Illustration : Le Parisien
Incompétent, nul, vieux, inutile, mou, grabataire, c…e molle. Bref, les qualificatifs abondent sur les réseaux sociaux pour désigner Gérard Collomb et son action au ministère de l’Intérieur.
Et c’est vrai qu’avec sa voix
chevrotante, l’air endormi ou ahuri et la démarche mal assurée, l’ancien
maire de Lyon n’a pas vraiment l’image d’un ministre à poigne. Après
l’insipide Cazeneuve et le fantomatique Le Roux, les gouvernements
successifs s’évertuent donc à placer des personnages de plus en plus
inconsistants pour assurer la sécurité des Français face au terrorisme
ou à l’anarcho-gauchisme des Black Blocs.
Ces derniers sont désormais de toutes
les manifestations antigouvernementales et s’illustrent à chaque fois
par leur acharnement à tout casser : abribus, voitures, vitrines, McDo
ou policiers. Comme ce samedi, à la grande marche « anti-Macron. »
C’est à cette occasion que Gérard Collomb, au micro de BFMTV, a enjoint les manifestants à « s’opposer aux casseurs. »
« Ce qui est très étonnant, c’est que des black blocks puissent intervenir au milieu d’une foule qui finalement ne réagit pas. Si on veut garder le droit de manifester, […] il faut que les participants puissent s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être d’un certain point de vue, complices de ce qui se passe. »
Traduction : « vous êtes un manifestant pacifique, vous voyez
arriver des énergumènes masqués surexcités munis de gourdins et de
cocktails Molotov et vous devez leur dire, avec fermeté et
détermination, de dégager. »« Ce qui est très étonnant, c’est que des black blocks puissent intervenir au milieu d’une foule qui finalement ne réagit pas. Si on veut garder le droit de manifester, […] il faut que les participants puissent s’opposer aux casseurs et ne pas, par leur passivité, être d’un certain point de vue, complices de ce qui se passe. »
Autrement dit : faites la police à la place de la police et… démerdez-vous !
Cette saillie de Gérard Collomb a donc fait réagir les réseaux sociaux.
En effet, que signifie « s’opposer aux
casseurs » alors que les forces de l’ordre, pourtant caparaçonnées,
armées, casquées, restent piteusement inefficaces et impuissantes ?
Et sait-il, Mr le ministre de
l’Intérieur, que la justice, complaisante avec les casseurs, serait
impitoyable avec toute forme de réaction un tant soit peu musclée. Sans
parler de la légitime défense, tellement encadrée en France qu’elle en
devient risquée, pénalement parlant.
Agir à postériori, parler
pour ne rien dire, assurer le service minimum : pour leur sécurité, les
Français peuvent… ne pas compter sur Gérard Collomb.
Note de Christine Tasin
On appréciera, entre autres, la menace
voilée : « si on veut garder le droit de manifester ». Collomb-Macron se
prépareraient-ils à supprimer le droit de manifester au nom de la
sécurité ? Collomb-Macron paieraient-ils les Black bock, qui, comme les
antifas, pourraient être les milices du pouvoir ?
A l’heure où ils inventent un délit de
» substitution aux forces de l’ordre » pour incriminer et traîner au
tribunal Génération identitaire, les paroles de Collomb sont, au choix,
un aveu de sénilité ou de la dynamite.