Jérôme Chapuis et Benjamin Hue |
DÉCRYPTAGE - Pendant que les partis
traditionnels sont minés par des divergences internes sur l'Europe, le
Front national est au plus haut dans les sondages depuis plusieurs
semaines.
Le Front national, premier parti de France aux élections européennes ? L'hypothèse prend corps. D'après un sondage TNS Sofres-Sopra group pour RTL et Le Nouvel Obs, le parti de Marine Le Pen talonnerait l'UMP le 25 mai prochain avec 24% des voix.
Un score qui permettrait au FN de doubler son meilleur résultat obtenu dans cette élection - 11.72% en 1989 - et lui assurerait une vingtaine de sièges au Parlement européen de Strasbourg, conformément aux objectifs de sa présidente.
Jamais la défiance à l'égard de l'Europe n'a été aussi forte. Moins d'un quart des sondés estiment que l'Europe les protège. Pire, six Français sur dix considèrent que l'Union européenne aggrave la crise économique.
Ils sont donc nombreux à vouloir profiter de cette échéance électorale pour exprimer leur mécontentement. À ce stade, les européennes joueraient plus que jamais un rôle de scrutin défouloir.
C'est le deuxième sondage en dix jours qui donne l'UMP en tête des intentions de vote, légèrement devant le Front national. Mais la campagne électorale n'a pas commencé. Elle s'annonce d'ores et déjà compliquée pour l'UMP comme le PS.
Les partis traditionnels sont toujours minés par des divergences de fond sur l'orientation de l'Europe. Il n'est donc pas exclu de voir pour la première fois le Front national arriver en tête le 25 mai prochain.
Le Front national, premier parti de France aux élections européennes ? L'hypothèse prend corps. D'après un sondage TNS Sofres-Sopra group pour RTL et Le Nouvel Obs, le parti de Marine Le Pen talonnerait l'UMP le 25 mai prochain avec 24% des voix.
Un score qui permettrait au FN de doubler son meilleur résultat obtenu dans cette élection - 11.72% en 1989 - et lui assurerait une vingtaine de sièges au Parlement européen de Strasbourg, conformément aux objectifs de sa présidente.
Jamais la défiance à l'égard de l'Europe n'a été aussi forte. Moins d'un quart des sondés estiment que l'Europe les protège. Pire, six Français sur dix considèrent que l'Union européenne aggrave la crise économique.
Ils sont donc nombreux à vouloir profiter de cette échéance électorale pour exprimer leur mécontentement. À ce stade, les européennes joueraient plus que jamais un rôle de scrutin défouloir.
C'est le deuxième sondage en dix jours qui donne l'UMP en tête des intentions de vote, légèrement devant le Front national. Mais la campagne électorale n'a pas commencé. Elle s'annonce d'ores et déjà compliquée pour l'UMP comme le PS.
Les partis traditionnels sont toujours minés par des divergences de fond sur l'orientation de l'Europe. Il n'est donc pas exclu de voir pour la première fois le Front national arriver en tête le 25 mai prochain.
Notes
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