université de Tel Aviv (1972),
puis une maîtrise de lettres modernes de l’université Paris-VIII (1973)
et un diplôme de turc de l’Institut national des langues et
civilisations orientales (1982). Elle fit ensuite des études
post-doctorales au département d’histoire du peuple juif de l’université
hébraïque de Jérusalem en 1988-1989.
Universitaire
spécialiste de l’histoire du peuple juif et de l’histoire des minorités
et membre d’Europe Écologie Les Verts, elle est depuis 2011 sénatrice,
élue dans le Val-de-Marne puis à Paris.
Elle est
mariée avec Jean-Christophe Attias, également directeur d’étude à
l’École pratique des hautes études et Prix Goncourt de la
biographie 2015.
Directrice
de recherche au CNRS de 1989 à 2000, elle devint en 2000 directrice
d’études à la section des sciences religieuses de l’École pratique des
hautes études (Sorbonne), première titulaire femme (et laïque) de la
chaire d’histoire du judaïsme moderne (chaire créée en 1896). Elle fonda
le centre Alberto-Benveniste d’études sépharades et d’histoire
socioculturelle des Juifs en 2002.
Esther Benbassa est cofondatrice du « Pari(s) du Vivre-Ensemble ». Engagée pour le dialogue judéo-musulman, elle a publié Juifs et musulmans. Une histoire partagée, un dialogue à construire (Paris, La Découverte, 2006). En mars 2015, suite aux attentats contre Charlie Hebdo et
l’hypercacher de Vincennes du mois de janvier, elle a coorganisé, une
journée débats qui a débouché en octobre de la même année sur la
publication d’un nouveau collectif, Juifs et musulmans. Retissons les liens (Paris, CNRS Éditions, 2016).
Elue
sénatrice EELV le 25 septembre 2011, elle est vice-présidente de la
commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage
universel, du règlement et d’administration générale, membre du comité
stratégique de l’Agence du service civique, vice-présidente du groupe
d’amitié France-Turquie, secrétaire du groupe d’amitié France-Israël,
membre du groupe d’amitié France-Palestine, membre de l’Union
interparlementaire, et membre du jury du Prix de la thèse du Sénat.
Elle fut
aussi rapporteuse de la proposition de loi (socialiste) visant à la
prorogation du délai de prescription des propos dits « discriminatoires à
caractère homophobe, sexiste et handiphobe » et à son alignement sur
celui des propos discriminatoires à caractère racial, ethnique ou
religieux, texte, voté à l’unanimité par le Sénat le 30 janvier 2013.
C’est à
son initiative que la commission des lois du Sénat créa en 2012 une
mission d’information sur les discriminations raciales, ethniques et
religieuses.
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