Douze régions, une Normandie unie, Nantes en
Bretagne et les Pays-de-la-Loire démantelés. C'est grossièrement le
portrait administratif de la France de demain tel que l'envisagerait le
gouvernement, selon «Challenges».
Lors de son discours de politique générale, prononcé mardi, le Premier ministre Manuel Valls a proposé «de réduire de moitié le nombre de régions» d'ici 2017.
Parmi les scénarios qu'envisagerait le gouvernement, l'hebdomadaire juge que «le plus réaliste» serait celui d'une France métropolitaine à 12 régions, un projet qui aurait été «présenté à l'Elysée le 10 mars». Un autre projet, annoncé en janvier par le député PS Thierry Mandon, évoquait un passage à «une quinzaine de régions».
Selon «Challenges», trois régions demeureraient intactes : l’Île-de-France, la Provence-Alpes Côte d’Azur et la Corse. La Bourgogne et la Franche-Comté fusionneraient, tout comme la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais, la Basse Normandie et la Haute Normandie, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, ainsi que l’Auvergne et Rhône-Alpes. Deux entités regrouperaient trois anciennes régions : l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardennes, ainsi que le Poitou-Charentes, l’Aquitaine et le Limousin.
Le changement le plus radical concernerait la région Pays-de-la-Loire, qui se verrait démantelée. La Mayenne, la Sarthe et le Maine-et-Loire composerait une nouvelle région baptisée Vallée-de-la-Loire avec les départements de l'actuelle région Centre. La Loire-Atlantique rejoindrait elle la Bretagne ; la Vendée intégrerait la région Aquitaine-Poitou-Limousin. Le scénario n'est pas figé, selon Challenges, qui évoque, en outre, un possible rattachement de la Corse à la région Provence.
Auvergne et Rhône-Alpes ensemble
Le projet de redécoupage territorial en 12 régions :
77 % des Français refusent la disparition de leur région
Lors de son discours de politique générale, prononcé mardi, le Premier ministre Manuel Valls a proposé «de réduire de moitié le nombre de régions» d'ici 2017.
Parmi les scénarios qu'envisagerait le gouvernement, l'hebdomadaire juge que «le plus réaliste» serait celui d'une France métropolitaine à 12 régions, un projet qui aurait été «présenté à l'Elysée le 10 mars». Un autre projet, annoncé en janvier par le député PS Thierry Mandon, évoquait un passage à «une quinzaine de régions».
Selon «Challenges», trois régions demeureraient intactes : l’Île-de-France, la Provence-Alpes Côte d’Azur et la Corse. La Bourgogne et la Franche-Comté fusionneraient, tout comme la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais, la Basse Normandie et la Haute Normandie, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, ainsi que l’Auvergne et Rhône-Alpes. Deux entités regrouperaient trois anciennes régions : l’Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardennes, ainsi que le Poitou-Charentes, l’Aquitaine et le Limousin.
Le changement le plus radical concernerait la région Pays-de-la-Loire, qui se verrait démantelée. La Mayenne, la Sarthe et le Maine-et-Loire composerait une nouvelle région baptisée Vallée-de-la-Loire avec les départements de l'actuelle région Centre. La Loire-Atlantique rejoindrait elle la Bretagne ; la Vendée intégrerait la région Aquitaine-Poitou-Limousin. Le scénario n'est pas figé, selon Challenges, qui évoque, en outre, un possible rattachement de la Corse à la région Provence.
Auvergne et Rhône-Alpes ensemble
Le projet de redécoupage territorial en 12 régions :
77 % des Français refusent la disparition de leur région
Hasard ou pas, c'est justement dans les Pays-de-la-Loire que les habitants sont le moins attachés à leur région, 22 % étant même favorables à sa disparition, selon une étude LH2 pour la presse régionale et France Bleu parue mercredi.
Les Français restent globalement très attachés aux régions. 54 % refusent ainsi l'agrandissement de leur région par le rattachement à la région voisine et 51 % sont opposés au rattachement de nouveaux départements. 74% des sondés sont défavorables au rétrécissement de leur région et 77 % refusent sa disparition pure et simple, 56 % y étant même «très défavorables».
Notes
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