Marine Pennetier |
MALBORK Pologne (Reuters) - La France a assuré mardi les pays d'Europe de l'Est de son soutien lors du lancement de sa mission de "police du ciel", dans un contexte de forte tension entre la Russie et les pays occidentaux qui s'inquiètent de la crise ukrainienne.
Annoncé fin mars par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, le déploiement de quatre Rafale sur la base de Malbork, dans le nord de la Pologne, s'inscrit dans la volonté de l'Otan de renforcer la présence occidentale dans les pays de l'est de l'Europe afin de rassurer ses Etats membres.
La centaine de militaires français qui seront déployés à terme pendant quatre mois dans le cadre de cette opération participeront à l'entraînement des aviateurs polonais et assureront sur demande de l'Alliance atlantique des missions de police du ciel au-dessus des Etats baltes.
"C'est un message de solidarité avec la Pologne", a déclaré Jean-Yves Le Drian à son arrivée sur la base militaire polonaise. "Cette initiative vise à dissuader et à réassurer. A dissuader pour éviter toute intervention néfaste et à réassurer pour montrer à la Pologne que nous sommes son allié."
Accueilli à son arrivée par son homologue Tomasz Siemoniak, le ministre français de la Défense a assisté dans la matinée à une cérémonie militaire en présence du président polonais Bronislaw Komorowski. Les deux premiers Rafale ont ensuite décollé de la base pour une première mission.
Les trois anciennes républiques soviétiques baltes - Lituanie, Lettonie et Estonie -, et la Pologne s'inquiètent de l'action menée en Ukraine par Moscou qui a annexé la Crimée en mars, une initiative condamnée par la communauté internationale.
Depuis 2004, les pays de l'Otan fournissent à tour de rôle tous les quatre mois des avions de chasse dans le cadre de la mission de police du ciel des pays baltes qui ne disposent pas de moyens propres de défense aérienne.
La Pologne va prendre le relais le 1er mai des Etats-Unis mais, face à l'inquiétude grandissante des pays d'Europe de l'Est, l'Otan a décidé de renforcer les effectifs.
Au total, 16 avions assureront pendant quatre mois la mission de protection et de surveillance du ciel balte : les quatre Rafale français, quatre avions de combat britanniques, quatre avions de chasse polonais Mig et quatre jets danois.
Ce dispositif prend le relais des 10 F15 américains, dont six étaient venus en renfort en raison de l'aggravation de la crise ukrainienne.
Tout en indiquant que la présence française n'était "en rien une provocation", le lieutenant-colonel Yann Malard, chef du détachement et pilote de Rafale, a rappelé que le cadre de l'Otan permettait "d'intervenir ou (...) de faire d'autres mesures de contraintes sur les avions qui ne respecteraient pas les engagements internationaux".
Le décollage des Rafale se feront en 15 ou 30 minutes selon le degré d'alerte fixé par l'Otan, a-t-il dit.
Moscou a récemment brandi la menace d'une intervention militaire en Ukraine pour défendre les intérêts de la population d'origine russe qu'elle estime menacée par les nouvelles autorités pro-europeennes de Kiev.
Selon l'Otan, quelque 40.000 soldats russes seraient massés le long de la frontière ukrainienne. La Russie est accusée d'avoir violé l'espace aérien ukrainien à plusieurs reprises la semaine dernière, ce que Moscou dément.
Parallèlement à son détachement en Pologne, la France effectue depuis le 1er avril des missions de surveillance en Pologne et en Roumanie, à partir de sa base d'Avord (Cher).Les Etats-Unis ont quant à eux annoncé l'envoi de 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes.
Jean-Yves Le Drian a indiqué que le déploiement de soldats français dans la région n'était pas d'actualité.
Annoncé fin mars par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, le déploiement de quatre Rafale sur la base de Malbork, dans le nord de la Pologne, s'inscrit dans la volonté de l'Otan de renforcer la présence occidentale dans les pays de l'est de l'Europe afin de rassurer ses Etats membres.
La centaine de militaires français qui seront déployés à terme pendant quatre mois dans le cadre de cette opération participeront à l'entraînement des aviateurs polonais et assureront sur demande de l'Alliance atlantique des missions de police du ciel au-dessus des Etats baltes.
"C'est un message de solidarité avec la Pologne", a déclaré Jean-Yves Le Drian à son arrivée sur la base militaire polonaise. "Cette initiative vise à dissuader et à réassurer. A dissuader pour éviter toute intervention néfaste et à réassurer pour montrer à la Pologne que nous sommes son allié."
Accueilli à son arrivée par son homologue Tomasz Siemoniak, le ministre français de la Défense a assisté dans la matinée à une cérémonie militaire en présence du président polonais Bronislaw Komorowski. Les deux premiers Rafale ont ensuite décollé de la base pour une première mission.
Les trois anciennes républiques soviétiques baltes - Lituanie, Lettonie et Estonie -, et la Pologne s'inquiètent de l'action menée en Ukraine par Moscou qui a annexé la Crimée en mars, une initiative condamnée par la communauté internationale.
Depuis 2004, les pays de l'Otan fournissent à tour de rôle tous les quatre mois des avions de chasse dans le cadre de la mission de police du ciel des pays baltes qui ne disposent pas de moyens propres de défense aérienne.
Pas une "provocation"
La Pologne va prendre le relais le 1er mai des Etats-Unis mais, face à l'inquiétude grandissante des pays d'Europe de l'Est, l'Otan a décidé de renforcer les effectifs.
Au total, 16 avions assureront pendant quatre mois la mission de protection et de surveillance du ciel balte : les quatre Rafale français, quatre avions de combat britanniques, quatre avions de chasse polonais Mig et quatre jets danois.
Ce dispositif prend le relais des 10 F15 américains, dont six étaient venus en renfort en raison de l'aggravation de la crise ukrainienne.
Tout en indiquant que la présence française n'était "en rien une provocation", le lieutenant-colonel Yann Malard, chef du détachement et pilote de Rafale, a rappelé que le cadre de l'Otan permettait "d'intervenir ou (...) de faire d'autres mesures de contraintes sur les avions qui ne respecteraient pas les engagements internationaux".
Le décollage des Rafale se feront en 15 ou 30 minutes selon le degré d'alerte fixé par l'Otan, a-t-il dit.
Moscou a récemment brandi la menace d'une intervention militaire en Ukraine pour défendre les intérêts de la population d'origine russe qu'elle estime menacée par les nouvelles autorités pro-europeennes de Kiev.
Selon l'Otan, quelque 40.000 soldats russes seraient massés le long de la frontière ukrainienne. La Russie est accusée d'avoir violé l'espace aérien ukrainien à plusieurs reprises la semaine dernière, ce que Moscou dément.
Parallèlement à son détachement en Pologne, la France effectue depuis le 1er avril des missions de surveillance en Pologne et en Roumanie, à partir de sa base d'Avord (Cher).Les Etats-Unis ont quant à eux annoncé l'envoi de 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes.
Jean-Yves Le Drian a indiqué que le déploiement de soldats français dans la région n'était pas d'actualité.
Notes
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Source : https://fr.news.yahoo.com/les-forces-aériennes-françaises-se-déploient-en-pologne-084113174.html |