Malgré les efforts d'austérité qu'il met en oeuvre, le gouvernement grec peine à remplir les objectifs assignés dans le cadre du plan d'aide dont il bénéficie pour sortir de l'impasse financière où se trouve la Grèce depuis 2010. Le pays affichait encore un taux de chômage de 27,5% et une dette de 176% du Pib en avril 2014. En août 2013, le Fonds monétaire international (Fmi) a rappelé qu'il manquera environ 11 milliards d'euros au pouvoir en 2014-2015. Les créanciers publics ont déjà débloqué 240 milliards d’euros et une ultime tranche a été débloquée par les ministres de la zone euro début avril 2014.
Prise au piège de la récession depuis 2008, l'économie grecque est promise à une période de réforme longue et douloureuse. Début 2012, la menace d'un défaut grec désordonné s'est éloigné. Le 25 avril, Le gouvernement grec a bouclé le plan de participation du secteur privé (PSI), lancé en février, en procédant aux derniers échanges de titres de droit étranger après ceux de droit grec. Au total 96,9 % des titres ont été apportés, selon le ministère des Finances. En volume, les porteurs obligataires ont accepté d'échanger 199 milliards d'euros d'obligations sur un total d'environ 205,5 milliards. Mais l'avenir économique et social du pays restait sombre et son avenir au sein de la zone-euro flou.
Le 17 juin 2012, un gouvernement de coalition issu du scrutin législatif a été formé par Nouvelle démocratie. Il a entamé aussitôt des discussions avec la troika pour réviser le plan d'aide initial dont a bénéficié la Grèce en échange de 11,7 milliards d'euros d'économie. La victoire du parti conservateur a éloigné le risque de blocage des négociations entre Athènes et la Troika. Alliée au parti socialiste (Pasok) et à la Gauche démocratique (Dimar), Nouvelle démocratie a fait pression pour obtenir non seulement un délai supplémentaire d'exécution des mesures d'austérité (au moins deux ans), mais aussi leur allègement.
En novembre 2012, le déblocage d'une ligne de crédit de 31,2 milliards d'euros avait été suspendu pendant des mois avant que soit trouvé un accord entre Athènes et la Troika (Commission européenne, BCE et FMI) fin novembre. Il prévoyait notamment que la dette grecque soit réduite à "seulement" 124% du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Cette réduction devait nécessiter une série de mesures représentant 20% du PIB. Début décembre Athènes se préparait à lancer sa deuxième restructuration de dette de l'année. Deutsche Bank et Morgan Stanley devaient publier les termes des enchères inversées qui permettront à la Grèce de racheter ses emprunts d'Etat encore aux mains de créanciers privés. L'opération devait avoir lieu avant le 13 décembre pour que la Troïka débloque les tranches l'aide promises.
Prise au piège de la récession depuis 2008, l'économie grecque est promise à une période de réforme longue et douloureuse. Début 2012, la menace d'un défaut grec désordonné s'est éloigné. Le 25 avril, Le gouvernement grec a bouclé le plan de participation du secteur privé (PSI), lancé en février, en procédant aux derniers échanges de titres de droit étranger après ceux de droit grec. Au total 96,9 % des titres ont été apportés, selon le ministère des Finances. En volume, les porteurs obligataires ont accepté d'échanger 199 milliards d'euros d'obligations sur un total d'environ 205,5 milliards. Mais l'avenir économique et social du pays restait sombre et son avenir au sein de la zone-euro flou.
Le 17 juin 2012, un gouvernement de coalition issu du scrutin législatif a été formé par Nouvelle démocratie. Il a entamé aussitôt des discussions avec la troika pour réviser le plan d'aide initial dont a bénéficié la Grèce en échange de 11,7 milliards d'euros d'économie. La victoire du parti conservateur a éloigné le risque de blocage des négociations entre Athènes et la Troika. Alliée au parti socialiste (Pasok) et à la Gauche démocratique (Dimar), Nouvelle démocratie a fait pression pour obtenir non seulement un délai supplémentaire d'exécution des mesures d'austérité (au moins deux ans), mais aussi leur allègement.
En novembre 2012, le déblocage d'une ligne de crédit de 31,2 milliards d'euros avait été suspendu pendant des mois avant que soit trouvé un accord entre Athènes et la Troika (Commission européenne, BCE et FMI) fin novembre. Il prévoyait notamment que la dette grecque soit réduite à "seulement" 124% du produit intérieur brut (PIB) en 2020. Cette réduction devait nécessiter une série de mesures représentant 20% du PIB. Début décembre Athènes se préparait à lancer sa deuxième restructuration de dette de l'année. Deutsche Bank et Morgan Stanley devaient publier les termes des enchères inversées qui permettront à la Grèce de racheter ses emprunts d'Etat encore aux mains de créanciers privés. L'opération devait avoir lieu avant le 13 décembre pour que la Troïka débloque les tranches l'aide promises.
Notes |
Source : http://www.agefi.fr/fiche-actualite-eclairages/l-avenir-flou-de-la-grece-en-europe-125.html |